La capture de Dagnir

(Suite du message du port)

La tornade créée par Una traversa le port jusqu’à parvenir au chemin qui menait au château de l’obscurité. Rapidement, elle, Wanda et Orgar parvinrent à l’intérieur du château. La Luxure fit disparaître la tornade, emprunta les escaliers et se rendit aussitôt au premier étage.
Elle n’avait pas aperçu l’aigle, il semblerait, selon toute évidence qu’il ait regagné le royaume maudit (précision envoyée par Fart'h!). Qu’importe , sa rage décuplant sa puissance, qui était déjà suffisamment importante pour exécuter le sort, elle parviendrait sans mal à le ramener à ses cotés.
Elle entra dans la salle la plus importante, la salle au tableau. Cette pièce était entièrement vide de tout mobilier, seuls les tableaux et toiles vides accrochés au mur permettaient l’apport d’une légère « décoration ». Ce lieu n’était rien d’autre que l’espace où était gardés précieusement les objets de valeur appartenant à la « famille ». On pouvait remarquer sur la droite trois toiles vides mises en valeur. C’est dans celles-ci qu’avaient été enfermés les trois objets sacrés qu’ils possédaient.

La Luxure se plaça devant une large toile noire, encadrée par des bordures dorées. Elle inspira profondément, tout en fermant les yeux, et tenta de chasser la colère et de faire le vide dans son esprit. Peu à peu sa magie démoniaque, cherchant au plus profond de son âme la noirceur de ses sentiments et les ténèbres.
Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement et une légère fumée noire en sortit dans un souffle. Elle donna l’ordre de partir à la recherche de l’âme de Dagnir, au royaume maudit, et de l’emmener ici. La fumée noire se dispersa au travers de la pièce.
Una garda les yeux fermés, et se laissa tomber sur le sol. Le temps passa et lorsqu’elle les rouvrit elle aperçue une sphère de fumée noire contenant un oiseau, qui n’était autre que le frère de Fart’h.
La Luxure se mit à sourire.

« Je ne ferais rien contre toi. Après tout je n’en ais aucune raison. La preuve, je vais te laisser deux minutes pour le prévenir si tu le peux. Je veux offrire à ton cher frère une petite leçon. »

Una cligna des yeux, et la sphère entra dans la toile, qui était autrefois vide. A présent l’on pouvait apercevoir un magnifique aigle prisonnier à l’intérieur.
Una passa sa main devant la toile. Seule elle pouvait ouvrire le passage qui permettrait la libération de Dagnir.
Elle fit un petit signe de la main à l’aigle, puis sortit de la pièce, regagnant sa chambre.

Tout le long de son trajet, Fart'h n'a pas cesser de se demander ce qu'il avait bien pu faire pour que cela arrive. Dagnir était bien au château... Il avait surement du offencer une des personnes présente avec lui en quête.
La demeure du mal était à présent en vue, et l'appel au secours de son frère se faisait plus poignant au fur et à mesure qu'il avancait.

Devant lui s'étendait maintenant le lourd pont de pierre qui menait à l'entrée du château. Il posa ses pieds au sol et commenca d'avancer lentement. Tout autour du pont se s'étendait un profond précipice, sur lequel il posa ses yeux quelques instants. Puis il continua d'avancer. Une fois que la lourde voute d'entrée fut passée, il arriva dans la cours intérieure peuplée de divers gadiens. Ces derniers le laissèrent passer sans soucis, l'ayant reconnu et sachant que ses intentions n'étaient pas hostiles.

*C'est étrange, je pénètre ici beaucoup plus facilement que ce que j'aurai pensé... Ils doivent certainement m'attendre.*

Déterminé, il poussa les lourdes portes d'entrées, suivant toujours son instinct et les appels de son frère. Ceux ci venaient du premier étage. Il gravit alors les marches une à une lorsqu'il recut un message de son frère.

*Fart'h! Une femme! Une femme m'a enfermé dans un tableau! Une comme je les déteste!*

Fart'h s'arréta net dans les escaliers.

*Enfermé dans un tableau ? Comment...*

Il fallait agir vite, les questions attendraient. Dagnir détestait les femmes, surtout celle qui aguichaient les hommes et ne s'habillaient pas convenablement.

"Una..."

Il continua d'avancer en direction de la salle des tableaux. Il n'en était plus très loin. Il décida alors de prévenir Una car si c'était bien elle qui avait enfermé son frère, seule elle pouvait l'en sortir. Il utilisa alors son don de télépathie pour l'appeler, car c'était surement lui qu'elle attendait.

*Je suis au château... Non loin de l'endroit où se trouve mon frère... Je ne sais pas ce qu'il s'est passer mais si mon frère est enfermait ici c'est qu'il y a bien une raison.*

Alors qu'il finissait sa phrase, la porte de la pièce qui renfermait son frère se trouvait devant lui. Il posa la main sur la poignée, et dans un faible grincement, une salle vide aux murs recouverts de tableau s'offrit petit à petit aux yeux du souverain. Il avancait, le coeur battant, recherchant celui où était enfermé son frère.

Wanda avait laissé sa sœur s’occupé du sal boulot. Elle était parvenue à influencer sa colère de manière à obtenir ce qu’elle voulait. A présent elle montait les escaliers qui la menèrent au deuxième étage, là où se trouvaient les chambres, et plus particulièrement la sienne. Elle avançait le pas léger, jusqu’à parvenir devant sa porte, qu’elle ouvrit. Cette pièce, qui lui avait été attribuée, n’avait pas changé depuis la dernière fois. Elle fut soulagée de constater que, malgré son absence, le nettoyage de la pièce avait été respecté. Il manquait toutefois quelque chose d’important à ses yeux.

« Milly ! Où es-tu ? Je suis là, montre-toi tout de suite ! »

Une petite fille blonde, qui semblait âgée de six ans à peine, sortit de derrière les rideaux. Wanda lui jeta un regard mêlé d’intrigue et de dédain.

« Qu’est ce que tu faisais derrière les rideaux ?
-rien. »

Wanda haussa les épaules, après tout ce que faisaient les autres ne l’intéressait pas vraiment, c’était plutôt ce qu’il possédait qui éveillait son attention. Elle tendit son bras en direction de la petite fille, qui venait de reprendre sa forme de souris blanche. Puis elle se baissa et celle-ci monta sur son épaule.

« Ma petite Milly, un nouveau jeu très amusant nous attend. J’ai hâte de voir les autres perdre. »

Wanda s’occupa à régler quelques affaires dans sa chambre, lorsqu’elle aperçue de sa fenêtre le souverain du royaume maudit entrer dans le château.

« Tiens donc, il semblerait que notre sotte de service a réussi son petit tour. Allons nous divertir un peu. »

Elle sortit de la pièce, et descendit les escaliers, afin de se rendre au premier étage. Il était logique qu’il se rende dans la salle des tableaux, puisque c’était en ce lieu que se trouvait son frère. Elle avança, la démarche sure d’elle, tout autant que son regard.
Elle parvint à l’entrée de la salle des tableaux, alors que Fart’h s’y trouvait déjà entrain de rechercher Dagnir.

« Alors on vient chercher son piaf ? »

Wanda se tenait légèrement penchée contre le mur, les bras et les jambes croisées. Son sourire cruel reflétait parfaitement son amusement.
Elle avança la tête afin de montrer la grande toile du fond.

« Tiens il est là-bas. »

Son sourire s’élargit davantage.

« A ton avis elle va te demander quoi Una en échange ? De coucher avec toi ? Ou bien un peu de cervelle afin de combler le vide sidéral de sa petite tête ? »

Wanda se mit à rire.

« Remarque je suis pas sur que tu es grand chose à lui apporter question intelligence, tu as laissé passer la seule occasion de voir ton souhait se réaliser. C’est trop bête hein ! »

L’Envi sortit de la pièce tout en explosant de rire.

Alors que Una attendait dans sa chambre, sur son lit, la venue du souverain, elle tentait désespérément de calmer la colère qu’elle ressentait en vers lui. Comment avait-il pu la traiter de la sorte, elle, qui représentait le désire-même. Des larmes de rages coulèrent sur sa joue, jusqu’à ce qu’elle reçoive l’appel de Fart’h.
La jeune femme se calma et lui répondit.

*Je suis dans ma chambre. C’est ici que vous devrez aller si vous souhaitez revoir un jour votre frère hors du tableau. Je vous attends. C’est au deuxième étage, la seconde porte à gauche. *

Una se leva de son lit, et se dirigea vers son armoire. Elle n’avait pas encore prit le temps de se débarrasser de ses vêtements de quêtes qui avaient été totalement abîmés par les épreuves qu’elle avait subi. En peu de temps, elle se déshabilla, jeta ses affaires sur une chaise, et enfila une tenue légère et transparente, comme à son habitude. Elle jeta ses chaussures, dont elle ne se souvenait plus très bien comment les talons ont été cassés, et se rassit sur son lit, pieds nus, le dos contre le mur et une jambe repliée sur elle.

