Prison de la cité : 10 nouveaux arrivants

Le Directeur de la prison fut réveillé avant le lever du soleil par un des gardiens qui lui apportait un message urgent. Le capitaine Henrik détennait dans le poste de garde plusieurs membres de l'équipage de la Corque-Mort qu'il souhaitait faire comparaître au plus vite. Il était d'accord. Sur le champs, il ordonna que les salles de prisons furent réservées pour ces nouveaux arrivant. Une fois lavé, il prépara, tout en déjeunant une lettre à l'attention de Phoenix, la Grande Prêtresse de la Justice qui préside les tribunaux en l'absence d'Aryagalatis. Sachant que ce dernier était pour le moment absent de la cité, c'est à elle qu'il fit parvenir sa demande.

"Grande Prêtresse de la Justice,
je viens vous annoncer mon souhait de préparer un tribunal au plus vite afin de juger 10 membres de l'équipage de la Croque-Mort que le capitaine Henrik a capturé hier dans la nuit. Je ne saurais vous rappeler à quel point il nous a été difficile de pouvoir défier cette capitaine maintenant banie du port de la Cité à cause de ses pouvoirs. Nous devons juger ses hommes aussi vite que possible afin d'éviter toute tentative d'évasion. J'espère que ce message vous contentera et que vous jugerez bon d'intervenir rapidement. N'hésitez pas à me prévenir.
Votre dévoué servant de la justice,
Directeur A. Patrius."

La lettre partie aussitôt par faucon voyageur vers sa destinatrice et le directeur attendait ses nouveaux invités.

Le temps que Phoenix reçoive le message envoyé par Patrius, le Directeur de la prison de la cité de Lumière, et qu'elle se rende sur le Continent de lumière, quelques jours s'étaient passés.
Arrivée au port, elle hésita entre se rendre à la demuere céleste, saluer les personnes présentes, ou se rendre directement à la prison. La plus sage des décisions, selon elle, était d'en savoir un peu plus sur cette affaire, et donc d'aller quérir ses réponses au^rès de Patrius.
Le bâtiment étant protégé par magie, elle se devait d'avoir le consentement de son dirigeant si elle souhaitait rentrer, car lui seul avait obtenu le pouvoir de faire entrer et sortir les êtres vivants de ce lieux.
Aussi se rendit-elle près de la large grille de fer, et d'une voix claire demanda l'autorisation.

"Patrius, moi, Phoenix, Grande Prêtresse de La Justice, demande votre autorisation afin d'entrer dans la prison de la Cité de Lumière."

A prèsent, il ne lui restait qu'à attendre que le directeur lui permette l'entrée au bâtiment.

Quelques jours seulement après l'arrivée des prisonniers, Phoenix se présenta aux portes de la prison.
Comme auparavant, une voix forte se fit entendre à l'extérieur des murs.

"Entrez Grande Prêtresse Phoenix, je vous attendais. Rejoignez-moi dans mon bureau s'il vous plait."

La grande grille se leva, laissant l'entrée libre dans la grande cours et au bâtiment central. Patrius attendait celle qui présiderait le tribunal.

La prison était un un bâtiment qui avait toujours étonnée Phoenix. A chaque fois qu'elle était passé devant, ou entré dedans, elle pensait jamais que sa fonction était d'enfermer des gens. Certes, elle n'avait jamais eu l'occasion de visiter les différents cachots, Arya l'en empêchant tout le temps. Il faut dire que les créature que lui, ainsi que ses frères et soeurs ramenaient en ce lieux n'étaient guère sympathiques à voir. Cependant, même si elle ne les avait jamais vu, Phoenix connaissait un peu l'organisation de cette partie de la prison. Lorsque l'on arrivait à l'entrée du batîment des cachots, il y avait les escaliers montant et les escaliers descendants. Certains menaient à des cachots et les autres, aux salles de tortures. Mais tous n'étaient pas vrais. Certains cachots étaient des leurres. Ils faisaient croire que, celui, celle ou ceux que l'on cherchaient étaient à l'intérieur, et une fois que l'on entrait, la porte disparaissait pour laisser un nouveau prisonnier pérrir emmurer. Quant aux fausses salles de tortures, il s'agissait de simples dispotifs qui empalaient, mutilaient, ou démembraient la personne qui avait le malheur d'entrer dans cette pièce. Ces fausses salles et cachots étaient disséminés autant en haut que en bas. Les étages ont été conçu afin "d'accueillir" des prisonniers selon leur importance, c'est-à dire que les plus dangereux étaient générallement enfermés dans les cachots au sous-sol, exceptés ceux qui avaient une peure de la lumière.

