Au Palais

Dans le palais tout était calme. Le feu dans le port avait été éteint.
Deux serviteurs se promenaient ensemble dans le palais. Passant devant la salle de bain, ils voyaient de la vapeur qui filtrait à travers les interstices de la porte. Sur un écriteau il y avait écris « La place est déjà prise, ne pas déranger »
C’était Mégalo qui occupait la sale de bain. C’était une très grange salle où il y avait plusieurs douches et un bain commun.

Venant de finir de débarbouiller de toutes les crasses que lui avait infligées Eufolie, il essuyait les gouttes qui mouillaient son corps. Le rude du tissu de la serviette irritait son corps. Mégalo n’aimait pas ce genre de sensations, ça lui rappelait les blessures que lui avait infligées Eufolie.

Il s’assit devant sur un tabouret face à une glace et posa sa serviette sur ses genoux. Il se plongea dans son propre regard, comme le font certains mammifère lorsqu’ils ne comprennent pas que c’est leur reflet qu’ils observent.
Trop absorbé par ses réflexions, il ne remarqua pas qu’une personne était entrée dans la salle de bais

Au bout d’un moment, tout mollusque qu’il soit, Mégalo fini par se rendre compte de la présence de cette personne. C’est alors que venant de son dos il entendit la voix d’une femme lui souffler à l’oreille
« Non, non… ne te retourne pas, fermes tes yeux. »

Reconnaissant la voix d’Eufolie, il obéit sans trop savoir si c’était par peur de mourir s’il ne faisait pas ce qu’elle disait ou par quelque désir de cochon fantasmes.

Mégalo sentit les mains de la femme prendre les siennes, puis il sentit un objet froid lui entourer les poignets, c’était de menottes. A présent troublé, il commença à bouger. Mais il entendit encore une fois cette voix sensuelle.
« Non, non, ne bouge pas… »

Juste après ces mots, il sentit une partie humide et douce se poser sur sa nuque et remonter le long de son coup. Des frissons engourdissaient son corps. Plus la langue montait, plus sa nuque s’étirait. Son souffle s’accélérait. S’il n’était pas déjà fou, il le serait devenu. Ensuite ce fut au tour de l’oreille de se faire caresser et titiller.
L’esprit de Mégalo était blanc, il ne voyait plus que cette partie humide qui lui donnait ces sensations. Il n’entendait plus que sa propre respiration et un étrange tintement métallique juste devant lui.
*Il n’y a plus que moi, Eufolie, sa langue et ce bruit métallique… »

L’esprit de mégalo se remit en route.
*Ce bruit métallique…qu’est-ce que ça viens faire là dedans ?*

Il ouvrit alors ses yeux et face a lui devant le miroir il vu Eufolie alors qu’il sentait encore cette chose humide le « caresser ».

« Heu… t’es devant pas derrière ? »
Eufolie lui fit un grand sourire et hocha la tête pour lui dire oui.

Regardant dans le reflet du miroir, il vit un babouin qui lui faisait des mamours avec sa bouche.

Il se releva alors brusquement et se retourna vers Eufolie, la fixa dans les yeux et la traita de Guenon.

A ces Mots la jeune femme devint rouge et hurla : « Je vais t’étriper ! »

Mégalo commença à s’enfuire ses mains attachées dans le dos qui tenaient tant bien que mal la serviette. Eufolie le poursuivait dans les couloirs avec un air furieux. Les gens du palais regardaient la scène comme un amusement et pariaient sur l’issue de cette poursuite. La cote d’Eufolie était bien sûr de mile fois supérieur à celle de Mégalo.

Une fois au palais, Rion les quitta.
Le lieu ne ressemblait pas à un château ou une demeure, mais plus à un temple. Il y avait des colonnes en guise de portes, et donc l’accès y était plutôt libre, mais allez savoir pourquoi, peu de gens y allaient s’y installer.
On pouvait observer une certaine agitation chez les servantes et serviteurs. Les étrangers qui pénétraient dans le palais, ne paraissaient pas les déranges le moins du monde.

Quand deux serviteurs vinrent les accueillir.

