Pied à terre.( Ignus)

( Qu'elle est la saison? )
Il pose le pied sur le dock. Il saisit la corde de son esquife. Personne ne pourrait se douter qu'il est fait un si long voyage avec un si petit navire. Seulement la mer se calme devant lui, les vents soufflent toujours dans la bonne direction.
Le navire amarait.

Il prends son sac et sa bource puis entre dans le port. Il marque un temps. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'était pas sorti de son île. L'atmospéhére est lourd, il a du mal à se sentir à sa place. Il n'arrive pas à se reperer.
Aprés avoir tourner dans les ruelles pendant plusieur minutes, il comprends qu'il doit se resoudre. Il lui faut demandé son chemin.
Il accoste un passant. " Je vous prie de m'excuser. J'ai une question à vous poser. Où se trouve l'armurie s'il vous plaies?"

(Je signal juste que j'ai reécris, vite fait, la description de l'île, histoire que tu puisse un peu mieux connaître les lieux. Quant à la saison.... euh je sais pas... on a qu'à dire que c'est l'automne!)

La ville où se trouvait Ignus était la ville principale de l’île Promachos. Ici la population était mixte, contrairement à certains villages ou cités où la population pouvait être exclusivement féminine ou masculine. L’architecture de cette ville ressemblait un peu à celle se trouvant sur l’île aux pirates (promis je ferais la description, un peu plus tard). Les bâtiments ne possédaient aucun esthétique. Tous étaient en bois et en pierre.
La population paraissait, en grande majorité peu avenante, l’air provocateur, vêtus de tenue mettant en avant leur force physique. Ici rien n’était plus important que l’art de la guerre, l’adresse et la puissance physique. La plus part pensait que ceux qui utilisaient la magie n’étaient que des lâches, des faiblards, incapables de faire quoi que ce soit de leurs mains. Mais, ces extrémistes évitaient de se retrouver en présence d’étrangers.

Le maître des saisons, qui ne trouvait point son chemin, fut contraint de se renseigner au près d’un des habitants, qui se trouva être une habitante.
Méande, qui paraissait rêvasser, se retrouva interpellée par Ignus. Ses cheveux étaient châtains et courts, les yeux fins et marron, la peau blanche recouverte de vêtement et d’une armure verte foncée. Elle portait, accroché à sa ceinture, deux étuis avec deux épées.



La jeune femme dévisagea Ignus de haut en bas, tout en pensant qu’un homme qui se trimballait chemise ouverte n’irait pas bien loin s’il se retrouvait pris dans un duel. Elle se mit à lui sourire néanmoins.

« Mouais, ça se voit que vous êtes pas du coin. L’armurerie se trouve près du « Grand Rocher ». Allez, venez avec moi, je connais les proprios, ils sont sympas. »

Méande commença à avancer dans la direction qu’elle venait d’indiquer.

« Au fait qu’est ce que vous foutez ici ? Vous avez pas l’air du coin. »

Ce qui était curieux avec la jeune femme c’est qu’elle possédait un physique mature et assez distinguée, mais s’exprimait avec des termes vulgaires et avaient une allure de gamine.

*Elle est serviable* pense Ignus sans trop s’attarder sur le physique de la demoiselle.
« Je viens de l’île des Saisons. J’ai obtenu le droit de réclamer un objet magique. Je suis venu sur cette île pour le récupérer. Est ce que cela vous arrive souvent de guider les gens au travers des rues. »

Ignus se disait qu’elle était peut être guide de la ville. Ses armes semblais plutot la ranger par mis les gardes ou les mercenaires. Il lui donnerais de l’or un fois arriver à la forge.
De toute façon, il ne voyait aucune autre raison qui aurait pu la pousser à lui montrer le chemin.

Une fois arriver à la forge. Il regard sa bource qui contient quarante piéce d’or. Il lui remet 5pieces d’or. « Merci de m’avoir conduit jusque ici. »

Il entre ensuite dans la forge. Il regard tranquillement le travail du forgeron jusqu'à ce que celui ci se rendre compte de sa présence.