La voix du directeur, invitant Phoenix à entrer, la sortie de ses pensées. Elle attendit que la grille se leva pour avancer, tout en répondant à son "hôte".

"Très bien, j'arrive!"

La jeune femme avança dans l'allée menant au bâtiment d'accueil. C'est ainsi que l'on avait appelé le lieux où les visiteurs, qui avaient été invités à entrer, se rendaient pour se rendre auprès de la personne qui l'avait convié. Ce bâtiment comprenait tous les bureaux des personnels administratif, ainsi que des petits appartements aménagés pour ceux qui travaillaient ce lieux, ainsi que pour leur famille. Il y avait quelques pièces en plus, mais Phoenix n'avait jamais été autorisée à entrer dedans. Il faut dire que la dernière fois qu'elle avait eu l'occasion de faire le tour du bâtiment, elle était une petite fille. Elle avait vécu là un moment, avec le précédent Directeur de la prison. Arya ne pouvant s'occuper d'elle, il lui en avait confié la garde temporaire. De cette période, elle ne souvenait que des enfants des autres gardiens, avec lesquels elle jouait à l'avant du bâtiment. Une petite coure y avait été aménagée, ainsi qu'un jardin avec arbres, fleurs et bosquet. Le lieux ne ressemblait pas vraiment à une prison pour ceux qui vivaient là de leur plein grès.
Phoenix avait traversée l'allée, et entra à présent dans le bâtiment d'accueil en poussan la lourde porte de bois sculptée. Elle monta les escalier et frappa à la porte, sur laquelle était inscrit "Directeur de la Prison". Puis, elle la poussa et entra dans la pièce.

"Bonjour Monsieur le Directeur."

Pheonix arriva quelques minutes plus tard dans le bureau du directeur. Il entendit frapper, répondit alors directement "entrez" et se leva de derrière son bureau pour accueillir la représentante de la justice pour cette affaire.

"Soyez le bienvenue Prêtresse Phoenix, asseyez-vous je vous en prie."

Il désigna un lourd fauteuil en cuire placé en face de lui, légèrement de biais, devant son bureau. Ce dernière était remplit de paperasse, le dossier entier de La Croque-Mort.

"Souhaitez-vous boire quelque chose ?"

Un petit bar était aménager dans un coin de la pièce, offrant boissons alcoolisées ou non à qui le souhaitait. Il attendit la réponse de la jeune femme avant de la servir ou de se rasseoir.

"J'espère ne pas vous avoir dérangé dans une affaire plus urgente Grande Prêtresse. Sachant qu'Aryagalatis n'était pas là, j'ai souhaité faire appel à vous plutôt qu'à un de vos représentant présents au château. Vous savez comme moi à quel point nous souhaitons capturer la capitaine de cette équipage, et je voulais un juge connaissant sur le bout des doigts cette affaire pour ne laisser passer aucun détail."

Il sourit en la regardant. Patrius avait reprit le poste de directeur de cette prison récemment, suite à la mort de son prédécesseur. Il avait déjà eut quelques occasions de collaborer avec cette jeune femme qu'il admirait car elle représentait tout ce en quoi il croyait : la justice. Il se flattait aussi de temps en temps à la considérer comme sa propre fille qui aurait du avoir son âge si elle n'avait pas été tuée avec sa mère lors d'un raide mortel sur l'Ile Désertique.
Une pointe de nostalgie éclaira son vieux regard lorsqu'il prit de nouveau la parole.

"Je vous ai fait préparer vos appartements habituels pour que vous puissiez être à votre aise tout le long de la procédure. Souhaitez-vous relire tout le dossier de l'affaire ? Je peux vous le faire amener si vous voulez."

Il tapotta les piles épaisses sur son bureau.

