Le Barry's Jewel s'échoue...

Alors qu’elle avait la tête remplie de formules d’excuses et qu’elle tentait de s’excuser, il se passa quelque chose d’inattendu. Aryagalatys lui prit les mains ce qui la fit rougir. Il avait les mains dur, mais douces.

Ensuite Aryagalatis se mit à inspirer. La jeune fille sentit comme son esprit aspiré par le souffle d’Arya. Puis il la fixa, suite à quoi, elle détourna les yeux de son regard. Serrant fort son bras gauche, elle s’adressa à Aryagalatis.
« Arya, je vous met ans les pires situations et vous, vous me dites que vous voudriez me voir rester à vos cotés pour continuer cette quête ? »

Une coutre pause interrompit le discourt.
« Ceci n’est pas un refus de ma part, j’aimerai continuer cette aventure. De plus si votre compagnie m’était désagréable, je me serai déjà éclipsée.»

La jeune femme eut un sourire malicieux car en vérité, elle aimait bien la compagnie de cet homme et n’avait pas envisagée de le laisser seul.

Brusquement elle se rendit conte que ce rire pouvait porter à confusion et qu’on pourrait l’interpréter comme si c’était de la moquerie.
*Quelle maladroite…*

Elle reprit pour expliquer son rire.
« Arya, vous êtes doux et mignon, et pour le moment la meilleur personne de compagnie que je connaisse. Alors continuons ce périple pour que nos liens fraternels ne se resserrement d’avantage. »

Elle ria un peu car elle savait que ce qu’elle disait lassait de la confusion et elle aimait cela.

Rion aperçut le teint d’Anabell rougir et eut lui aussi un sourire, mais amusé.
« Si je vous le dis, il n’y aurait plus de mystère et ce serait plus amusant. Mais je vous dirai quand même, que je suis curieux de savoir où les femmes pirates aiment passer leur temps. »

A la fin de sa phrase, il fit un grand sourire comme s’il incitait Anabell de se contenter de cette réponse, du moins pour l’instant.

Après quoi Rion suivit Anabell en posant quelques questions par-ci par-là.
Du style : « Avez-vous fait bon voyage ? » ou bien « c’est une bonne saison pour prendre le large. »

Puis ils arrivèrent au bureau d’Anabell. Elle chercha dans les décombres tendis que Rion regardait l’étendu des dégâts qu’avait causé la tempête. Rion prenait du bout des doigts les restes d’objets. Il les inspectait avec curiosité.
Soudain la jeune femme s’adressa à Rion en lui demandant de faire attention. Pris par surprise, Rion jeta par-dessus son épaule ce qu’il avait entre les mains à ce moment.

Peu après Anabell s’écria d’avoir trouvé le journal et se mit à genoux. Rion en profita pour zieuter les charmantes formes que lui offrait la capitaine.
Doucement elle se retourna vers Rion pour l’informent que ce n’était pas le bon volume. Alors il détourna son regard pour aller chercher dans les décombres de quoi se faire un siège, pour mieux profiter de la position d’Anabell lors de ses recherches.

Finalement il trouva de quoi s’asseoir.

Le sourire génée d'Anbell se transforma tout de suite en un sourire plus agicheur.

"Alors si vous souhaitez trouver quelques informations sur où les femmes pirates passent leur temps, je pense que là, vous allez être servit...."

Par la suite elle lui indiqua de la suivre jusque dans sa cabine. Alors qu'ils étaitent sur le pont et tentaient d'avancer en enjambant les débris, Rion posa des questions, pas vraiment le bienvenues aux yeux de la capitaine. Elle se retourna alors dans sa direction, et del'index lui tappota la clavicule.