« Bonjours et soyez la bienvenue ! Nous allons vous servir pendant votre séjour ! »

Puis ce fut à l’autre de répliquer immédiatement :
« Ha ! Ha ! Ha ! La bonne blague ! Vous servir puis quoi encore, je sais bien que vous êtes ici rien que pour le barre ! Hé oui ce poisson qui dors dans nos eaux ! Mais Rex a-t-il bien mangé les os ? »

C’est alors qu’on entendit arriver par un des couloirs, deux personnes qui courraient vite.

L’un des serviteurs leur dit :
« Voici sa majesté le Roi des Fous. »

Arya, en compagnie de Liutheï avait suivi Rion jusqu’à ce qu’ils les mènent au Palais du Roi des fous. Le conseillé de Mégalo leur pria d’entrer dans la bâtisse tout les prévenant que tous incidents qui pourraient arriver dès lors ne lui seraient nullement tenu rigueur, ainsi qu’aux habitants de l’île.
Aryagalatis savait parfaitement à quoi s’en tenir, il allait devoir faire preuve d’une grande vigilance et aider Liutheï à maîtriser ses émotions s’il ne souhaitait pas que cela vire dans une malencontreuse direction.
Il offrit un vague sourire à Rion, qui s’empressa de les quitter afin de ne pas avoir à rencontrer Mégalo, et entra dans le palais.
Deux serviteurs vinrent les accueillir. Le jeune homme ne savait quoi répondre aux étranges paroles de ceux-ci.

« Euh… dans ce cas je vous conseille d’aller vérifier que Rex a bien mangé ses os. »

A cet instant, il aperçu, au fond du couloir, une folle silhouette familière. Mégalo arrivait en courant dans sa direction, n’étant vêtu que d’un simple serviette de bain qu’il tenait comme il le pouvait, gêné par ses mains menottées. Eupholie courait après lui. De toute évidence, elle paraissait furieuse.

Dès que Mégalo fut suffisamment proche de lui, il tenta de lui parler.

« Mégalo, je souhaiterais m’entretenir avec vous à propos d’une affaire importante. Pouvons-nous nous retirer dans un lieu plus… calme ? »

Arya ne savait si ces paroles auraient un quelconque effet sur le roi des fous, mais espéra que cela découragerait quelque peu la jeune femme de le courser.

Liutheï ne se sentait absolument pas rassurée par ce que vennaient de dire les deux gardes. Alors lorsqu'arriva Rion et qu'Aryagalatys alla lui parler, la jeune fille ne s'éloigna pas d'un mètre de son compagnon.

Aryagalatys énonca une demande à la quelle Liutheï se sentie frémir de peur. Elle tira timidement les habits d'Aryagalatys et lui chuchota a l'oreille.

"Arya je... est-ce que je pourais vous suivre? Je ne me sentirais pas vraiment rasurée si j'étais seule avec ces fous."

Son regard était timide et embarasée, car elle pensait qu'Arya devait s'entretenir de choses privées avec le roi des fous et que sa situation sociale ne lui permettrait pas de participer à cet entretien.

(désolée pour le retard)

Mégalo fut stoppé dans sa fuite par l’intervention d’Aryagalatys. Il l’écouta tendis qu’Eufolie arrivait en courant. Mégalo la stoppa net en tendant la main vers elle. Après avoir regardé ses nouveaux arrivant, il tourna la tête vers Eufolie. Et lui fit signe de se rapprocher pour lui chuchoter quelque chose.

« - Dis, je les connais ?
- l’homme c’est Aryagalatis, mais je ne pense pas que nous connaissions la femme. »

Mégalo se retourna vers les nouveaux ces arrivant. Il salua Luithei d’une poignée de main vive et bien secouée, tandis que de son autre main, il empoigna celle d’Aryagalatis. Puis il la secoua tout aussi vivement.
Mégalo fit tout cela pendant qu’il s’adressait à Luithei en lui disant : « Bonjour très cher Aryagalatis ! »
Puis se tournant en suite pour dire a Aryagalatis : « Et bonjour chère jeune femme ! »

Il enchaîna tout de suite en disant : « Allons dans la salle du tabouret, nous y serons plus a l’aise pour parloter ! »

Et il les mena à une nouvelle pièce du palais qui était toute ronde et dont au centre de cette pièce se trouvait un tabouret. Entre autre particularité, cette salle n’avait aucun meuble, mais des chaises de pierre étaient incrustées dans les murs.