Dès qu'elle entendit la voix du Directeur de la prison lui donnant son accord pour entrer, Phoenix s'exécuta. A peine eut-elle passé la pes de la porte qu'une vague de souvenirs nostalgiques fit irruption dans son esprit. Bien que ce battîment, hautement respecté par la cité de Lumière, eut changé de directeur, le lieu n'avait quasiment pas changé.

Patrius lui souhaita la bienvenue, et lui demanda de s'asseoire. Elle prit place dans le fauteuil, pendant qu'il proposait quelque chose à boire, ce à quoi elle répondit par la négative.
Suite aux politesses habituelles, la conversation sérieuse débuta. Il s'agissait de condamner l'équipage pirate appartenant à la Croque-Mort. Phoenix n'avait jamais eu de ressentit envers les pirates, à l'exception de ceux qui s'approchaient d'un peu trop prés du Continent de Lumière dans le but de le piller. Chose qu'elle ne comprenait pas. Pour elle, tout ce qui représentait richesses démesurée et bagares se trouvaient davantage vers les Terres Obscure, alors pourquoi s'en prendre aux villes du Continent de Lumière, si ce n'est par pure méchanceté? Il était donc de son devoir de la punir.

Phoenix écouta attentivement le discours de Patrius. Elle sentit un pointe de tristesse dans ses yeux, et supposa qu'il devait à nouveau songer à la perte de sa fille. Un sourire plein de chaleur et de compréhension vint animer ses lèvres qui n'avait rien exprimé jusque là.

Le Directeur lui proposa ensuite de lui offrir l'hospitalité dans les appartements qu'elle occupait auparavant, ce qu'elle accepta.

"Je vous remercie de m'accueillir ainsi. Et en fette, j'aimerai avoir le dossier afin de le relir et de pouvoir prendre en compte tous les éléments. Pourriez-vous le faire porter dans ma chambre s'il vous plaît? Je souhaite pouvoir faire condamner au plus vite cette bande de pirates. Connaissez-vous déjà la date du procès?"

Patrius accueillit plus que convenablement Phoenix en ses lieux. Il la considérait comme sa fille, depuis bien longtemps et cela même avant la mort de son propre enfant, assassinée lors qu'un raid pirate sur la côté, justement mené par la Corque-Mort.
La chaleur de son sourire redonna force et confiance au directeur de la prison qui essayait tant bien que mal de ne pas tourner cette affaire en affaire personelle.
Alors que la jeune femme avait refuser de boire ou de manger quoique se soit, mais accepter le logis dans les appartements qui lui sont réservés, Patrius aquiesca d'un signe de tête avant qu'elle ne lui demande la date du procés.

"Voyons Prêtresse Phoenix, c'est bien normal. Et à mon âge, j'avoue que je suis bien heureux de retrouver un peu votre compagnie, même si c'est pour une histoire aussi noire que celle-ci."

Voyant qu'elle désirait lire le rapport complet, Patrius commença à rassembler quelques papiers épars et des blocs de notes reliés sur son bureau.

"Je vous ferez amener tout ceci une fois que j'aurais réunis la totalité. Il manque encore deux trois petites choses encore dans les casiers. Mais si vous saouhaitez dejà commencer à lire, en voilà la majeure partie."

Il poussa le tas qu'il venait de faire jusqu'au bord du bureau pour que Phoenix puisse les attrapper.

"pour ce qui est de la date du procés, je vous laisse un peu de temps pour analyser tous les actes pour lesquels ils se sont rendus coupables afin que votre jugement soit juste, mais j'aimerai qu'il se fasse au plus vite. Est-ce que dans une semaine au plus tard, cela vous conviendrait ?"

Phoenix essayait, tant bien que mal, de cacher de son plaisir d'être présente en ce lieu. Cette histoire lui offrait l'occasion de prouver a valeur, de retourner dans cet endroit pleins de souvenirs d'enfance, d'avoir l'occasion de revoir Patrius, malgré leur emploi du temps chargé, et surtout de retirer cette affaire au Directeur de la Prison en la prenant en charge. Elle avait lu un jour que pour étudier correctement quelque chose il ne fallait pas aimer cette chose en question car cela pouvait fausser le jugement. Elle trouva ceci stupide. Il fallait aimer ce que l'on étudiait, mais prendre garde à ce qui lui est lier. Le Directeur était impliqué personnellement dans cette affaire, il ne pouvait donc être totalement impartial. La mort de sa fille entraînait plus un désire de vengeance que de justice, et c'est ce dont il fallait se méfier.
Phoenix avait bien trop d'affection pour cet homme pour le laisser compromettre son poste en faisant quelque chose d'irraisonné. Elle estimait être là pour condamner et pour sauver.