Fart'h venait pour la seconde fois de découvrir le caractère hautain de Wanda.

*Il y a un air de déjà vu chez cette femme...*

Il serra les dents lorsque l'Envie traita son frère de "Piaf", il devait se contrôler pour ne pas refaire ce qu'il avait déjà fait auparavant et ce qui lui couta d'être dans cette situation . Lorsque Wanda lui indiqua où se trouver Dagnir, il tourna vivement la tête et appercut le tableau, au fond de la salle.

Il ne put bouger, restant sous le choc des deux nouvelles qu'il venait d'avoir. La première, son frère était resté un aigle. Il avait été enfermé sous cette forme, donc il n'avait pas réussit à exaucer son souhait. Mais le pire, fut lorsque l'Envie lui jeta sa dernière phrase "tu as laissé passer la seule occasion de voir ton souhait se réaliser".
Alors il avait carrement échouer... Alors que son souhait aurait pu être réaliser. Il a était faible, faible d'esprit. Alors que Wanda sortait de la pièce en riant, Fart'h ne cessait de fixer le tableau.

"J'ai tout gaché... Mais comment...Je ne me souviens pas... Dagnir...Pardonne-moi..."

Il avai courut vers son frère, semblable à une oeuvre d'art. Il faisait courir ses doigts le long des grains de la toile, dessinant le contour de l'aigle géant qui se trouvait à l'intérieur. Le regard déterminé il s'adressa une nouvelle fois à lui avant de tourner les talons.
"Je vais te sortir de là ! "

Una avait formulé sa réponse, et attendait Fart'h dans sa chambre. Cela ne présageait rien de bon. Lui qui avait éviter à tout prix de tenir sa parole sur une certaine promesse, il allait se retrouver seul avec la Luxure dans sa chambre. Après tout, peut-être auraitè-elle décider de vouloir autre chose que lui...

Il sortit alors de la pièce, jettant un dernier regard à Anfoglith avant de fermer la porte.

Il regarda autour de lui, et prit les escaliers qui se dirigeaient vers l'étage supérieur. Devant lui se trouvaient maintenant toutes les portes des chambres des habitants du château. Il se tourna vers la gauche, et s'arréta devant la deuxième, comme le lui avait indiquer Una.
Quelques secondes passèrent avant qu'il ne décide de rentrer. Il tourna lentement la poignée, de manière à ce que la Luxure eut le temps de comprendre qu'il était là. Alors que la porte s'ouvrait, il s'adressa à elle doucement.

"Je suppose que vous m'attendiez..."

Il parcourut la pièce du regard et appercut la luxure dans une pause aguichante comme à son habitude installée sur son lit. Fart'h n'avait eut le temps de changer de tenue, tout avait été fait avec précipitation. Il arrivait les cheveux détachés, sans chemise et dans son pantalon de toile. Seul le sang avait était lavé par son voayge au dessus des eaux. Il lanca un regard à Una qui semblait lui en vouloir. Il essaya une dernière fois de se souvenir de ce qui c'était passé mais rien ne venait... Plusieurs minutes passèrent alors avant qu'il ne se décide à parler.

"Je n'ai aucune excuse pour ce qui a pu se produire. Même si je ne me souviens de rien lorsque Le Pouvoir s'empare de moi, si vous en êtes venue à enlever Anfoglith, c'est que j'ai du commetre une grave erreure. Je sais que l'atteinte que j'ai pu vous faire, ne s'effacera pas par de simples excuses. J'offrirai ce que vous souhaitez en réparation du tort que j'ai pu vous causer et récupérer Anfoglith..."

Il appuya son offre par une légère courbette, et regarda fixement Una en attendant sa réponse. Il était prêt à tout faire pour récupérer Dagnir. Il accepterai surement toutes les proposition que lui demanderai Una, et lui offrirait son corps pour toute remontrances physique qui calmerait sa colère.

Una était resté stoïque lorsque le souverain avait pénétré dans sa chambre. Son regard était perdu au loin. Elle écoutait, sans rien faire ni dire, le souverain lui présenter une vague explication et lui proposer ce qu'elle désirait en échange de la libération de Dagnir.
La Luxure resta immobile pendant deux ou trois minutes, le visage en direction de la fenêtre qui se trouvait en face de son lit à baldaquin sur lequel elle reposait.
Les premiers mots qu'elle prononça, lentement, fut les paroles, répétées, de celles du souverain.

" Je n'ai aucune excuse pour ce qui a pu se produire. "

Elle se tourna vers lui. Son visage refletait parfaitement la rage qu'elle ressentait en un tel moment. Ses dents ses serrèrent les unes contre les autres. Soudain elle se saisit de l'oreiller et l'envoya à la figure du souverain.

" Et bien vous pourriez au moins en présentez des excuses, pour commencer ! Quand je pense à ce que j'ai du subir et que vous, vous n'avez comme excuses que le faite que vous ne vous souveniez pas de ce que vous m'avez fait ! "

La Luxure se tourna davantage vers le souverain, se mettant à genou sur le bord du lit, se tenant face à lui, tout en se penchant légèrement vers lui.

" Et bien dans ce cas je vous conseil de bien réfléchir et de trouver ce que vous m'avez fait dans le splus brefs délais si vous souhaitez retrouver votre cher frère intacte. "

Elle redressa, lançant un regard plein de haine au souverain.

" Et je suppose que vous étiez prêt à m'offrire ce que vous m'avez toujours refusé, c'est à dire une nuit avec vous. Ça ne servirait à rien. "

Elle se pencha et approcha son visage le plus prêt possible du souverain.

" Ne l'oubliez pas, je suis la Luxure. Je pourrais inspiré ce pêcher en vous à tel point que vous accorderiez autant de passion qu'à votre cher et me ferais l'amour autant que je le souhaiterais. "

Son visage se recula. C'était la peine à présent que l'on pouvait lire sur ses traits.

" Et pourtant je ne l'ais jamais fait . Vous avez du vous en rendre compte, même pour cela, vous ne m'aviez jamais remercié. Alors que j'avais en ma possession le pouvoir de vous faire plier à tous mes désirs. "

Una resta immobile sur le lit. Son visage plein de peine reprit aussitôt l'apparence de la colère.

" Vous nous méprisez, mais vous l'êtes bien plus que nous ! "

Una n'avait rien dit à son entrée, et se contentait de regardait par la fenêtre. Il avait tourné la tête dans la même direction voir s'il se déroulait quelque chose par là bas, mais la Luxure semblait absorbée les yeux dans le vide. A ce moment, un choc le fit reculer d'un pas, et il rattrapa l'oreiller que venait de lui lancer Una à la figure. Son regard se posa vaguement sur l'objet qu'il venait de prendre dans la figure avant de retourner vers le visage d'Una marqué par la colère. Il écouta sans rien dire ce qu'elle lui reprochait, peut-être cela allait l'éclairer dans ses souvenirs mais elle ne lui fut d'aucune aide.

"C'est vrai vous avez raison. Veuillez pardonner mes écarts, et croyez-moi. Je vous assure que je ne me souviens plus ce qui a bien pu arriver une fois que nous avons réveiller l'Envie. Si je suis devenu...Comment dire...Différent, en utilisant mes pouvoirs, je commence à comprendre... Dans ma famille on appelle ca "le Mal de la Malédiction"... Je ne sais pas en quoi ca consiste mais tout ce que je sais c'est que quand cela m'arrive, je ne me souviens plus de rien... Je me rappelle de l'instant où l'Enviest sortie de son tombeau , puis j'étais seul sur une plage... "

Il fit une petite pause espérant qu'Una ne prendrait pas trop ca à la légère.

"Mais il y a un moyen pour que je me rappelle de ce qu'il s'est passé. Pour cela, vous devez accepter que je parcours votre mémoire et y lise vos souvenirs concernant ce moment... "

C'était le seul moyen de procéder si Una voulait réellement que Fart'h sache ce qui s'était passé.
Il attendit alors qu'elle lui donne sa réponse. Pendant ce temps, il s'était rapproché du lit pour y reposer l'oreiller, un peu plus loin d'Una pour pas qu'elle ne prenne ce geste comme une agression et recula de nouveau.

Fart’h proposa à une solution afin qu’il puisse se souvenir les actes et les paroles qu’il avait produit lorsqu’il s’était retrouvé sous l’emprise de la colère. Una le dévisagea avec le même regard hautain que son frère avait l’habitude de faire. Puis elle baissa la tête et se mit à réfléchir. Il y avait du pour et du contre à permettre un tel agissement.
Finalement elle releva son visage et plongea son regard noir dans celui du souverain.