Méande avançait d'un pas au travers des rues. Elle arborait sur son visage un sourire enfantin, tout en regardant à droite à gauche.
Pendant ce temps, Ignus lui expliqua qu'il était venu simplement récupérer un objet à l'armurerie, puis lui demanda s'il lui arrivait souvent de guider les gens au travers des rues.
Méande tourna aussitôt son visage étonné en direction d'Ignus.

*Il me prend pour le guide de service ou quoi ? *

" Euh pas vraiment... mais si je l'avais pas vous seriez encore entrain de tourner en rond comme un chien errant. N'y voyez pas d'offense surtout ! "

Ils avancèrent jusqu'à ce qu'il parvinrent à l'armurerie, du coté de la forge. La jeune femme s'apprêtait à saluer le forgeron lorsque le maître des saisons lui tendit 5 pièces d'or, tout en la remerciant de l'avoir mené jusque là.
Méande regarda les pièces d'or et se mit à exploser de rire. Elle interpella aussitôt le forgeron.

" Eh Ptéros ! Devine quoi ? Il veut me filler du fric pour l'avoir amené ici ! "

Le forgeron leva la tête d'un air intrigué. C'était un trentenaire au corps démesurément musclé et bronzé, ses longs cheveux blonds étaient noué en queue de cheval, et ses vêtements étaient recouverts d'un tablier en cuir.
Il observa d'un air peu amical Ignus, qui voulait clairement dire " mais il l'a prend pour une p***** ou quoi ? ". Il finit par demander la raison de la présence d’Ignus en ces lieux. Avant de laisser le maître des Saisons, méande se permit de répondre.

« Il est là pour récupérer un objet. »

Ptéros regarda Ignus. Il prit un chiffon et s’essuya les mains.

« Dans ce cas aller à l’intérieur, c’est là bas que sont les objets. »

Méande, bien que ce n’était pas à elle qu’on s’adressait, partit aussitôt à l’intérieur du bâtiment.

*Ses gens se moquaient de moi* Son visage reste imperturbable pourtant une envie de tornade commençait à prendre dans son esprit.
C’était l’automne, époques des grands vents, de le chute des feuilles. Une tornade pourrait emporter la forge ainsi que le reste de la ville.
*Pourquoi cette emportement ? Je ne peux pas me laissé aller ainsi. Surtout pour des gens qui ne sont rien. Le temps s’en chargera pour moi.*
Le forgeron lui demande ce qu’il fait là seulement cette fille s’empresse de répondre l’empêchant de s’excuser. L’énervement le reprend. Il part dans l’arrière boutique en se massant la tempe de l’index.
*Cela fait bien longtemps que je n’ai eu de contacte avec des personnes. J’avais perdu l’habitude. Je pense pourtant me rappeler qu’une personne pareil est dérangeante même sur des critères plus normaux*

Il avance dans l’arrière boutique. Il prend une profond inspiration.
s’adressant à la demoiselle."Je vous pris de m’excuser de vous avoir pris pour une personne guidant les gens contre rétribution. "
*Je n'ai pas eu l'impression de l'offenser. Il est plus sage de prévenir que de guérire.*

Il incline la tête très légèrement.
*J’ai lu quelque part qu’il fallais s’incliner devant les gens pour les saluer. Je n’ai jamais compris cette convenance. Tout seul je n’avais pas à me soucier de ce genre de chose.*
"Je manque à la politesse. J’ai omis de me nommer. Je suis Ignus."

Méande entra dans l'armurerie, suivit d'Ignus. Ils se retrouvèrent dans une pièce dont les murs étaient de larges blocs de pierre grises, recouverts d'armes diverses dont l'aspect esthétique était grandement soignés. Au centre se trouvait une longue table en bois sur laquelle étaient exposées des armes de tailles plus modestes, mais tout autant travaillées. Au fond de la pièce se trouvait un comptoir en bois.