Après lui avoir confessé d'être heureux d'avoir un peu de compagnie, Patrius lui proposa de consulter une partie du dossier déjà présente dans son bureau, le reste devant être regrouppé avant de gagner les mains de la Grande Prêtresse de la Justice.
La jeune femme saisissa doucement les papiers et les garda sur ses genoux le temps de la conversation. pendant ce temps, le Directeur lui expliqua la situation quant à la date du procès. Il proposait que cela se déroule la semaine prochaine. Phoenix ne savait si elle en était réellement capable, mais elle ne pouvait se répondre par autre chose que l'affirmitif. Après tout, plus vite ces pirates seront condamnés, plus vite le coeur du vieil homme se sentirait apaisé.

"Oui.... oui, dans une semaine se sera parfait. Vous pouvez compter sur moi!"

Après quoi, la jeune femme attendit de voir si Patrius avait autre chose à lui dire, sinon, elle gagnerait ses appartements pour étudier le dossier, en attandant le souper.

Patrius regardait Phoenix alors qu'elle récupérait les papiers sur son bureau. Ce simple geste sembla lui ôter un poid dans la poitrine et il lui en serait reconnaissant pour le reste de sa vie. Soulagé, il s'appuya dans le fond de son siège, l'air légèrement abattu.
Phoenix accepta de prendre en charge le dossier sur une semaine. Pour lui, le délais ne semblait pas si court que ça, connaissant les capacités de la Grande Prêtresse de la Justice, il lui accordait toute sa confiance et savait pertinamment, qu'elle y arriverait.

"Merci Phoenix. Je sais que je peux compter sur vous. Je vous ferez parvenir dans la soirée le reste des documents."

Le dirigeant de la prison se leva lentement de son fauteuil, s'appuyant sur le bord de son bureau et sourit à son invité.

"Voulez-vous dîner avec moi ce soir ? Ou si vous préférez, je peux vous faire apporter votre repas dans vos appartement si vous souhaitez pouvoir tout étudier au plus vite."

Il dépassa son bureau et alla ouvrir la porte.

"Dans tous les cas, je serai ravi de vous avoir pour le dîner." Il lui sourit avant qu'elle ne s'en aille. "Je vais chercher sur le champs ce qui vous manque, on vous les apportera. Mais ne travaillez pas trop quand même."

Après avoir reçu les remerciements de Patrius, contre sa promesse d’étudier le dossier de l’équipage de la Croque-mort, Phoenix songea un instant à quitter de suite le bureau du Directeur de la Prison. Une grande quantité de travail l’attendait, elle ne devait perdre aucune des minutes du temps impartit qui lui restait. Elle se leva de son fauteuil, et s’aperçu que le Directeur était entrain de faire de même. Mais il avait un objectif différent du sien. Il souhaitait lui proposer sa compagnie pour dîner ce soir.
Le visage de la jeune femme prit aussitôt une expression étrange. Dans son esprit tout était bouleversé. Elle souhaitait plu que tout que justice se fasse et que ceux qui méritaient de terminer leurs jours en prison trouvent leur place en lieu. Cependant, le vieux Patrius avait toujours fait preuve d’une grande gentillesse à son égard, et sa compagnie était fort agréable. Dîner avec lui pouvait être l’occasion de se rappeler de vieux souvenirs.
Elle ne savait que faire, et l’hésitation, nettement perceptible sur son visage, commençait à envahir tout son corps. Petit à petit, elle se mit à balancer ses épaules d’un coté, puis de l’autre.