« Très bien. Je vais vous le permettre. »

Elle approcha son visage de celui du souverain. Les marques de la rage creusées son visage, tout en le rendant inhumain.

« Mais je vous préviens, si vous vous permettez de remonter plus loin dans mon passé, je peux vous assurer que vous assisterez à la torture et à la mort de votre frère sans rien pouvoir faire. »

Elle se redressa fièrement.

« N’oubliez pas que je suis une femme de parole, et que je tiendrais tout particulièrement cette promesse si vous vous permettez le moindre écart. »

La Luxure se plaça de façon plus confortable, laissant ses jambes aller contre le lit et ses pieds nus sur le sol. Se tenant bien droite, elle se mit à clore ses paupières.

« Très bien allons-y. »

Fart'h encaissait sans rien dire les agissements et expressions mécontentes d'Una.
Après avoir réfléchit, elle accepta sa proposition mais le mit tout de même en garde contre ses agissements. Il ne devait faire aucun faux pas, sans quoi il perdrait son frère. Il tenta de répondre d'un air calme, en s'éloignant peu à peu d'Una pour faire le tour du lit.

"Ne vous inquiettez pas, je ne pourrais pas voir ce que vous ne désirez pas me montrer. C'est vous qui serez mon guide. Une fois que je serai à l'intérieur de vous, vous le sentirez. Après cela, vous n'aurez plus qu'à vous souvenir de ce voyage pour que je le vois. Lorsque vous aurez jugé m'en avoir assez montré ne pensez plus à rien, et je m'en irai... Vous n'aurez pas besoin de tenir votre parole. "

Ses pas le menaient de l'autre côté du lit, dans le dos d'Una. Pensant qu'elle souhaiterai des explications sur ses actes, il s'empressa de parler avant qu'elle n'ai eut le temps de formuler une quelconque question.

"Par contre, il va devoir y avoir contacte entre nous. Restez comme vous êtes mise, cela ira très bien. Je ne vous toucherez queu bout des doigts ne vous inquiettez pas. "

Il monta sur le lit, avanca dans le dos d'Una et se mit à genoux. Il prit une position confortable alors que la Luxure avait déjà fermé les yeux pour se concentrer.
"J'y vais..."

Fart'h se concentra et une légère énergie bleuté entoura son corps. Il pointa l'indes et le majeur sur la base de la nuque d'Una. Une fois qu'il se sentit près, il avanca lentement. Ses doigts s'enfoncèrent doucement dans la chair de la Luxure sans pour autant qu'elle ressente une grande douleur. Un simple picotement à la base de sa nuque pouvait possiblement la géner.
Il pénétra jusqu'à se dernière phallange puis s'arréta. Après quelques seconde, Una pu sentir une sorte d'intrusion en son esprit, comme si elle n'était plus seule et que quelqu'un l'observait constament. Il était entré.

Tout était noir, Una n'avait pas encore ouvert les portes de sa mémoire. Il patienta alors qu'elle veuille lui déroulé le film de leur aventure.

(vala je te laisse faire la visite guidée des méandres de ton esprit... ^^)

Le souverain lui expliqua que c’était elle, Una, qui dirigeait son esprit à travers ses souvenirs. Ce dernier prendre place derrière la Luxure. Celle-ci avait les yeux clos et inspirait profondément afin de pouvoir se maîtriser plus facilement lorsqu’elle revivrait cette scène effroyable.
Elle se mit à ressentir d’étrange sensation, d’abord un petit picotement, puis une présence en elle. Son esprit partit à la recherche d’un souvenir en particulier.
Tout d’abord il y eut des images près de la cascade, puis dans le désert, quand elle réveillée par Orgar, puis l’arrivée devant le temple, puis le passage du pont, pour finir au moment où l’Envi se réveilla et refusa, à sa manière, la demande du souverain. A partir de cet instant, les scènes s’écoulèrent normalement.
Una se trouvait près du souverain, sous le choc du refus, qui commençait à rager. Celui-ci s’énerva contre elle, au moment elle lui proposait de se tutoyer. Les paroles du souverain résonnèrent dans son esprit.

"A part vos propres intérêts, rien ne vous intéresse... Profiter de ce moment de faiblesse pour vous rapprocher de moi alors que la seule chose qui me faisait espérer vient de se BRISER !!!"

Puis il l’attrapa violemment par les cheveux. Le Visage de La Luxure reflétait la même colère que lui.

« Vous ne valez pas mieux que les remarques hautaines de votre frère où l'irrespect de femme... Vous ne pouvez être désolée pour moi car vous ne savez de quoi il s'agit. Et si vous l'aviez su, je ne pense pas que cela vous plairez...
Peut-être êtes vous la Luxure, peut-être attirez-vous tous ceux que vous désirez mettre dans vos filets, mais une personne comme vous ne peut agir que par profit. Comme tous ceux de votre FAMILLE ! "

Pour toute réponse, Una le menaça, lui promettant qu’il regretterait ces gestes et ces paroles envers elle. Elle partit, du coté de Orgar, tout en le giflant. Tout autour d’eux le bâtiment devenait de plus en plus instable à cause de la colère de Fart’h.
Au près de son frère Una laissa libre cour à ses sentiments.

« Plus jamais ça ! Il avait promis, plus jamais ça ! Et tu as vu, tu as entendu ce qui s’est passé !
- Tu aurais du l’envoûter il y a bien longtemps, le problème aurait été résolu. Et ne parles plus jamais de ça, tu risque de détruire notre serm.. »

Una, par choix choisit de brouiller un peu cet partit de souvenir. Les images se rétablirent correctement et l’on passa au moment où elle dévisageait avec rage le souverain qui hurlait au visage de Wanda qui le regardait avec mépris.

"Comment pourriez-vous faire quelque chose pour moi alors que comme tous les autres vous ne vivez que pour VOUS ! Je ne suis pas dupe et vous ne m'entraînerez plus dans vos jeux ! PERSONNES ne peut briser le sort des anciens démons ! PERSONNES !!!! Quelle plaît que mon peuple est cru en vous ! Vous n’en avez pas l’étoffe ni la puissance ! PERSONNES NE PEUT ME LIBERER !!! PERSONNES !!! PERSONNES !!!! PERsonne…. Personne….personne…. »

Puis, en accéléré, passa l’instant où le temple se détruisait davantage, la protection du souverain, l’anéantissement total du temple, et pour finir l’expression de haine du souverain et enfin les larmes de pouvoir. Fart »h partit dans sa direction, et Una jura qu’elle ne l’entendait pas ainsi. Une tornade s’éleva autour d’eux les emmenant elle et les deux membres de sa famille vers le bord de la plage.

Una demanda l’arrêt de la transmission de ses souvenirs au souverain. Il en avait assez vu pour se rendre compte de ce qu’il s’était passé.
Elle attendait, les points, tout comme les dents serrés, et les larmes de rage prêtes à s’échapper de ses yeux. Elle attendait que le souverain parle ou du moins agisse, car elle ne le pouvait pas en cet instant.

Fart'h s'était introduit dans la tête de la Luxure et attendait qu'elle veuille bien lui faire visiter ce passage que sa mémoire avait occulté. Il revit quelques moments qu'il se rappelait encore, avant d'arriver à l'instant où tout bascula. Le trou vide qui le troublait, se voyait comblé petit à petit, seconde après seconde. La seule chose qu'il ne pouvait se souvenir, était ce qu'il avait ressentit à ce moment là. Mais, à la place, il recut les sentiments d'Una face à l'injure que le souverain lui avait fait.

A un instant précis, auquel Fart'h n'a surement pas dû assister, una décida de brouiller volontairement un passage de la scène dérangeante avant de continuer. Il écouta alors attentivement ses paroles... Il comprit que tout c'était mal passé, et qu'encore une fois, la colère avait prit le dessus sur lui.

Il regarda àmoitié concentré le reste des souvenirs, choqué par ce qu'il venait de voir. Le reste lui importait peu, cela se finissait toujours de la même façon. Et cette fois ci, ne dérogea pas à la règle.
Una demanda à la suite de cela, l'arret de la séance, jugeant que le souverain en avait eut assez pour se faire une idée des évenements. Ce qui était le cas.
Il exécuta alors sa demande, la présence se retira lentement de l'esprit de la Luxure, alors que ses doigts glissaient le long de sa nuque.

Une fois qu'il eut terminé, il resta stoïc encore quelques secondes dans le dos d'Una, qui paraissait plutôt crispée. Il savait qu'il devait faire quelque chose, mais encore sous le choc de ce qu'il venait de voir, son corps mit un peu de temps a comprendre qu'il devait bouger.