"Faites attention à ce que vous dites Rion, vous connaissez très bien la réponse à la première question et quand à la saison vous savez aussi ce que je pense ! "

Elle s'en retourna et franchit les quelques mètres qui les séparaient de son bureau. Une fois à l'intérieur elle commenca à chercher le journal tout en mettant en garde Rion.
Après avoir offert un faux espoir en pensant trouver le bon tome de son journal qui était en fait le mauvais, elle se remit à chercher. Le regard du conseiller du Roi parcourait son corps dans une position plus que provocatrice, mais elle ne remarqua rien, lui tournant le dos. Et puis elle n'avait pas vraiment le choix, c'était le meilleur moyen de trouver ce qu'elle cherchait.
Pendant plusieurs minutes elle continua ses recherches, alors que Rion avait réussit à trouver de quoi s'asseoir et profitait "du spectacle".
Lorsqu'elle eut trouvé ce qu'elle cherchait et qu'elle se retourna vers son "invité", elle s'appercut que son regard ne portait vraiment sur les livres qu'elle portait. Un sourire satisfait orna son petit minoi.

"Ca va à plu cher Rion ? "

Elle s'avance ensuite vers lui, et lui déposa les quatre tomes d'environs 150 pages chacun sur les genoux. Elle se releva doucement et épousseta ses habits.

"Voici les deux derniers, moi. Cela débute à notre départ des îles oubliées pour livrer des marchandises."

Elle se pencha, posa les mains sur les bouquins et approcha son visage de RIon avec un sourire coquin.

"Mais attention, il y a des passages... Enfin, beaucoup de passages disons, qui ne sont pas pour les enfants...."

La capitaine se redressa après lui avoir fait un clein d'oeil. Si Rion ouvrait le premier livre qu'il y avait sur ses genoux, voici ce qu'il pourrait lire sur la première page. L'écriture était féminine et onduleuse.

"Troisième mois de la saison des marchands.
Dixième lune au levé du soleil.

Un nouveau matelot vient complété notre équipage, Andrew. Je l'ai recruté la semaine dernière sous la recommandation d'un ancien corsaire. Il est certes un peu timide et maigrelet mais c'est une fine lame et bon navigateur. L'équipage l'apprécie déjà, après lui avoir fait subir le test d'entrée bien évidement.
Le soleil vient de se lever et nous quittons le port des îles Oubliées pour une nouvelle fois parcourir les îles de l'océan. Mais cette fois avec très peu de marchandises. Les prix ont monté ces derniers temps...
Direction l'archipel Néoutris.
Soir : RAS

Onzième lune
RAS

Douxième lune
Les matelots ont presque descendu toute leur caisse de Rhum noir, je vais devoir en enfermer dans mon bureau sinon nous ne risquons pas d'aller bien loin si ca continue. Ils demandent à faire halte à la première île que nous trouverons pour faire le plein. Cela fait seulement deux jours que nous sommes en mer... Les poltrons je vous jure. Mais pour le moment, tout se passe bien, nous n'avons croisé aucun navire de quelconque nature. Cela m'inquiète un peu. En cette saison, l'océan est bien calme à mon avis...
C'est bien dommage... Je m'ennuie. On s'arrétera à la première île.

Vingtième lune.
Ca y'est nous avons fait escale sur la première île appercue. Ce fut l'île aquatique. Notre cap était trop au nord mais faut dire qu'avec le rhum qu'ils avaient encaissé aussi, on pouvait pas aller droit. Mais après tout ce ne fut pas une si mauvaise chose. Les marins on fait leur plein et moi je me suis amusée. J'en ai d'ailleurs profité pour écouler quelques trucs.
Pendant que je déchargeais quelques sacs d'épices, un jeune homme d'allure humaine, à peu près 1m75 les cheveux mi-long, rouge et les yeux noirs est venu me proposer son aide. Galenterie oblige je lui permit de m'aider, et puis un bel homme ne se refuse pas ainsi. Il me suivit toute la journée, partout où j'allais. Encore un qui allait succomber au charme de la capitaine du Jewel et qui allait y perdre plus que de l'énergie...
En fin d'après-midi, alors que les matelots se dirigeaient vers les tavernes du coin, je restait dans ma cabine et lui offrit un verre de ruhm noir. Il faut savoir que cet alcool à des effets surprenant sur les gens qui n'y sont pas habitué. Au bout d'une gorgée, hop! La terre tourne !! Passons les broutilles. Celui -ci était une proie facile. Je n'ai pas eut à le cuisiner pendant des lustres comme tous ses richards dans les banquets pour avoir leur bourse... Lui, un simple sourire et je l'avais dans mon lit. C'était d'ailleurs un chaud lapin le petit humain là! Je ne sais pas si c'était du à sa couleur de cheveux, mais il était chaud comme la braise. La manière dont il m'a arraché mes vêtements, la manière qu'il avait de caresser mon corps... Ses baisers...et comme il m'a fait l'amour... Une nuit d'enfer! J'ai jamais entendu un homme crier de la sorte... Je l'aurai bien gardé durant ma traversée mais il m'avait avoué ne pas devoir partir. Alors a regret alors qu'il était encore endormi et sous l'effet de l'alcool, je le laissa sur le quais, la bourse en moins évidement, avant de repartir pour la prochaine île!