Alors qu'Aryagalatis venait de demander au roi des fous un entretient, Liutheï s'approcha de lui, afin de s'assurer qu'il ne la laisserait pas seule. Il est vraie que pour une personne peu habituée à la présence des fous, celle-ci pouvait se montrer comme une véritable épreuve à surmonter.

"Bien entendu, vous m'accompagnerez. Après tout, ce n'est que justice, vous avez accepté de m'accompagner dans cette quête, il est normal que vous soyez au courant de ce qui va s'y dérouler."

Mégalo semblait avoir oublié le nom d'Arya, jusqu'au fait de l'avoir déjà rencontré. Il s'enquit auprès d'Eupholie pour avoir les réponses à ses questions, mais se trompa, bien évidémment en le saluant, ainsi que Liutheï. La Justice s'apprêtait à corriger l'erreure du roi des fous, mais s'abstint. Les fous avaient leurs propres lois, et il se devaient de les respecter. Aussi il préféra s'assurer de ne point commettre de bêtise. Il se tourna vers Eupholie.

"Excusez moi, mais quelle est la loi du jour aujourd'hui?"

Une fois qu'il eut sa réponse, il suivit Mégalo dans la salle du tabouret. Lorsqu'il entra, il ne sut que faire. Le tabouret au centre devait sans doute être réservé à Mégalo. Aurait-il été assez fou pour troqué son trône contre un tabouret? Ne sachant que faire, il préféra rester debout en attendant d'avoir plus d'information. Cependant, ceci ne l'empêcha nullement d'aller droit au but.

"Mégalo, nous souhaiterions pouvoir récupérer le bâton à la pierre d'ambre, pouvez-vous nous aider?"

Il ne savait quelle serait la réponse du souverain, mais une chose était sure, elle n'aurait certainement aucun rapport avec la question.

Eufolie répondit à Aryagalatis en lui disant que « le plat du jour » était que si l’on rencontrait du jambon cru, il fallait le saluer comme s’il était un prince.

Après cela, Liutheï, Aryagalatis et Mégalo, s’entretenaient dans la salle du tabouret. Tendis qu’Aryagalatys exposait le but de son voyage, Mégalo alla s’asseoir sur un des sièges en pierre qui étaient incrustés dans le mur.

A l’évocation de l’objet de le quête, mégalo bien qu’étant fou, il n’en était n’était pas bête (quoi que…), réalisa qui était cette importante personne.
« Ha ! Mais vous êtes Riri ! Il fallait le dire plus tôt ! »
Mégalo gesticula pour leur indiquer de s’asseoir a plusieurs endroits
« Mais sieds vous Riri et vous aussi jeune femme au drôle de nom ! »
Puis le souverain des fous commença à parler.
« Je vois tout a fait ce dont vous parlez. D’ailleurs ma sœur en a fabriqué quatre rien qu’hier ! Mais je suis navré pour vous, nous les avons tous mangés… Mais je suis sûr qu’elle voudra bien vous en refaire, il faut juste que je lui apporte quelques ingrédients ! »

Mégalo dressant la liste de ce qu’il devait apporter à sa sœur leur dit :
« Franchement fallait pas venir de si loin rien que pour une tarte au crakos, on vous en aurait fait parvenir si vous nous l’aviez demandés ! »

Avant de rentrer dans la salle, Arya se renseigna sur la régle principale de ce jour. Une fois le renseignement obtenu, il se demanda s'il avait bien fait de poser la question. Mais il n'était pas sur son territoire, et devait respecter les lois quelles qu'elles soient.
Une fois qu'il eut expliquer au Roi des fous l'objet de sa visite, il eut la réponse quil attendait. C'est à dire, rien de ce qu'il attendait. Pire encore, il venait de révéler l'effroyable surnom dont l'avait gratifié sa fille. Il souhaita que Liutheï n'est absolument rien entendu de tout cela, mais en douta fort.
Un sourire forcé vint se figer sur ses lèvres.