*Je me demande ce que je devrais faire… une semaine c’est court… mais ce n’est pas une soirée qui changera quoi que ce soit…. Et ce n’est pas comme si j’étais fatiguée, je suis en pleine forme après tout, je peux bien me coucher un peu tard… *

« Oui ! C’est d’accord ! Retrouvons-nous pour manger ensemble ce soir ! »

L’enthousiasme de la jeune femme, vivement exprimé, dû se contenir quelque peu. En acceptant cette invitation, elle se contraignait à passer une nuit blanche pour être sûre d’avoir tout terminer à temps.

Après que Patrius eu lancé son invitation à dîner, il ne fallut pas longtemps à Phoenix pour montrer des signes de désaroi, signalant sa lutte intérieure. Le vieil homme comprit immédiatement, car il la connaissait aussi bien que si c'était sa fille. il tenta alors de la rassurer.

"Nous parlerons de l'affaire si vous voulez, comme cela, vous n'aurez pas perdu votre temps et je pourrais vous aider si vous avez des questions."

Si tôt après, la jeune prêtresse de la justice accepta son invitation avec enthousiasme. Le viel homme sourit de toutes ses dents, impatient de passer un agréable moment avec cette jeune femme qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Sur ce, il la salua pour la libérer si elle souhaitait commencer à travailler immédiatement, tout en lui disant de ne pas s'inquiéter pour l'horaire du repas, un garde viendrait la chercher. Sachant que Phoenix connaissait cet endroit comme sa poche, il la laissa retrouver le chemin de ses appartements pendant que lui irait récupérer les documents manquants.
Il se dirigea jusqu'à la salle des archives et grimpa quelques marches vers les rayons des affaires les plus récentes. Son vieux doigts passait avec respect sur la tranche des livres et parchemins, jusqu'à ce qu'il tombe sur ceux qu'il cherchait. Une pile de parchemin et de carnets de notes avait été reliés entre eux par de la corde et scéllé avec le sceau du directeur de la prison. Une petite étiquette y était accrochée sur laquelle on pouvait lire : "Affaire Croque Mort, an 11202, Tome VI". Le viel homme tira les affaires d'un geste plein de douceur et soupira alors que de mauvais souvenirs refirent surface. D'une faible voix il murmura dans la grande salle, tout en tenant contre son coeur les précieux papiers.

"Soyez juste Phoenix..."

Le directeur ferma les yeux quelques instants puis sortit de la pièce. Devant la porte, un garde l'attendait patiemment. Il lui tendit le lot de documents.

"Amenez ceci directement à la Grande Prêtresse de la Justice s'il vous plaît. Elle se trouve dans ses appartements.
-Bien sûr directeur.
-Merci."

Le garde tourna les talons, laissant le vieil homme seul avec ses pensées.

Quelques minutes après que Phoenix se fut installée dans ses appartements, l'on frappa à sa porte. Lorsque la prêtresse l'ouvrirait, elle verrait le garde apportant les documents nécessaires à son études.

"Le directeur m'a demandé de vous apporter ceci."

Il remit les pièces du procés à la prêtresse et se retira après l'avoir salué.
Dans les documents que venait de récupérer Phoenix se trouvaient : un bref historique du passé de Meije, idem pour la vie de ses parents, et un grand nombre de témoignages de personnes ayant eut affaire à elle en tant que survivants ou simple victime, ainsi que celui du Capitaine Henrik, qui avait connu Meije de manière assez intime.
C'était lui qui avait mené les prisonniers en ces lieux, et Patrius l'avait affecté ici quelques temps, au cas où ils auraient besoin de sa présence au procés.