Le maître des saisons s'excusa aussitôt auprès de Méande pour l’avoir prise pour un guide demandant de l’argent en retour de son service. La jeune femme se mit à rire.

« Ben c’est rien ! Vous êtes pas d’ici, c’est normal d’avoir fait l’erreur ! »

Ignus s’inclina tout en se présentant. Méande sourit amusée par la situation. Sur cette île, personne n’avait l’habitude d’agir de cette manière, du moins pas dans l’entourage direct de la jeune femme.

« Moi c’est Méande ! »

Un grand sourire enfantin orna son visage.

« Et vous venez d’où au juste ? »

La jeune femme était curieuse de savoir sur quelle île les habitants avaient l’habitude d’user cette froide politesse avec les autres.

Je suis originaire de l'ile des saisons. Il ne s'étend pas d'avantage sur lui.

Quand le forgerons entre dans la piéce. Il deplis soigneusement le billet qu'il avait reçu et lui tend.

Il reporte son attention sur Meande
Connaitriez vous quelqu'un qui pourrais me parler de la prophétie de la Discorde?Je comptais me rendre sur l'ile du savoir une fois recupérer la dague. Sommes toutes puisque je suis ici, je devrais peut étre commencer mes recherches en vos terre.

Ignus, très peu bavard, répondit la question concernant son origine, sans rien ajouter de plus.
Puis, une femme entra dans la pièce. Elle était aussi blonde que le forgeron qu’ils avaient croisé dehors, possédait les mêmes traits caractéristiques et les mêmes yeux.
Méande s’avança vers elle, posa les coudes sur le comptoir, et regarda la jeune femme avec un grand sourire enfantin.

« Salut Méphis !
-Salut Méande. »

Après un sourire discret et amical à la jeune femme, l’armurière porta son attention sur le maître des saisons qui venait lui remettre le parchemin qu’il avait reçu. La jeune femme blonde le saisit, le lu attentivement, puis partit dans la pièce se trouvant derrière le comptoir et en revint aussitôt avec l’arme, qu’elle tendit en direction d’Ignus.

Après cela, le maître des saisons s’adressa directement à Méande, afin de savoir où il lui était possible de se renseigner sur la prophétie de la Discorde. La jeune femme le regarda avec de grands yeux étonnés, puis se mit innocemment à regarder le plafond, comme si de rien n’était.
L’armurière regarda la scène avec un air amusé.

« Tu pourrais l’emmener chez ta mère, elle saurait elle répondre à ses questions. Et puis ça te donnera l’occasion de la voir. »

Méande commença à faire la moue.

« Mouais…. »

La jeune guerrière commença à réfléchir.

« Après tout c’est peut être une bonne idée, ça me donnera l’occasion de la voir sans qu’elle veuille pour autant me faire changer de voie. »

Elle se redressa et se mit à sourire.

« Aller c’est partit ! Direction le port ! Elle habite pas ici ! »

Méande sortit aussitôt de l’armurerie, adressant un vague au revoir à Méphis, et partit vers le port.

Ignus inspecta l'arme.
Je vous remercis pour cette précieuse dague. J'en prendrait grand soin.

Il n'avait pas suivit le raisonnement des femmes. Il semblerait que Meande puisse l'amener au prés de sa mère. Elle saurait repondre à ses questions.

"Veuilliez m'excuser, j'aurais aimé pouvoir parler avec vous. Seulement mon guide semble partir sans moi. Au revoir et merci

* encore et toujours de la politesse*

Il salue Ptéros en sortant. Arrive dans la rue, il cherche rapidement le dos de Meande qui s'éloigne déjà dans la foule des passants.
*Il va me falloir courir.*
Examinant rapidement le plus rapide chemin qui le menerait jusqu'à cette péronnelle. Il evite les contactes à les passants souvent de justesse. Les années d'expériences lui ont
permis d'acquierie une certaine métrise de son corps.
Comme un soufle de vent il passe au travers des gens et fini par arriver quelque pas derriére Méande. Il reprends son souffle se contantant de suivre la jeune femme sans rien dire.