"Euh... ce n'est pas exactement pour cela que nous sommes ici. Certes nous serions très heureux de pouvoir manger ce genre de tartes en votre compagnie. Mais nous avons besoin de faire.... une petite ballade avant. Nous devons rechercher le meilleur de tous les bâton existant. .... C'est une chasse aux trésors! Voulez-vous jouer avec nous?"

Arya n'avait aucune idée de ce qu'il était entrain de faire. Il espéra seulement que Mégalo serait plus attiré par cette quête s"il l'énnonçait de manière plus attractive. Après tout, il n'avait plus rien à perdre.

A l'entente du mot "jouer", Mégalo fut tout de suite intéressé!
A l'image d'un chien a l'affut , il se tourna vers Aryagalatys et lui dit:
"Un jeu? Comme jouer à la baballe?oh oui! oh oui!"

Mégalo s'exclamait tout en faisant des galipettes dans toute la salle. Puis il s'arrêta soudainement et les les regarda d'un air soupçonneux.
"Mais qui me dis que vous n'allez pas tricher quand nous jouerons...?"

Mais en son fort intérieur, Mégalo n'en pensais pas moins...
*ha! ha! ha! Personne depuis mon enfance n'a voulu faire de jeux avec moi par ce que je trichais! lors des parties de pouilleux, je volais les cartes! pour les jeux de cache-cache je me déguisais en caillou! et pour les jeux de balle je disais que je les tiraient avec une telle force qu'on ne les voyaient plus, alors que je les dissimulaient!*

Après le savoirs attentivement dévisagés pour être sur qu'il serait le seul a tricher, il les prit tous les deux par le bras et les emmena hors de la salle.

"Je suis super content a part Rion personne ne veux plus jouer avec moi! Mais Rion est pire que moi! quand il joue a des jeux de balle, il les lestes... il joue a trape-trape avec de manchots, ou a cache cache avec des aveugles!
le dernière fois, il a persuadé un gars que s'il l'enterrait on ne le retrouverais pas... "

Il avait l'air interrogateur.
"Et si on invitait Rion a jouer avec nous?"

Lorsque Mégalo lui secoua sa main, elle en était si déconcertée qu'elle neut plus dit de mots jusqu'a ce qu'ils aillent dans "la salle du tabouret".

Liutheï suivait Aryagalatys littéralement pas à pas. Elle posait son pied là où Aryagalatys venait d'en soulever le sien. Elle ne voulait pas qu'un de ces fous l'enlève ou lui face quoi que ce soit d'autre.

Dans la salle Liuthei refusa d'un geste léger de la main de s'asseoir car cela sinifiait s'éloigner d'Aryagalatys; qui était à ce moment et en cet endroit la seule personne "normale".

Finalement Liuthei se sentie de nouveau malmenée, a cause du comportement si cavalier de Mégalo et des histoires si frappantes qu'il racontait à propos de son ami Rion.

Luithei se laissait tirée par le bras, car elle n'avait guère d'autre solution que de suivre mégalo pour rester avec aryagalatys.
Elle eut un regard larmoyant vers Aryalatys. C'était un de ces regards où l'on peut lire l'inquiétude et l'appel a l'aide.

Bien qu'il en avait fortement douté, sa ruse de transformer la quête en simple jeu parru séduire Mégalo. Cette idée l'amenanit peu à peu à accepter la fameuse mission. Il en vint à s'assurer que ni Arya ni Liutheï n'avait l'intention de tricher, alors que lui, ne souhaitait que cela. Après avoir confirmer ses bonnes intentions, et naturellement sa parfaite honnêtetée, Aryagalatis se laissa mener à l'extérieure de la pièce.
Ravi de s'être trouvé de nouveaux compagnons de jeu, le roi des fous se mit à raconter toutes sortes d'histoires étranges consernant Rion et sa façon de "jouer". Mais la Justice avait autre chose en tête. Depuis son arrivée dans le palais, Liutheï avait fait preuve d'une grande méfiance. L'endroit n'avait rien de rassurant pour elle, et elle le lui fit bien comprendre. Pas un instant sa main avait lâchée la sienne. En aucun cas il ne souhaitait prendre un tel risque. Il ignorait totalement quelle serait la réaction de la jeune femme si elle ne se sentait point soutenu par lui. Autant elle pouvait agir d'une manière qui passera inaperçue chez les fous, mais elle pouvait aussi bien créer une véritable confusion.
D'un sourire calme et confiant, il tenta de la rassurer.