Vingt-deuxième lune.
Nous voici sur l'île de la technologie. J'avais une bonne partie de ma cargaison en joyallerie qui devait s'écouler ici. Je ne sais toujours pas pourquoi ils aiment autant les bijoux que ca ici... D'ailleurs ils en portent jamais... Enfin.
Mes hommes apprécie rarement ce voyage en...machine...Ils appellent cela un train je crois. Du coup nous n'y sommes pas resté longtemps. Mais j'ai eut le plaisir...D'accueillir sur mon navir deux passagers. Un rodeur, parcourant le monde à l'allure froide et dangeureuse. très attirant. Ainsi qu'un jeune elfe, qui était sur cet île depuis plusieurs années, facinée par la technologie. Il ne paraissait pas vraiment à l'aise sur le Jewel... Le pauvre... Le rodeur, lui ne quittait pas sa cabine. Mais je n'allait tout de même pas laisser passer cette occasion... Le rodeur ne refusa pas mon invitation bien au contraire, il se jetta littéralement sur moi lorsque je suis rentrée dans sa cabine. Je fut un peu déçue, il ne possédait pas grand chose de grande valeur sur lui... Mais bon, juste son corps vallait la peine pour une fois, et puis il n'y a pas de mal à se faire de bien, je m'ennuie sinon. Bien que ce fut des heures enivrantes, je préfère m'attarder sur ce fameux barde. Avant d'aller le rejoindre, je donnais des indications à mes matelots pour le prochaine accostage. Je ne savais pas combien de temps cela allait me prendre, j'allait surement devoir utiliser mon don de persuasion sur lui.
En effet... Il était très mal à l'aise, c'était choupinet de voir la manière dont il m'évitait tout en bégaillant, renversant maladroitement tout sur son passage. J'ai du employé les grands moyens. L'hypnose corporelle marche à tous les coups sur les personnes qui n'ont pas le pouvoir d'y résister bien évidement... Je l'ai alors coincé contre un mur, callant une de mes jambes entre les siennes, me serrant contre lui. Mal à l'aise mais cette partie de son corps montrait bien qu'il en avait autant envie que moi... Je lui murmurait alors mes mots magiques, qui accompagnés de certains gestes, font sombrer tous les hommes hésitant. Après quelques secondes il se laissa aller mes caresses, soupirant et gémissant sans cesse. Mais il était complétement différents des deux précédents. Il était doux et tendre. Il passa beaucoup de temps à toucher mon corps, frolant, embrassant chaques centimètres. Je sens encore ses lèvres déscendre les long de mon cou, passer sur mes seins, mon ventre et continuer sa course lentement. Il aimait faire monter la pression jusqu'au denier moment, ralentissant, m'embrassant pour mieux ensuite me...."

La suite se déroulait sur les autres pages. La plupart de ses écrits étaient en fait la descripition plus ou moins cru de ses ébats sexuels avec ses rencontres, plutôt que décrire ce qu'elle achetait où elle s'arrétat pour faire affaire et ce qu'elle vendait. Les première pages étaient plutôt soft, car elle était au début de son périple, la pression d'un long voyage solitaire en mer ne pesait pas réellement sur ses agissements. Mais au fil des pages, on pouvait y rencontrer des description détaillée jusqu'à la sensation ressentie, avec une ou plusieurs personnes, les lieux, femme ou homme... La capitaine possédait surtout une vie de débauche à ses arrêts.