*Que dois-je dire? Bien sûr, c'est parole n'étaient pas dénuées de sens. Orgar et l'Envie méritent bien ce genre de réflexion. Mais pas Una. Elle fut la seule à m'aider. Sans son aide, je serais surement mort au fond d'un gouffre, ou seul empoisonner. Elle m'a sauver la vie, et pour la remercier, je l'injurie devant sa famille... Un tel agissement n'est pas digne d'un Roi!!!*

Après avoir fini de délibéré avec lui même, il descendit brusquement du lit en sautant sur le côté, faisant sursauter le corps d'Una par le mouvement brusque du matelas. Il fit rapidement quelques pas pour se retrouver devant la Luxure. Sans attendre de réaction de sa pars, il mit un genoux au sol et baissa la tête en humble pardon.

"Vueillez me pardonner... Je... Je n'aurai pas du me laisser emporté par la colère. Je ne vous cache pas que j'ai des ressentiments envers Orgar, cela vous le savez, pour votre soeur aussi, mais en aucun cas vous, ne méritiez une telle tirade. Je vous dois la vie, et je vous remercie par des injures...
Croyez-moi, je n'étais pas mettre de mes paroles en cet instant, sinon en aucun cas je ne me serai attaqué à vous de cette manière.
Mes paroles n'étaient aucunement digne d'un souverain, surtout envers une dame à qui je dois tant. Je n'ai pas oublié l'aide que vous m'avez apporté en ce lieu et j'ai une dette envers-vous. Je compte bien m'en acquitter.
Je vous offre mes services de guerrier et de roi. Disposez de ces droits comme bon vous semble. Je vous dois bien cela. Et je vous laisse jugez de ce que je vous dois en compensation d'un tel affront..."

Pendant qu'il parlait, il avait posé ses mains sur celle d'Una, espérant que ses paroles la calmerait. Il avait gardé la tête basse, attendant qu'elle lui adresse la parole pour la relever.

"Pardonnez-moi..."

Una resta quelques instants, les dents et les poings sérrés, sans agir. Des lpetites perles salées commencèrent à couler le long de ses joues. Le souverain semblait ne pas vouloir réagir, ce qui la laissa ssez perplexe. Elle ne savait que faire. Sa rancoeur était telle qu'elle se refusait toute démarche avant que Fart'h n'est lui-même parlé.
C'est alors que le souverain se mit à genoux devant elle, proposant ses services afin de réparer l'offence qui lui avait fait subir.
Una leva la tête dans sa direction. Son regard avait perdu en colère, mais son visage était toujours aussi obscurcit. Elle laissa bien entendu la main du souverain sur la sienne, un geste au quel elle n'était pas insenssible bien entendu.

"Je vais accepter vos services souverain Fart'h. Afin de vous acquiter envers moi, je vais vous confier une seule et unique mission. De son succès dépendra la libération de votre frère."

La Luxure se leva.

"Afin d'éviter qu'un autre incident de ce genre n'arrive je vous demanderais de lever cette malédiction qui vous a rendu ainsi. Lever "le Mal de la Malédiction" et votre frère vous sera rendu."

Una s'approcha du souverain, s'accroupi afin que son visage soit en face du siens.

"Sachez que si je fais cela c'est uniquement pour vous. Autant je peux être compréhenssible mais Orgar et Wanda ne le sont pas autant que moi. Un autre écart de ce type et c'est pire que la mort de votre frère que vous subirez. En levant cette malédiction vous pourrez retrouver votre contrôle sur vos émotions et ainsi vous préservez contre eux."

La jeune femme se leva, et se dirigea vers la porte. Sa colère semblait avoir partiellement disparue.

"Dans ce monde il est plus sur d'avoir des alliés."

Una ouvrit la porte de sa chambre et se retourna vers le souverain.

"Nous connaissons le moyen de délivrer votre frère de sa malédiction. Pour le savoir, il suffisait de me le demander, mais jamais vous n'y avez pensé une seule seconde. C'est domage. J'aurais pu vous aider, dans le temps."

Una dévisagea longuement le souverain.

"Je suppose que vous souhaitez revoir votre frère une dernière fois avant de repartir chez vous."

Fart'h n'avait pas relevé la tête tant que la Luxure n'avait pas accepté ses services. Une fois qu'elle eut prononcé ces mots, il leva doucement la tête. A cet instant, Una se releva du lit, laissan la main du souverain glisser jusqu'au sol. Debout, elle prononca alors son souhait. La chose que devait faire Fart'h pour se libérer de la malédiction qui pèse sur lui. Cette phrase le laissa perplexe. Il ne dit rien pour y répondre, réfléchissant aux faits.
La luxure revint alors vers lui et s'agenouilla devant Fart'h pour que leurs visages soient à la même hauteur.
Ses yeux semblaient fixer ceux d'Una mais en même ils paraissaient loin, très loin, perdu dans un autre temps.
Les mots qu'elle prononcait, paraissaient venir d'ailleurs, resonnant longtemps et faiblement dans sa tête.
Cette malédiction...Cette malédiction...
Le vide entre les paroles de la dame paraissait une éternité. Tant de nouvelle chose occupaient son esprit... Mais Una n'avait pas fini et donna le coup de grâce. S'était plus que ce qu'il pouvait supporter en cet instant.

"Vous saviez...comment le libérer...Mais... Cette légende... Ces démons...Pourquoi m'a t'on enseigner tout cela ? Les croyances de mon peuple se basent sur des mensonges..."

En effet, chez les elfes noirs, les "anciens Démons" n'étaient autres que des Dieux, des êtres primitifs, faisant partis des premières espèces qui peuplèrent la planète. A ce titre, aucune personne à part celle qui les auraient créés ne pouvait outrepasser sur leur décision et détruire ce qu'ils avaient fait.
Comment Una pouvait-elle le savoir ? Si ce n'est que les démons étaient en réalité moins puissant que ce que les anciens racontaient...
C'est alors ca qui l'avait mis en colère... La découverte de la supercherie permanente qui régnait autour de lui depuis sa plus tendre enfance. A cause de cela, il venait de perdre sa seule chance de récupérer la véritable forme de Dagnir... Car même si maintenant il savait, il n'était pas en position pour demander de l'aide à Una et de lui réaliser son voeux le plus cher.

Ses yeux restait fixés sur la couverture de velour qui déscendait au sol, à l'endroit même où Una s'était assise précédemment. Dans sa voix percée une pointe de rage mais surtout de déception .

"Vous n'avez pas compris... Cette malédiction... C'est la répercution de celle de mon frère. Pour que ce genre de possession n'ait plus lieu, il me faut simplement mon frère à mes côtés. Lorsqu'il est là, je suis plus fort, et me contrôle grace à lui . Mais quand il n'est pas là, mon énergie se dissipe, comme si elle le cherchait et je n'arrive plus à la contrôler...
Si vous voulez que je réussisse la mission que vous m'aviez confier, il faut simplement laisser Dagnir revenir à mes côtés...
Una... C'est la seule solution... Nous sommes liés par cette malédiction... Il n'est pas le seul à être maudit... La marque des Démons pèse sur la famille royale..."

Malgrè que la Luxure soit déjà à la lisière de sa chambre, dans l'encadrement de la porte, Fart'h ne bougea pas d'un millimètre, même une fois qu'elle lui ait proposé de voir une dernière Anfoglith.

Le souverain semblait assez perdu lorsque Una lui révéla qu’elle et les autres membres de sa famille connaissait le moyen de rompre le maléfice qui hantait son frère. Son regard était intrigué. Jamais elle n’avait pu imaginer une seule seconde que le souverain s’était retrouvé dans de telle croyance. Elle jugea bon de lui offrire de plus amples explications.

« Je ne sais pas vraiment ce que sont vos croyances, mais je vais tout de même vous offrire la vérité que je connais. Comme vous le savez, au départ les premiers êtres créés étaient les 14. Puis, lorsque l’Être Suprême jugea que nous n’étions pas assez « divertissants » pour lui, il créa ce que nous appelons nous autres « les dérivés ». Il s’agit de différentes et nouvelles races créées à partir des 14. Les anciens démons ne sont autre que les premiers êtres dérivés créés. Puis ces dérivés se sont reproduis et ont donné vie à des descendants qui au fil du temps ont muté afin de devenir les différents peuples de cette terre. Etant donné que nous sommes bien plus anciens qu’eux il est normal que notre connaissance soit plus vaste que la leur et que nous savons ce qu’ils savent. »

Le souverain expliqua par la suite que cette malédiction, que Una souhaitait qu’il brise, n’était que la répercussion de l’absence de son frère à ses cotés. Et par conséquent, elle devait lui rendre son frère si elle souhaitait que cette colère incontrôlable n’envahisse plus l’esprit de Fart’h.
La Luxure se mit à sourire, puis ferma la porte. Elle avança lentement jusque vers son lit, monta dessus et s’assis face au souverain.