"Ne vous en faite pas Liutheï. Ils sont peut être fous, mais ils ne sont pas méchants. Je traite avec eux depuis un grand nombre de générations, et même si leur comportement surprend, ils ne vous feront aucun mal. Et puis je suis là, je vous protégerais quoiqu'il arrive. Je suis né pour cela, pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. Alors essayez de vous détendre un petit peu, et consentrez vous sur le fait que vous faites du...euh...du tourisme."

Il se montra un peu hésitant sur les derniers mots mais ne savait comment présenter la chose de manière plus attractive et périlleuse pour la jeune femme.
Après un dernier sourire, il s'adressa à Mégalo.

"Dites moi Mégalo, est-ce vraiment nécessaire de jouer avec Rion? Nous trois pouvons suffir. Peut-être serait-il plus divertissant si nous partions tout de suite... à la recherche du meilleur des âtons?"

Arya espera que le roi ne ferait pas de caprice et qu'il accepterait de partir sur le champs. Après tout, plus vite ils sortiraient du palais, mieux Liutheï se portera.

Les paroles d’Aryagalatys la rassurait, car elle sentait que même s’il était entrain de négocier avec un souverain, il lui portait tout de me attention. Mais dans ses parole il fut maladroit.

« Du tourisme? Dans cette vile de dégénérés ? Arya tu n’envisages quand même pas de me laissée seul parmis ces fous ? Regardes leurs yeux qui me dévorent ! Comme si j’étais pour eux une poupée sur laquelle ils voudraient tester leur folie ! Encore s’ils avaient étés normaux j’aurais pu les raisonner. Mais là, c’est impossible ! Je ne comprends même pas le sens de leurs phrases ! Non, Arya, tu ne me laisse pas seule ! Je reste avec toi !»

Aryagalatis avait, une nouvelle fois, utiliser ses mots de façon maladroite. Il agita calmement ses mains devant Liutheï.

"Non... Non, ne vous méprennez pas sur le sens de mes paroles. Je vous assure que je ne vous laisserais pas seule. Bien qu'ils ne soient pas dangereux, ni foncièrement mauvais ..."

Il eut un doute lors d'un instant. Rion ne semblait pas être une personne agressive, mais ses paroles n'apportaient aucun réconfort pour la personne à qui elles étaient destinées.

"... Bref. Ce peuple est plus connu pour être extravagant que pour causer la mort de ceux qui s'aventurent chez eux.... Euh..... tout cela pour vous dire, que nous ne nous quitterons pas. Vous n'avez pas à vous inquiéter. Et n'oubliez pas que je vous offert la pierre de feu. Même si vous n'êtes pas capable de vous en servir, elle agira d'elle-même pour vous protéger de tout danger."

Aryagalatis espéra que, cette fois, il avait trouvé les mots justes.

Peu convaincue, Liutheï croisa les bras et fit une moue vexée
"Moui, je sais que vous dites ça pour que je n'ai pas de soupçons sur vos plans..."
"Je sais pertinemment qu'à la première forêt vous m'abandonnerez aux loups"
Dit-elle en souriant et en poussant taquinement de son indexe sur l'épaule de son compagnon.

A présent intriguée par le lieu de leur quête, elle questionna Aryagalatys.
"D'ailleurs, je crois que j'ai droit à savoir où nous allons, non?"

Juste après quoi, elle le prévint sur un ton autoritaire, qu'elle n'aimait pas qu'on lui expose ses défauts.
"Et ne dis pas que je suis curieuse"
Secouant son indexe en signe de prendre garde. Cet indexe même qui taquina auparavant Aryagalatys.