Aryagalatis se trouvait toujours gêné par la situation. Alors qu’il tenait toujours dans ses mains, celle de la jeune femme, celle-ci se mit à rougir, tout en lui avouant qu’elle le mettait dans des situations difficiles, mais que malgré tout, lui, désirait toujours l’avoir à ses cotés.
Bien qu’il tenta de le cacher, en tournant et baissant la tête, ses joues se mirent à rougir. Il devait se l’avouer, il était gêné par cette situation. Bien qu’il ait eu l’occasion de rencontrer un grand nombre de personne dans sa vie, il avait toujours eu du mal à se sentir à l’aise en leur présence.
Le jeune homme ne répondit rien. Liutheï continua en affirmant qu’elle souhaitait continuer cette aventure avec lui, et que si sa compagnie avait été si déplaisante. Un léger sourire gêné apparu à cet instant sur son visage.
La jeune femme continua en le qualifiant de doux et mignon, ce qui eut un effet de gêne accentué chez la Justice. Jamais on ne lui avait dit une telle chose, surtout venant de la part d’une femme. Il resta un instant, les lèvres légèrement entrouvertes, le teint rougi, trop étonné pour pouvoir répondre à ceci. Liutheï continua en déclarant vouloir continuer le périple avec lui, afin d’accentuer davantage leurs liens fraternels.
Arya prit une grande inspiration, encore légèrement gêné par les dires de sa fausse sœur.

« Euh… à propos de cela, il semblerait qu’Annabelle ait découvert la supercherie. Vous n’êtes plus obligé de jouer votre rôle. Je suis désolé de vous avoir forcé à faire cela. »

Il resta un instant, la tête baissée. Il ne savait que dire. Mais la suite vint. Des explications étaient nécessaires.

« Au fait , il semblerait que vous ayez rencontrer Rion, le conseiller le plus proche de Mégalo, le roi des fous, l’homme qui est venu vous voir, habillé de noir. Nous devons aller à sa rencontre pour qu’il nous mène au roi. »

Bien qu’il tentait de changer de sujet, les mots de la jeune femme continuait de résonner en lui. Il devait répondre quelque chose à cela, sinon, il serait vu comme impoli, certainement.

« Euh.. vous savez Liutheï, vous êtes quelqu’un de … de très bien, et de courageux. Je suis content que vous ayez accepté de continuer cette aventure avec moi. »

Alors qu'Anabel lui mentionnait avec un sourire "coquin" que ces textes contenaient des récits pour des personnes averties, Rion répondit par un sourire assuré :
« Ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude des histoires crues. »

Puis bizarrement il expliqua comment il eut son premier contact avec l’érotisme. Car oui Rion doit être le seul habitant de l’île des fous à connaître la signification de ces mots.
Il ouvrait le livre mais avant de lire, il dit :
« Dans mon enfance, j’ai plus ou moins était soumis à un vieil ermite pervers. Il était "Romancier" comme il disait, mais il écrivait des romans d’un style particulier. »

Puis il se plongea dans les premières lignes de lecture.
Il rougit un peut et son regard devenu pervers était en partie caché par son cache-œil.

Après quelque minute où il s’était passionné par sa lecture, il revint dans la réalité.

Finalement, il demanda à Anabel si elle n’avait pas des données plus précises sur les intempéries. Tout cela en regardant sa poitrine bien sûr. Car après avoir lu ses ébats sexuels, qui pourrait encore la regarder droit dans les yeux plutôt que quelques centimètres plus bas. Hum…oui, bon Mégalo mis à part.
« N’auriez vous pas des données plus "précises" sur la météo ? »

Puis Rion se mit à regarder de droite à gauche pour ne pas que l’on remarque qu’il avait des pensées tordue envers Anabel. Et surtout pour pas que l’on sache de quelle manière il voulait l’utiliser.

Alors que la capitaine lui tendait les journaux en lui expliquant que le contenu était inhabituel pour ce genre de document, Rion lui fit part d'une partie de son enfance accompagné d'un ermite pervers. Anabell le regarda étrangement pendant quelques secondes puis se mit à rire.

"Ah bah dans ce cas, cela ne vous changera pas trop de lire mes "romans" à moi..."