« Vous comprenez bien mon cher Fart’h que je ne peux laisser partir votre frère ainsi, alors que vous n’avez encore rien fait pour adoucir ma rancœur envers vous. Aussi je vais vous demander autre chose. Pour chaque geste déplacé, des caresses seront payées en retour, pour chaque injure, des paroles douces seront prononcées. »

La Luxure tendit sa main face au souverain.

« Soyez mon amant cette nuit et mon ami pour le reste de votre vie. »

Un sourire satisfait et coquin orna ses lèvres.

Fart'h écouta sans dire mot les nouvelles explications d'Una sur ses croyances. Il aurait du se douter que l'une des 14 connaissait mieux que quiconque son problème. Mais l'enthousiasme aveugle, tout comme la précipitation qui conduit dans les ténèbres plutôt que la clarté.
Pourquoi était-il persuadé que les démons avaient été les premiers êtres crées ? Pourquoi TOUS croyaient la même chose que lui ? Tout le long de sa vie on lui avait fait croire que rien ne pourrait changer son sort... On lui avait trouvé un souffre douleur pour qu'il puisse reprocher sa peine à quelqu'un... C'était tellement simple de se dire que c'était leur faute. Qu'il ne pouvait rien y faire, jamais...
Et maintenant tout serait simple aussi. Il suffisait de répondre à l'envie d'Una et un peu plus tard, lui demander de réaliser son souhait. Mais pourquoi cette idée ne lui plaisait-elle pas ? Pourquoi doutait-il encore de ce futur projet ? Encore ces préceptes qui ont faillit le conduire à sa perte ?

Le bruit de la porte qui se refermait dans son dos, supprimant ce petit courant d'air frais qui frolait sa peau dénudé, le firent sortir de ses reflexions. Il ne se retourna pas, regardant toujours le tissus velouté du lit. Il venait en quelques sortes de demander à Una ne lui rentre son frère sans rien en échange. Ce qui sûrement ne lui conviendrait pas. Ne sachant ce qu'elle allait lui répondre, il attendit patiemment dans la même position qu'elle arrive jusqu'à lui.
Ses pas semblaient de velours sur le sol de sa chambre, et il vit apparaitre devant lui les jambes dénudées de la Luxure qui s'asséyait de nouveau en face de lui.
Lentement il releva la tête, pour croiser son regard, car il savait qu'elle allait formuler une autre demande pour compenser celle qu'il n'avait pu réaliser.

Et c'est ce qu'il se passa. Vint le moment tant redouter. Celui que Fart'h avait essayé de retarder le plus possible. Durant tous ses siècles, il avait réussit à repousser les avances d'Una sans jamais se mettre dans une position de dette. Et voilà maintenant que tous ces efforts ne lui servirent à rien. Sa dette était bien plus importante pour qu'une simple nuit dans les bras de la Luxure puisse la combler.
Il quitta le visage d'Una de son regard pour regarder de nouveau le sol.

*peut-être devrais-je lui en parler...*

"Una... Il y a une chose qu'il s'est produite sur cette dont je pense devoir vous parler... et qu'apparement vous auriez oublié. Je sais que nos souvenirs ne sont plus très fiables depuis notre arrivée sur cette île, mais ayant été moins affecté que vous par ces effets, il me reste certaines choses en mémoires qui me gènent et dont je ne connait pas la cause.
Il y aurait eut...comment dire...une promesse qui fut faite entre nous... Disons plutôt que j'ai du vous donner ma parole à propos d'une chose. La seule chose dont je me souvienne est que nous devions finir ce que nous avions commencer en ma demeure. Mais je ne sais plus quoi, ni comment cela est arrivé... Est ce que ces paroles vous rappellent quelques choses ?"

Fart'h avait besoin de savoir si Una ne souvenait d'un quelconque mot prononcé, d'un geste qui pourrait le mettre sur la voie . Peut-être simplement pour soulager sa conscience en se disant que s'il acceptait l'offre d'Una sans réagir, c'était pour tenir sa parole de Souverain ; que son honneur était en jeu...
Et après tout, même si la Luxure ne se souvenait de rien après ce bref discours, rien n'empéchait Fart'h de croire en cela.

*Si je lui ai donné ma parole, je dois la tenir. Et je ferai tout pout retrouver mon frère...*

Fart'h avait prit sa décision. Il ne pouvait en aucun cas faire un nouvelle affront à Una, sans quoi, ses chances de revoir Dagnir vivant seraient nettement amoindries voir nulles. Alors lentement il se releva, s'appuyant sur ses mains. Una, assise, lui tendait la sienne en une invitation que celle la Luxure maitrisait à merveille.
Bien évidement, Fart'h n'était pas insensible au charme de la Luxure personnifier, personne ne pouvait résister, ou du moins rares étaient ceux qui le pouvaient. Longtemps il avait lutté, mais en cet instant, plus rien ne servait de résister. Il attrappa alors la mains que lui tendait Una, un sourire coqui et aguicheur aux lèvres.
Il croisa ses doigts dans les siens, et se pencha au dessus d'elle, posa son autre main libre sur le lit. Ses yeux plongèrent dans les siens quelques secondes comme s'il avait eut un moment d'hésitation, mais ne voulant pas qu'Una prenne ce nouveau geste pour un affront, il se reprit aussitôt. Il ne pouvait plus faire marche arrière.

Il mena leur deux mains liées en direction de son visage et déposa un baiser sur le dos de celle d'Una.

"Je ne vous résisterais plus Una... Je n'en ai plus envie..."

De son autre main il dessina les contours de son visage du bout des doigts, passant et repassant sur les forme net de son cou tendu et de ses lèvres. Son visage paraissait de plus en plus proche, et lorsque sa main se posa sur sa nuque, il attira Una vers lui, laissant leur lèvres se rencontrer.

*Se baiser... J'ai comme une impression de déjà vu...*

Alors que la Luxure s’attendait à recevoir une réponse de la part du souverain ? celui-ci lui parla de leur quête et de ce fameux instant où tous avaient été dépossédés d’un certain nombre de leurs souvenir. Il se remémora un épisode où il avait offert sa promesse et où quelque chose avait commencé sans avoir été terminé.
Una fronça les sourcils. Il lui avait semblé à plusieurs reprises qu’une chose importante avait été effacée de sa mémoire, une chose à laquelle elle tenait particulièrement. Ses lèvres s’entrouvrirent, mais l’hésitation les fit se clore aussitôt. Un sentiment étrange de confusion l’envahi. Elle savait que si elle désirait retrouver une bride de son passé ayant un rapport directe avec le plaisir charnel elle devrait faire appel au démon de la Luxure qui est en elle. Mais ce n’était pas une idée qui la ravissait tellement.
Son regard se posa sur le souverain. Il semblait vouloir se rattacher à une idée de dette impayée envers elle qui ferait appel à son honneur. Dans un instant comme celui-ci elle ne pouvait le décevoir. Aussi un fin sourire se dessina sur ses lèvres.

*Après tout si je reste vague j’ai des chances de frôler la vérité. *

« J’ai en effet une idée très floue de ce qui a pu se dérouler. Je crois bien que vous m’aviez pris quelque chose et que par conséquent j’ai souhaité que vous m’offriez votre affection. »

Una attendit la main dirigée vers le souverain, que celui-ci la saisisse, ce qu’il fit. Il déposa un baiser un baiser sur le dos de la main blanche de la Luxure et murmura des paroles qui la firent frémire.
Les mains de l’elfe noir parcouraient le cou de la jeune femme, jusqu’à parvenir derrière sa nuque. A cet instant, Fart’h offrit à la Luxure le baiser qu’elle avait tant souhaité.
La respiration de la jeune femme s’accéléra de plus en plus. Son cœur se mit à battre intensément. Des fourmillement parcourait son corps.
La langue de la jeune femme sortit légèrement de sa bouche, venant caresser délicatement les lèvres du souverain, alors que ses mains descendait lentement en direction du pantalon de celui-ci, qu’elle ôta aussitôt. Mais le parcours de ses mais ne s’arrêtait pas là. Celles-ci vinrent se placer, à leur tour, derrière la nuque du souverain, alors que ses lèvres offraient à ce dernier des baiser de plus en plus intense.