Visiblement, Arya avait une nouvelle fois échoué. Liutheï ne semblait pas plus rassurée. Chose qu'il ne comprenait absolument pas, par ailleurs. Après tout, il était un des êtres les plus puissants de ce monde, et n'aurait aucun mal à protéger la jeune personne qui l'accompagnait. Et même si cette^^ile déroutait du fait de ses habitants, et de l'étrange protection que l'Être Suprême avait créé pour eux, il n'y avait acune réelle raison de commencer à s'inquitéer. cette quête allait se montrer, très certainement, plus fatiguante pour leur mental, que dangereuse physiquement.
Il tenta le tout pour le tout.

"Vous m'avez dit prier Le Destin. Et bien je suis enfant de Celui-là même. J'ose éspérer que mon lien de parenté avec cette Divinité, elle-même créatrice de divinités, vous apaisera et vous apportera un vrai sentiment de sécurité."

mais à cet instant, la jeune personne eut une attitude taquine, chose à laquelle La Justice était peu habitué. Ce ne fut que trop tard qu'il comprit. Sans rancune, ils se mit à sourire, et un lèger rire s'échappa de ses lèvres.

"En effet, vous avez le droit de savoir. Et dès que je le saurais moi-même, je vous en ferait part aussitôt. Et jamais je ne vous repprocherait votre curiosité. C'est grâce à elle que notre monde évolue. "

Même si son sourire n'était pas aussi important que le dernier, il resta quelques minutes sur son visage. Cette quête allait se montrer peu ordinaire, entre les fous qui l'accompagnait, et Liutheï, dotée d'une personnalité peu courante.

Il Parlait bien, il était beau. Plus même, il était divin!
Luitheï sentit qu'elle avait le privilège de côtoyer l'une des créations directe du destin. Sa foi en était confortée. Même si elle sentait une distance qui la séparait de son compagnon. Peut être étai-ce le temps qui les séparaient ou leurs expériences. Mais elle le sentait loin et soucieux.
*...après tout ce ne sont pas mes affaires. Je devrais mieux l'aider du mieux possible...mais il me semble si lointain! Que peut -il bien penser ou quels soucis peuvent-ils bien venir le chagriner.*

Liutheï trouva un endroit où s'asseoir.
*J'en ai peut être trop fais? Je suis surement trop encombrante avec tous mes caprices... Je sais! Je vais essayer d'être plus agréable et débrouillarde à présent! *

S'adressant à Aryagalatis avec un sourire un peu gêné.
«Arya Je vous promet d'être plus dégourdie à l'avenir!»

…juste à ce moment là elle se leva et glissa.

Arya avait tenté de rassurer la jeune femme, mais, une nouvelle fois, il semblait s'être montré trop maladroit, et de nouveau, il n'avait point obtenu le résultat souhaité. En essayant d'user de sa nature quasi divine et de sa relation avec L'Être Suprême, il n'avait fait que poser un gouffre entre lui et Liutheï. Peut-être se sentait-elle plus en sécurité, mais à quel prix? Il espéra aussitôt que tout ceci n'affectera pas leur mission.
La jeune femme s'assit où elle put, tout en réfléchissant à cette nouvelle barrière que La Justice avait maladroitement mise en place.
Il la regarda, ne sachant que faire. Il voyait son malaise. Par trop de reprises il avait fait son possible pour trouver les mots adéquats, et n'avait réussi qu'à s'éloigner du but qu'il s'était fixé. Décidément, les relations avec les autres n'avaient jamais été son fort.
Il n'avait pas agi comme il le souhaitait, et devait réparer cette injustice. Il prit une grande inspiration, et se lança.

"Liutheï, écoutez, je...."

Mais la jeune femme vint à son secour, en lui promettant d'être plus dégourdie. Promesse qui fut accompagnée d'un sourir et d'un geste maladroit.
Sans temps de réflexion, Arya se précipita les bras en avant, s'acroupissant, afin d'éviter au postérieur de Liutheï le dur contact du sol.
Il se releva, tenant toujours la jeune personne dans ses bras.

"Je crois que tout ceci clos la conversation. Car même si le destin s'acharne sur vous en vous imposant cette maladresse, je serais là pour vous aider."