Méphis accorda un court salut à Ignus, qui se voyait contraint de rapidement filer hors de l’armurerie s’il souhaitait pouvoir suivre Méande.
Celle-ci avançait d’un pas vif en direction du port, afin d’y retrouver son embarcation. Etant contrainte de voyager de manière régulière, elle avait estimé plus judicieux de faire les frais d’une embarcation plutôt que de louer les services de matelots à chaque fois.

Lorsque le maître des Saisons la rejoint, elle était près du quai entrain de libérer son navire de la corde qui le maintenait au port.
Elle grimpa dessus, et attendit qu’Ignus en fasse de même, avant de lui donner quelques informations.

« Ma famille habite sur le continent de Lumière. On a pas beaucoup de rapport, par ce qu’on passe notre temps à se disputer pour des broutilles. Généralement j’y vais pour passer le temps, ou par contrainte. »

Malgré ses paroles peu enthousiastes sur ses relations familiales, Méande continuait d’afficher son perpétuel sourire enfantin.

« Et vous, c’est comment avec votre famille ? »

Les voiles étant descendus, le navire, de taille modeste, se mit en route en direction du port du continent de lumière.

Montant prestement sur le navire, Ignus s'étonne de la demoiselle. Le destin avait mis sur sa route une personne de resource.
Bien que ses questions incéssances l'agassé, il ne laisse rien paraitre.
La politesse veut qu'on ne froisse pas son hôte.

Ma famille n'est plus depuis longtemps. Vous avez de la chance d'avoir une endroit où il y a encore des gens qui vous aime.
La voix toujours neutre du maitre de saison s'est légerement perlée de nostalgie.Ignus esperait que le sujet en resterait là.
Reprennant son eloquence habituelle
Etes vous bonne navigatrice? L'ocean ne devrait pas étre trop démonté.

Ignus s'assoie à l'avant du bateau. Il regard l'ocean devant eux. Les vagues s'agiteront moins qu'à l'accoutumer quand leur bateau passera dans la zone.

Alors que Méande était entrain de pousser les cordes afin de se faire de la place pour s’asseoir, Ignus lui confia qu’il ne possédait plus de famille. Elle releva la tête d’un geste vif, tout en le fixant avec des yeux étonnés, la main couvrant sa bouche bée.

« Oh la boulette ! Pardon ! Si j’avais su, je vous aurais rien demandé ! »

Elle observa le maître de Saisons, espérant ne pas voir en lui trop de reproches. Mais il semblait rester fidèle à lui-même, ne montrant aucun sentiment, bien qu’elle crut percevoir un peu de tristesse en lui.

* Evidement ! Il allait pas sauter de joie non plus.. *

Elle cherchait un moyen de changer de sujet de conversation, mais il fut plus rapide qu’elle. Ignus chercha à se renseigner sur ses qualités de navigatrice. Trop ravie qu’il accepte de continuer de converser avec elle, elle sauta sur l’occasion.

« Ne vous en faîte, je suis super douée pour ça ! En fait c’est un vieil ami de mes parents qui m’a appris à me servir de ce truc (truc, désignant le bateau^^). Il était super fort ! »

Estimant qu’il valait mieux pour elle de ne poser aucune question à Ignus, elle décida donc d’occuper leur temps de voyage en parlant, et en racontant des anecdotes sur tout et rien. Elle commença donc à raconter la vie du vieux pêcheur qui lui enseigna l’art de la navigation, ainsi que celle de sa femme, qui fut pendant un temps la nourrice de Méande, puis, celle de leurs cinq enfants, des conjoints des enfants, et pour finir celle des petits enfants.

Lorsqu’elle eut enfin terminé, elle se leva et pointa le doit vers l’horizon.

« Regardez ! On arrive au port ! »

(suite au port du continent de lumière)