Una avait répondu à la question de Fart'h par une affirmation quelque peu incertaine. Mais cela lui suffit pour qu'il arrive à se convaincre qu'il s'agissait bien de ce qu'il pensait. De toute façon, ils ne sauraient probablement jamais ce qui c'est passé sur cette île à ce moment précis.
Il effectua un bref mouvement de la tête montrant à la Luxure que ces simples mots lui suffirent avant de déposer le premier baiser sur ses lèvres.
Una accepta cet acte sans rien dire, et le lui rendit même avec volupté. Il lacha sa main pour lui laisser plus de liberté alors qu'elle entreprenait de lui oter son pantalon. Il s'appuya alors un peu plus sur le lit, se penchant un peu plus sur le visage de la dame. Il savoura avec délicatesse la caresse de sa langue sur ses lèvres. Lorsqu'elle s'éloigna, dès la première seconde il raprocha de nouveau son visage pour l'embrasser dans un baiser passionné. Il envoya son pantalon quelques mètres derrière lui dans un léger mouvement du pied. Il était maintenant en short de combat, une sorte de court caleçon qui se terminait en haut des cuisses, collé au corps et fermé par une lanière presque invisible à la taille.
Alors qu'Una tenait fermement sa tête entre ses mains pour mieux profiter de ses lèvres, Fart'h fit descendre ses mains le long de son corps. Ce fut d'abord ses épaules qui accueillirent ses caresses, puis ses seins, sur lesquels il s'attarda plus longuement tout en continuant de l'embrasser passionément, et déscendit directement sur ses cuisses. Après avoir assez profiter de sa douce peau, il remonta sur ses hanches, et souleva la Luxure.
Une fois qu'elle n'était plus en contacte avec le lit, il la rapprocha de lui, la serant contre son corps afin qu'elle puisse en sentir chaque partie. D'une main il lui fit croiser jambes dans son dos, de l'autre il la soutenait, caressant par la même occasion ses fesses qui s'offraient à lui. Sa tête à la hauteur de sa poitrine, sa bouche ne cessait de déposer des baisers sur les endroits dénudés.

Il posa un genoux sur le lit, puis l'autre. Alors qu'il se placait correctement, ses bras soulevaient et relachaient Una afin de provoquer un peu plus ses désirs à chaque mouvement.
Lorsqu'il jugea le moment importun, il se jeta sur le lit, pas trop brusquement pour éviter d'écraser Una mais juste assez pour ne pas perdre le contact entre leur deux corps.

Tout son être semblait vibrer de désir, aucune partie ne restait inactive. Seul son visage ne démontrait aucune émotion. Il réussit a se détacher de l'emprise de la Luxure, se redressant sur ses genoux. Una était en face de lui, allongée sur le dos, une jambe de chaque côté. Comme à son habitude elle ne portait aucun vêtement trop génant, mais tout de même. Il rapprocha lentement ses mains, faisant glisser doucement ses bretelles puis tira d'un coup sec.
Una se retrouva alors torse nue elle aussi, seulement habillée du bas de son ensemble et du voile transparent qui couvrait ses hanches.
Durant quelques secondes ses yeux parcoururent son corps, centimètres par centimètres. Le bout de ses doigts grimpaient le long de son corps, commencant par les chevilles, ses jambes, et son ventre. Là, ses doigts glissèrent sur le lit et il redescendit vers Una. Ses lèvres embrassèrent le coutour de son nombril, laissant le bout de sa langue remonter lentement jusqu'à sa poitrine.

Sa bouche s'attarda quelque moments a cet endroit, vérifiant que cela plaisait à la Luxure. Leurs deux corps restaient l'un contre l'autre alors qu'il remontait, donnant maintenant son attetion au cou de sa compagne. Une main caressait le bas de son dos, l'autre était callée sous sa tête.

"Cela fait trop longtemps que je vous résiste... J'ai tellement envie de vous maintenant..."

Ces mots avaient été murmuré au creux de son oreille, qu'il titilla quelques instants après.

La respiration de l'elfe était saccadée, légèrement plus bruillante qu'à l'habitude. Parfois de faible sons sortaient d'entre ses lèvres alors que son corps frémissait sous chacune de ses caresses.

(voilà! j'ai fait aller la chose doucement parce que je ne savais pas si tu avais prévu quelque chose ou pas... Je te laisse faire avancé si jamais tu veux que ca aille plus vite ^^)

Alors que le souverain et la Luxure profitaient des caresses qu’ils s’offraient mutuellement, Wanda, qui se tenait derrière la porte se mit à sourire cruellement.

*Je sens que je vais décidément bien m’amuser. *

Milly, qui se trouvait toujours sous sa forme de souris, se glissa sous la porte et apporta à sa maîtresse la confirmation des ébats qui se passaient à l’intérieur de la pièce. La petite créature blanche reprit place sur l’épaule de L’Envi. Celle-ci plaça sa main sur sa bouche, afin de s’empêcher de rire. Elle se mit à faire quelques pas en direction des escaliers.

« Je me demande qui je dois avertir en premier ? L’amant de Una, ou le frère de Fart’h ? »

Wanda fit demi-tour et se dirigea vers la chambre d’Orgar.

« Allons, gardons le meilleur pour la fin ! »

Une fois qu’elle se trouvait devant la porte de l’Orgueil, elle abaissa la poignée, sans prendre la peine de frapper. Mais ses desseins ne se réaliseraient pas avec lui. Une moue boudeuse se dessina sur son visage diabolique.

« Dans ce cas allons voir le pigeon ! »

Elle repartit donc vers les escaliers. Mais au moment de descendre, elle s’arrêta net.

« Je crois que j’ai une idée bien meilleure. Oui je sens que je serais davantage comblée comme ça. »

L’Envi regagna sa chambre d’un pas léger, un sourire de satisfaction aux lèvres, et le cœur battant de plaisir, dans sa poitrine.

Una sentit les mains douces et puissantes du souverain sur son corps. Son être se sentit peu à peu envahit par le désir qu’elle éprouvait pour Fart’h. A chaque caresse, son corps s’enflammait de toute cette passion qui regorgeait en elle.
Ses jambes se croisèrent dans le dos de son partenaire alors que celui-ci la rapprochait davantage d’elle. Leur deux corps se retrouvaient serrés l’un contre l’autre. Les lèvres se détachèrent de celles du souverain, et sa langue se mit à parcourir le cou de celui-ci jusqu’à parvenir à son oreille. Ses dents vinrent mordiller avec douceur cette partie. Puis se fut au souverain de lui prodiguer des baisers sur les parties dénudés de son corps.
Après que Fart’h l’ai déposé correctement sur le lit et lui ait ôté son haut, elle profita de chacune des caresses et milles douceurs que lui offrit l’elfe noir, qu’elle accueillit avec de faibles gémissements. Ses ongles fins se mirent à caresser le dos, ainsi que les fesses,du souverain avec lenteur et délicatesse. Des frissons de plaisir, partant du creux de ses reins et remontant jusqu’au haut de sa nuque, naissaient les uns après les autres, la faisant vibrer d’extase.
Mais ce furent les dernières paroles prononcées par son compagnon qui eurent le plus d’effet sur elle.Ses lèvres s’entrouvrirent laissant échapper un soupir de délice plus intense encore.
Elle passa ses bras autour de ses épaules, et ses jambes se resserrèrent sur ses cotés. Puis elle fit basculer Fart’h de manière à se retrouver sur lui. Son regard plongea dans celui de son amant. Elle se rapprocha de lui, collant son corps au sien. Ses lèvres embrassèrent son cou, alors que ses mains descendaient lentement vers le short de combat et le fit descendre jusqu’à ses chevilles. A l’aide de l’un de ses pieds elle fit glisser le sous-vêtement hors du lit. Puis elle déposa les mains de Fart’h sur ses hanches afin qu’il exécute les mêmes gestes avec elle.
La respiration de la Luxure était devenue intense, faisant se gonfler sa poitrine à chacune de ses inspirations. Son rythme cardiaque s’accéléra davantage. Il était temps pour elle et Fart’h de ne former qu’un.

Occupé à recevoir et offrir ses caresses à Una, Fart'h s'arréta quelques secondes et tourna vivement son regard vers la porte. Il avait sentit une présence, mais ne vit rien. D'un souhait dans ses pensées, la clé dans la serrure se mit à bouger toute seule, les enfermant dans la chambre de la Luxure. Il tourna sa tête à l'opposé et par la même pensée, ferma les rideaux, afin d'éviter toute intrusion. Il regarda la pièce voir si aucune porte n'avait été oublié. Une fois que ce fut fait il regarda de nouveau Una.