Arya avait plongé son regard dans celui de la jeune femme, souriant timidement. Il n'avait gère l'intention de la garder contre lui aussi longtemps, mais ses bras ne semblaient vouloir obéir à sa raison. Il resta ainsi quelques minutes, se demandant pourquoi une sensation de chaleur commençait à se répendre en lui, teintant son visage d'une couleur rouge.
La gène prit le dessus, et il commença à balbutier quelques excuses confuses, et libéra la jeune femme de ses bras, la reposant au sol délicatement, tout en ésperant qu'elle ne glisse pas à nouveau!

Les yeux fixés sur les siens, Lutheï vit le visage de son compagnon rougir, et à ce moment là elle rougit aussi.
*Dieu qu'il est troublant!*

Puis, se rendant compte de la situation dans la quelle elle était, elle commença à pouffer de rire.
*Sacré destin il me met dans des ces sales situations pour me montrer l'évidence que ce cher Arya sera là pour moi!*

Elle remit ses habits en place et dit à Aryagalatys:
« Cher Arya, j'entrevois à quel point ton rôle est important! Que le Destin t'ai créé en tant qu'allégorie de la justice est une chose, mais tu es aussi toi, celui qui a choisis de réguler la justice. Que tu me sauve, que tu me t'inquiète de moi, n'est pas seulement dans ta nature mais surtout dans une gentillesse qui t'est propre!»

Elle le regarda d'un air assuré.
«J'espère ne pas te blesser, mais ça ne te dérange pas si je te considère plus comme un ami qu'un être de lumière? »

Quoi qu'il fasse, Arya était, malheureusement pour lui, plus doué pour se mettre dans des situations auxquelles il ne savait répondre, que pour s'en sortir. Son regard ne pouvait se détourner de cette étrange personne qu'est Liutheï. Il n'en connaissait pas encore les raisons, et craignait, au fond de lui, de les découvrir.
Ce ne fut que lorsqu'il s'aperçu de la couleur du teint de la jeune femme, qu'il se mit à réagir, sans chercher à réfléchir à la suite des événements. Il la reposa sur le sol, le plus délicatement possible, esperant éviter une autre maladresse. Et comme il le craignait, celle-ci arrive, malgrés les bonnes intentions de Liutheï. Celle-ci se mit à évoquer son rôle en tant qu'allégorie de la Justice, et du fait qu'il l'avait choisit. Mais la vérité était peut-être toute autre. Après tout, il avait passé la grande majorité de sa vie manipulé par son père pour qu'il endosse ce rôle. L'avait-il réellement choisit? Plusieurs fois il s'était posé la question, mais jamais une réponse ne s'était présenté à lui. Il avait même essayer d'aborder le sujet avec les autres, mais il est des choses dont il ne faut pas parler. Cette condition l'avait poussé à remettre en question son rôle. etait-il vraiment la Justice, si oui, qu'est ce qu'il était réellemnt? Il avait été forgé pour remplir une mission. Tout autour de lui l'incitait dans cette voie. Mais s'il avait été libre de ses propres choix, aurait-il vraiment choisit cette voie? Tout comme ces personnes qui se retrouvaient à voler pour survivre. S'ils avaient eu une autre vie, aurait-ils commis tous ces délits? Méritaient-ils réellement d'être chatiés?
Heureusement pour lui, une porte s'était ouverte dans cette pièce obscure. Pour Liutheï, il était celui qui veillait sur la justice, par ce qu'il avait été doté de gentillesse, mais pas n'importe laquelle, une "gentillesse qui lui était propre". Peut-être était-ce là un début de réponse. L'inquiétude, qui avait pris la place de sa gêne, était maintenant détronné par un sourir d'espoire.
Peut-être était-ce aussi la raison pour laquelle il se sentait "différent" en présence de Liutheï. Peut-être qu'elle, elle l'aiderait à trouver ce qu'il est réellement.
A nouveau, il eut sa réponse. La jeune femme lui demanda si elle pouvait le considérer comme un ami, et non pas comme une des nombreuses créations de son Père. Un "ami". Ce mot sonna étrangement en lui. Pas par ce qu'il ne l'avait jamais entendu, loin de là, mais plus pour ce qu'il sous-entendait en ce moment. Il n'était l'ami puissant, ni l'ami issu de l'Être Suprême. Non, il était juste un ami. Lui, pas ce qu'il représentait, mais ce qu'il est réellement.