Après avoir reçue la promesse, du Directeur de la prison, qu’ils converseraient du sujet qui les préoccupe tant, Phoenix consentit avec une réelle joie à dîner en sa compagnie le soir même. Elle quitta le bureau d’un pas léger et gagna ses anciens appartements.
L’égalité ayant une place de toute première importance dans la Cité de Lumière, les logements des dirigeants de la Prison et ceux des gardes et de leur famille étaient mélangés au même étage. Point de hiérarchie visible dans cette partie du bâtiment.
Phoenix repensa à toutes ces années qu’elle vécue ici. Et sans s’n rendre compte, ses pas l’avaient menés machinalement dans la chambre qu’elle occupait étant enfant, puis adolescente. Elle poussa lentement la porte, un sourire aux lèvres, et découvrit avec plaisir les objets qu’elle avait laissé dans cette pièce. Un léger rire amusé s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle aperçu de toutes ces choses qui la séparaient de son enfance et adolescence.
Son lit était occupé par une peluche en forme de licorne, et une en forme de phœnix. Sur une étagère reposaient des poupées aux allures d’elfes, de faunes, et de fées, attendant patiemment que le retour de leur propriétaire. Au-dessus de son bureau, on retrouvait des portraits des célébrités de l’époque : un groupe de musicien venant de l’île de la Technologie, un groupe de bardes natif de l’île anthropomorphe, ainsi qu’un portrait d’un grand comédien de l’île Désertique, plus connu à l’époque pour sa beauté que pour son jeu de scène.
Ses yeux se levèrent au plafond, et elle aperçu le portrait d’Aryagalatis, placé juste au-dessus de son lit.
Elle songea alors qu’il était grand temps pour elle de changer la décoration de sa chambre et, hormis le portrait de La Justice, le reste serait donné ou jeté.
Sa rêverie prit fin lorsque l’on frappa à sa porte. Elle ouvrit aussitôt la porte et aperçu le garde lui offrant les documents nécessaire pour son travail. Ne souhaitant point perdre en crédibilité, elle prit grand soin d’à peine entrouvrir la porte, sortit sur le palier, et prit les pièces servant à constituer son dossier pour le procès.

« Merci. Au revoir. »

Elle rentra de la même manière qu’elle apparue, mais à reculons. Une fois qu’elle eut déposé tous les documents sur son bureau, Phoenix entreprit de les lire avec grande attention, jusqu’à ce qu’on l’appellerait pour le dîner.

Une fois que le garde eut récupéré et amené les documents indispensables à Phoenix pour prendre connaissance de toute l'affaire Croque Mort, Patrius, las pas les tristes pensées qui avaient envahies son esprit, s'était rendu dans ses appartements. Assis sur un vieux canapé de cuir vert vieilli, il regardait par la fenêtre, bourrant sa pipe de tabac. Juste derrière lui, au mur, était accroché un magnifique protrait de sa fille, réalisé quelques semaines avant sa mort. En temps normal il aimait plonger ses yeux dans les siens, il y trouvait du réconfort. Mais aujourd'hui, avec cette histoire, ses beaux yeux verts ne lui inspiraient que mélancolie. Ils préféra alors regarder la lumière du dehors diminuer doucement en essayant de libérer son esprit.

Pendant ce temps, le garde avait frappé à la porte des appartements de Phoenix afin de lui apporter ses documents. Elle avait ouvert timidement, de manière à ce que le garde ne vit pas tous les objets de son enfance entreposés un peu partout. Sans se soucier le moins du monde de l'intérieur de la chambre d'une dame, le garde salua Phoenix et s'en alla poliment et immédiatement vers ses propres appartements.

Quelques heures après que la prêtresse de la justice eut commencer ses lectures sérieuses, ont frappa de nouveau à sa porte. Cette fois-ci, c'était une femme aux allures nobles mais vétue d'habits très simple. Certainement une des femmes des gardes à qui l'on avait confié la tâche de venir la chercher.

"Patrius vous attend dans la salle à manger Prêtresse Phoenix. Souhaitez-vous que je vous y conduise ?"

La dame attendit que la prêtresse fut prête pour repartir dans les dédales de la prison de la Cité de Lumière. Après quelques détours elles arrivèrent devant la porte des appartements de Patrius. Le dîner serait servit ici, dans un endroit calme, où Phoenix et Patrius pourraient discuter sans se soucier des gens autour. La porte s'ouvrit doucement et de l'autre côté une grande table avait été dressée pour deux personnes. Des chandeliers avaient été allumés malgré que le soleil soit encore haut, les assiettes, couverts et verres étaient en place, tout comme Patrius qui attendait, toujours avec sa pipe. Lorsqu'il apperçut Phoenix, il se leva et fit signe à la prêtresse de s'asseoir.

"Ah vous voici! Asseillez-vous Phoenix, je vous en prie."

Une fois qu'elle fut assise, il en fit de même et sourit.

"Avez-vous eu le temps de commencer à étudier un petit peu ? OU souhaiteriez-vous que nous discutions d'autres choses ?"