"Pardonnez moi pour ce contre temps... Au moins nous serons tranquille ... "

A peine eut-il prononcé ces mots, qu'Una le fit basculer sur son lit, inversant ainsi les rôles.
La Luxure installée sur lui, lui offrait des images extasiantes de sa beauté. Cette vue dura peu de temps, car son corps se rapprocha de lui. Il put alors sentir chacune de ses formes contre sa peau nu, lui arranchant frissons par frissons et gémissements par gémissements.
Son excitation grandit d'autant plus lorsqu'il sentit ses mains frêles descendre lentement et lui enveler le dernier vêtement qui restait sur lui. Il était à présent nu sous le corps encore légèrement vétu d'Una.
Il la laissa se replacer pour lui offrir de nouvelles caresses, provoquant de plus en plus son désir. Il se sentait monter, l'envie de plus difficile à retenir.
Elle était à moitié nue, sur son bassin, beauté dangeureuse et si exitante. Ses yeux parcouraient sans cesse son corps, offrant à son esprit des images allimentant son imagination . Lorsque la pression fut trop difficile à supporter, Fart'h se redressa, de manière à se retrouver assis, obligeant ainsi la Luxure à stopper ses mouvements et à se retrouver penchée en arrière. D'un bras puissant il lui offrit un appuit confortable, le temps pour lui de finir ce qu'il avait commencé.
Une main dans son dos, l'autre sur son sein gauche, et ses lèvres collées aux siennes dans des baisers passionnés, Una put tout de même sentir que le peu de vêtements qui lui restaient étaient entrain d'être enlevés.
Un autre souhait concentra l'esprit de Fart'h à agir sur la matière même se ses habits afin que celle ci ne soit pas obligée de resserer les jambes pour les enlever.
Ainsi il étira la matière pour passer l'une de ses jambes, puis l'autre. Pendant cette action, elle put elle même se sentir surélevée de plusieurs centimètres.

La main qui caressait préalablement son sein, descendit sur sa jambe. Doucement, il la tendit pour la placer dans son dos. Gardant son autre bras en appuit dans son dos, il attendit qu'elle fasse le même geste de l'autre côté. Une fois cela, elle put retrouver sa posture droite d'origine.
L'esprit de Fart'h n'exercait plus aucune pression. C'était maintenant ses mains qui soutenaient le corps de la Luxure qui l'entourait de ses jambes.
Il profita pendant quelques minutes de chaque centimètre de sa peau, déposant par moment Una sur ses cuisses. Ainsi ses doigts purent caresser les parties les plus érogènes avec grand plaisir.

Les gémissement de son amante lui rendait encore plus difficile de résister à lui faire l'amour. D'un coup il cessa toute caresse, la souleva beaucoup plus haut, embrassant sa poitrine au passage. Lorsqu'il la fit redescendra doucement, elle put sentir entrer en elle le fruit d'un désir tant attendu. Fart'h laissa un long soupir de plaisir à ce premier contact, comme s'il venait d'être soulager d'une pression trop lourde pour lui.
Mais au fur et à mesure que les mouvements s'accéleraient, une autre pression grandissait.

Lorsque les deux partenaires eurent assez profité de cette position, il allongea la Luxure sans perdre le contact et en continuant ses mouvements de plaisir.
Au dessus d'elle, ses mains vinrent caresser son visage et à un millimètre de sa bouche il murmura une nouvelle phrase, entrecoupée par sa respiration rapide.

"C'est de vos lèvres que j'ai envie..."

L'ancienne position ne leur avait pas permit de s'embrasser. Mais cela fut vite changé. Et juste après qu'il se tu, ses lèvres caressèrent généreusement les siennes, avec de nombreux baisers langoureux.

Una s’étonna s’étonna de l’arrêt soudain de Fart’h dans leurs ébats. Elle entendit un bruit de serrure provenant de la porte, et tourna son regard intrigué dans cette direction. Puis ce furent les rideaux qui se fermèrent. Les paroles prononcées par le souverain apportèrent aussitôt des explications. Un sourire se dessina sur le visage de la Luxure, heureuse de constater que son compagnon prenait à cœur ce moment particulier pour souhaiter qu’aucune intrusion ne vienne les troubler.

Elle déposa un baiser langoureux sur les lèvres de son amant et le fit basculer. A présent qu’il se trouvait totalement dévêtu, elle laissa son imagination guider ses lèvres et ses mains sur son corps finement musclé, jusqu’à ce que celui-ci se redresse, l’obligeant à se pencher. La jeune femme reçut avec un immense plaisir les lèvres de l’elfe noir et ses mains sur elle. Des soupirs de plus en plus intenses s’exaltèrent hors de sa bouche, en redemandant davantage.

La magie de son amant s’exerça une nouvelle fois, et permit à celui-ci de dévêtir entièrement sa compagne d’un soir. Cette dernière ressentit une sensation étrange et nouvelle, lorsque cette magie la fit se soulever légèrement, qui fit naître de nouveaux frissons.
Una se retrouva placée sur le souverain, ses jambes l’encerclant et ses mains dans son dos, caressant lentement du bout de ses ongles. Son souffle chaud sortait lentement mais de manière intense par ses deux lèvres pulpeuses.
Les nouvelles caresses de Fart’h commençaient à lui faire tourner légèrement la tête, la faisant dans un monde qu’elle aimait plus que tout, celui du plaisir charnel intense et de la volupté. Ses gémissements étaient devenus plus prononcés.

A cet instant le souverain la souleva, offrant à sa poitrine de nouvelles attentions. Una bascula la tête légèrement en arrière, tout en cambrant ses reins afin de pouvoir mieux recevoir ce nouveau plaisir. Lentement elle se sentit se rapprocher de son partenaire et s’unir à lui. Un long gémissement s’échappa de sa gorge. Les mouvements qui suivirent adoptèrent un rythme de plus en plus rapide, ce qui offrit à la jeune femme des sensations de plus en plus envoûtantes.

Après avoir longuement profité des plaisirs qu’apportait cette position, le souverain la fit basculer en arrière, l’embrassant de nouveaux et lui offrant de nouvelles paroles, qui réveillèrent en elle la créature qu’elle était. Elle avait besoin de plus. De plus de caresses, de baisers, de sensations fortes, et de plaisirs. Elle se trouvait comme une droguée privée depuis trop longtemps de sa drogue.

Ses mains vinrent se placer délicatement derrière la tête du souverain, alors que ses lèvres s’entrouvrirent légèrement. Et dans un murmure elle s’adressa à son amant.

« J’ai tellement besoin et envi de vous… »

En cet instant elle insuffla de nouvelles ardeurs à son amant, lui faisant désirer la même chose qu’elle.

Durant toute la nuit elle fit agir sa magie sur lui, l’entraînant peu à peu dans le monde dont elle était esclave, et dont il ne put être libéré qu’à l’aube. Toute la soirée, ce denier fut entraîner dans le pêcher de la luxure, se retrouvant dans des positions de plus en plus osées, entrecoupées par des caresses et de langoureux baisers.

Lorsque leurs ébats prirent fin, Una vint se blottir contre le souverain, tout en souriant. Celui-ci lui avait fait des instants intenses, lui offrant ce dont elle avait rêvé depuis si longtemps. Mais l’usage de sa magie à plusieurs reprises, cette nuit de folie, sans compter le fait qu’elle n’avait prit aucun repos depuis son retour de quête, l’avait littéralement épuisée.
Ses paupières s’abaissèrent lentement, et son esprit tomba dans un profond sommeil.

Pour la première fois de la soirée, alors que leurs deux corps étaient unis, ils avaient changé de position. Fart'h avait désiré les lèvres de la Luxure et l'avait fait basculée sur le dos. Ce fut à son tour quelques instants plus tard de murmurer des phrases envoutantes.
Le souverain ressentit alors en lui qu'il s'agissait bien plus que de simples mots prononcés dans une atmosphérer amplie d'excitation. Il sentait que le charme de la Luxure opérait, et quoi de plus normal alors qu'il pénétrait dans son monde le plus intime, celui qu'elle aime et désire plus que tout autre au chose au monde.

Il se laissa alors guider par ses mots, qui lui offrirent à lui ainsi qu'à elle de nouvelles sensations.
De nouvelles ardeurs parcoururent son corps, accompagnées de nombreux frissons, les uns plus intenses que les autres.
Toutes choses autour d'eux semblèrent s'être tues, pour les laisser aux amants tout le plaisir de leurs sens . Le bruit des draps frottants entre eux aux rythme de leur corps, était légèrement caché par leurs respiration forte et rapide, ainsi que les gémissements de plaisir devenant de plus en plus nombreux.

Plusieur fois au cours de cette nuit pécheresse, les amants avaient sentit monter en eux l'ultime instant de l'extase. Mais à chaque fois, Una utilisait de sa magie pour redonner envie à Fart'h d'en avoir encore un peu plus, toujours plus. Avide de plaisir, il continuait de lui faire l'amour ardement, changeant de position au grès de ses envies. Parfois ses gestes paraissaient tendres et doux, alors que l'instant d'après, une bestialité primitive s'emparaient de son corps, imposant à sa compagne des mouvements rapides et puissants alors que l'extase approchait de nouveau.