"Cela ne me dérange aucunement. Au contraire."

Il se mit à sourir, et sans vraiment penser aux conséquences, il tendit sa main vers Liutheï et saisi la sienne. Un geste, en toute amitié. Par ce qu'il voulait découvrir pleinement quel effet cela faisait d'être juste quelqu'un qui a une amie.

Le ciel était clair, Mégalo regardait au travers de la verrière qui surplombait les jardin du hall. Et la raison pour laquelle il était si absorbé par ce plafond de verre, était qu'un bruit suspect provenait de la haut. De manière saccadée un pigeon myope et borgne picorait de son bec la vitre car il tentait désespérément d'attraper un escargot fluorescent. Mais handicapé de sa vision médiocre, il ne pouvait arriver à atteindre sa cible.
Le roi des fous s'aperçut qu'en fait c'était son ami Ferrari qui des faisait pourchassé par Ploug-La-Poule. C'est alors qu'il fit des grand signes de ses bras, en disant:
« Farrari! Fuis! Vite! »

Mais ce ne fut pas la peine que Mégalo ne s'agite plus car le bruit d'un coup de feu retentit. On vit Rion arriver avec un « fusil à mains extensible ». ( Il sera surement bienvenu une petite explication sur le fonctionnement de cette engin. Il consiste simplement de projeter une paire de mains artificielles à longue distance, afin d'attraper la chose visée. Pour cela les mains sont reliées à un fil pour ramener sa « proie ». Dans le cas où la cible visée n'est pas atteinte, les mains s'entrechoquent et produisent ainsi un fort claquement semblable à celui d'une arme à feu)
Rion râla à haute voix « Rah! J'ai encore raté ce piaf! Il m'énerve avec son asymétrie! Un Jour je parviendrai a lui fondre son autre aile dans du plomb! »

Puis il regarda Mégalo.
« - Mais vous n'êtes pas encore partis vous?
- Partis où?
- Aller chercher le... »
Rion lui chuchota le mot a l'oreille.

« - Ha mais oui c'est vrai! Allons y, ça avait l'air marrant! Dis tu viens avec nous Rion?
- Non, il faut que tresse les bananes!
- Ha! Oui, c'est évident! Ben... bonne digestion! »

Mégalo s'en retourna vers ses compagnons.
« Aller,aller, dépêchez vous de venir, car sinon il sera trop tard pour encore la voir! »

Rion était content et laissa apparaître un sourire de satisfaction.

*Je vais pouvoir avoir le palais pour moi tout seul!*

Pendant que Liutheï et Arya étaient en pleine conversation, Mégalo se préoccupait de ce qui se passait sur le toît. Son ami Ferrari se faisait pourchassé par Ploug-La-Poule. Rion intervint à cet instant, essayant d'attraper l'animal à plumes, et fut bien surpris de constater que le roi des fous et ses hotes n'avaient par encore quitté le palais afin de se rendre vers l'objet de leur quête. Rion remis les pendules à l'heure, et Mégalo rappela Liutheï et Arya à l'ordre, afin que tous prennent le chemin qui leur étaient destiné.

La Justice se dirigea vers le roi des fous, tenant toujours la main de la jeune dans la sienne.

"Qu'entendez-vous par "il sera trop tard pour le voir"? Passé une certaine heure, l'objet sacré serait-il caché par quelques sorts?"

Arya ignorait s'il pourrait obteni une réponse cohérente à cette question. En vérité, à cet instant précis, il se demanda même pourquoi il posait une telle question, se doutant fortement que Mégalo lui ferait une réflexion sur un tout autre sujet.

Liutheï gardait sa main au creux de celle de son ami. L'étreinte de la main d'Aryagalatys apaisait le malaise qu'elle ressentait face à la présence de Mégalo et sa folie ajouté au malaise exacerbé provoqué par l'apparition de Rion. Un homme qui pour elle ne paraissait ni amical ni digne d'aucune confiance.

Elle ne parlait pas de peur que l'un ou l'autre de ces fous ne s'approchent d'elle. Elle s'effaça derrière les paroles d'Aryagalatis et attendit de s'éloigner de ce palais et surtout de cet individu : Rion, qui la dérangeait viscéralement.