Il avait beau essayer de se retenir, ses gémissement devenaient de plus en plus prononcés et empreint d'un plaisir que seul la Luxure était capable de procurer. Il écoutait alors ceux de sa compagne, vérifiant qu'elle prenait autant de plaisir que lui dans cette union. Son visage dessinant les expression du plaisir ne faisait que l'encourager dans sa quête du plaisir.

Jusqu'à l'aube il prit alors le défit de donner à la Luxure ce qu'elle attendait et désirait le plus, lui demandant parfois de lui dire ce qu'elle désirait afin de réaliser ses désirs.

Ces heures passées en sa compagnie défilèrent incroyablement vite, et étrangement, à aucun moment la fatigue ne se fit sentir. Alors que l'aube approchait, et que les derniers moments de leurs ébats allaient leur offrir un dernier extase provoqué par de longues caresses, Una se sentit flottait dans les airs toujours en contact avec le corps du souverain. Fart'h utilisa alors de nouveau son pouvoir, cette fois-ci pour offrir à la Luxure des sensations qu'elle n'avait sans doute pas connu.
La dernière position dans laquelle ils s'étaient retrouvés, permettait à Fart'h de caresser sa poitrine ainsi que le bas de son ventre tout en la serrant contre lui. Le visage dans ses cheveux, il pouvait sentir l'odeur enivrante de son parfum.
Collé à son dos, une fois en suspenssion dans l'air, ils n'avaient plus aucune contrainte de soutien. Fart'h pouvait s'allonger sur son dos sans l'écraser, tout en continuant de lui offrir des caresses de plus en plsu aguichante espérant entendre résonner de longs gémissements en guise de récompense.
Plus aucune position n'était difficile à supporter. Ils pouvaient changer autant qu'ils le souhaitaient, sans aucun obstacle, laissant ainsi libre cours à leur imagination.

Mais lorsque le souverain sentit que la Luxure serait bientôt comblée de ses caresses, il s'éloigna doucement d'elle, la laissant dans une frustration d'un désir inassouvi .
En lévitation, tous ses muscles étaient détendus de sorte qu'elle pouvait plus facilement être à l'écoute des sensations que le plaisir charnel lui offrait. Les mains du souverain descendirent de sa poitrine pour se placer sur ses fesses, et sa langue tracait sur ses cuisse de petits sillons, se rapprochant à chaque fois de plus en plus d'entre ses jambes.
Plus il montait, plus la luxure semblait courber les reins pour accueillir les caresses que Fart'h laissait supposer mais qui ne venaient pas.

Alors que l'inassouvissement allait finir par se transformer en impatience, le souverain déposa ses lèvres entre ses jambes et laissa sa langue guider la Luxure jusqu'à l'extase.
Il sentit alors son corps se crisper et la voix suave d'Una répondit généreusement à ses attentes.

Lorsque se fut terminé, il remontant lentement vers son visage offrant de nombreux baisers à son corps alors que leurs corps redescendaient lentement vers le lit.
A peine furent-ils allongés l'un à côté de l'autre, qu'Una se laissa sombrer dans un sommeil profond après avoir été épuisée après cette nuit intense.
Le souverain quand à lui, avait du mal à trouver le sommeil malgré sa fatigue. Son frère était toujours enfermé, et maintenant que la pression redescendait et que la magie d'Una ne faisait plus effet, son image était de plus en plus présente dans son esprit.

Il garda alors la Luxure contre lui, remontant le drap sur son corps humide de sueur, et ferma les yeux afin de chercher lui aussi à s'endormir.

Una se réveilla en fin de matinée. Sa main était déposée sur le torse du souverain qui se tenait à ses cotés. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle se souvint de leur nuit passée.
Ne sachant si son amant dormait ou non, elle se retira lentement du lit, prenant toutes les précautions afin de ne point déranger celui-ci s'il se trouvait encore dans les bras de Morphée.

La luxure se dirigea vers la porte qui se situait à la droite du lit, et qui se trouvait être l'entrée de sa salle de bain. Après cette nuit, et la journée de la veille, elle avait plus que besoin de prendre un bain.
Elle s'approcha de la baignoire en marbre, qui possédait le triple de la taille d'une baignoire habituelle, et fit couler de l'eau chaude et parfumée dans celle-ci. Une fois pleine, Una entra à l'interieur.

La sensation de l'eau sur son corps lui fit éprouver le délassement dont elle avait tant souhaité. Ses paupières se fermèrent, afin de pouvoir mieux apprécier cette sensation. Ses bras se posèrent sur le rebord, le long de la baignoire.

Son esprit affichait des images provenant de sa nuit avec Fart'h. Ces instants étaient tant remplit de passion et de plaisirs, qu'elle ne pouvait s'empêcher de regretter qu'ils aient déjà atteint leur limite.

Una laissa son corps glisser et être submergé par l'eau. A présent qu'elle se sentait totalement seule avec elle-même, elle pouvait aisément réfléchir.
Il y avait un moyen pour qu'elle puisse garder Fart’h plus longtemps à ses cotés, mais ceci pourrait engendrer bien des problèmes avec lui qu’elle ne souhaitait point avoir.

Le souverain avait eut du mal à trouver le sommeil. Lorsque ses paupières s'étaient fermées, le soleil était déjà haut dans le ciel, même si sa lumière ne baignait pas ces terres obscures. De plus, les rideaux des fenêtres clos, permettaient à la pièce d'être emplie d'aucune lueure de n'importe quelles sortes, comme si la nuit semblait durer éternellement.

Mais même les yeux fermés, Fart'h ressentait en ses rêves les lamentations et les appels désespérés de son frère enfermé, ne lui premettant de trouver aucun repos satisfaisant.

Dans son sommeil léger, il avait sentit une présence à ses côtés qui avait bougé. Lentement il sortit de ses rêves tourmenteurs alors qu'Una se glissait dans sa baignoire. Après avoir correctement repris ses esprits, se souvenant de la nuit passée, il se retourna pour voir le corps de la Luxure mais sa place était vide. En tendant l'oreille, il entendit de petits clapotis d'eau provenant de derrière une porte non loin du lit.

Il se redressa lentement pour s'asseoir sur le bord du lit, posa son visage entre ses mains. Sa tête était douloureuse de cette nuit trop courte et de l'intrusion incessante de son frère en son esprit durant son sommeil.

*Dagnir... Je serai bientôt là... J'ai payé ma dette comme le souhaitait Una, et je ne le regrette pas. Je suis un Roi et j'obéit à mon honneur. Je sais que tu comprendras. Una tiendra sa parole, nous rentrerons bientôt...*

Alors qu'il était parti dans ses pensées, ses yeux se posèrent sur ses jambes à moitié couverte par le drap qui reposait sur le lit. Puis son regard passa en revue les autres parties de son corps découvertes. La sensation désagréable de n'être pas présentable s'insinua en lui.

*J'aurai bien besoin d'un bain moi aussi...*

Il se leva du lit, laissant glisser le drap jusqu'au sol. Nu, il se dirigea alors vers la porte d'où venait le bruit d'eau. Il posa la main sur la poignée, mais étrangement ne la baissa pas.
Dans sa tête, des images de la nuit passée avec Una lui revinrent en mémoire. Des vues, des sensations, réveillèrent en lui une nouvelle fois le désir de la Luxure. Il savait que s'il franchissait cette porte, il rentrerait de nouveau dans une spirale entrainante de débauche ennivrante durant de longues heures de plaisir.
Alors il otta sa main de la poignée, et décida de retrouner s'allonger sur le lit, préférant attendre que la Luxure eut terminé de prendre son bain pour entrer dans la salle d'eau.

Una passa plusieurs minutes dans son bain à réfléchir. A la fin de ses délibérations, elle sortit de sa baignoire. Pendant qu’elle se séchait, elle fit le point sur sa situation.

* J’ai obtenu ce que je souhaitais de Fart’h. Mais si je décidais de garder son frère prisonnier, je ne l’aurais que par contrainte. Mon nouvel objectif est de l’avoir, même avec la présence de son frère à ses cotés. *

Afin de se vêtir, elle enfila sur son corps un court peignoir de soie noir.
Puis elle sortit de la salle de bain.
Le souverain se trouvait encore dans son lit, mais celui-ci était éveillé, ce qui l’étonna.
Elle s’avança dans sa direction tout en souriant. Puis elle prit place à ses cotés.

« Bien dormi ? »

Una supposa qu’il devait attendre la place pour la salle de bain.

« La salle de bain est libre. »

Puis elle se leva et se dirigea vers le long et épais ruban de velours noir qui pendait aux cotés de son lit.

« Je vais commander le déjeuner en attendant. »

*Il sera toujours temps de converser après cela.*