Elle observa ensuite pendant qu'il semblait absorbé par sa lecture. La capitaine ne pouvait s'empecher de glousser en voyant les joues de Rion virer au rouge. La lecture paraissait bien lui convenir. Lorsqu'il releva la tête se fut pour ne poser son regard qu'au niveau de sa poitrine mise en valeur par un chemisier ouvert tout en lui demandant des renseignement plus précis sur la météo.
Anabell resta interdite quelques instant se demandant ce qu'il souhaitait par là. On ne pouvait pas demander quelque chose d'aussi sérieux avec les pensées présentes que Rion devait avoir en tête. Ou alors il avait une mission bien précise qu'il voulait mener jusqu'au bout. La capitaine haussa les épaules tout en regardant le jeune homme en face d'elle, qui avait d'ailleurs maintenant détourné son regard.

"hum...A vrai dire, à part des phrases comme "tiens, tempête aujourd'hui", "soleil", "pluie", "vent déchainé mais comme j'étais occupé dans ma cabine presque toute la nuit...", vous ne trouverez pas d'informations plus précises su r la météo... Mais lisez tout, put-être qu'un jour j'ai été inspirée par autre chose que mes amants. A moins que.... Voue ne parliez pas de ce genre de météo... "

Si c'était réellement ce qu'il souhaitait avoir comme information il allait être décu du voyage, pensat-elle, mais ses livres regorgeaient d'informations précieuses sur la chaleur, cette température insoutenable qui force les gens à se déshabiller...
Elle attendit la réponse de Rion voir si c'était réellement ca qu'il souhaitait, ou si il avait encore des questions à lui poser.
Au loin on entendait les matelots couper les arbres, d'autres vider le navire dont les pas raisonnaient su le pont.

Alors qu’Anabel lui précisait certains passages de ses livres, Rion lui répondit assez lunatiquement .
« Hum…Ce n’est pas ce genre de choses que je cherche. En tout cas pas maintenant »

Rion ne se serait pas lassé de ses lectures, mais il devait se rendre rapidement au palais, car il se doutait bien que celui-ci ne tienne pas longtemps si mégalo s’en donnait l’envie.

« Il faut que je rentre sinon il risquerait d’y avoir de gros nuages et peut être dans le meilleur des cas un meurtre, avec un peu de chance, peut être qu’Eufolie massacrera Mégalo. De plus il faut que j’informe le conseil que la zone de votre naufrage est interdite jusqu’à la fin des réparations.»

Alors qu’il avait rendu les livres à Anabel, Rion commença à partir.
En sortant de la cabine, il se questionna. Il savait que personne ne se demanderai pourquoi un habitant de l’île des fous se renseignait sur les intempéries, mais il voulut être sûr que personne ne se doute de rien de plus que Anabel semblait très perspicace.

« Ha oui, dite moi, au cours de ces derniers mois vous n’auriez pas croisé un arbre géant de la taille d’un château qui flotte dans l’eau ? »
Il la regarda d’un air malicieux en espérant la tromper. Puis il la devança pour sortir de la cabine.

Lorsqu’ Aryagalatys lui annonça que le subterfuge, pour expliquer leur venir sur cette présente île, était tombé à l ‘eau, Liutheï en déduit immédiatement que c’était elle la fautive.
« Oups ! Désolée, je suis sûr que c’est encore de ma faute ! Vous voyez, je ne suis qu’une maladroite ! »

Alors qu’elle se sentait triste à cause de ses erreurs, son compagnon de route évoqua Rion le conseiller du roi de fous, ce qui l’irrita assez.
« Cet hurluberlu désagréable ! Je ne l’apprécie guère, j’espère qu’il ne nous accompagnera pas très long temps ! »

Mais Liutheï se pli aux demandes d’Aryagalatys et commença à se diriger vers les décombres du navire.

Tendis qu’elle devançait Aryagalatys, La jeune femme entendit son compagnon répondre à des mots qu’elle lui avait prononcés auparavant. Elle se retourna et écouta Aryagalatys parler.
Une expression de grand étonnement apparut sur le visage de Liutheï.
« Hein… ?? »

Elle s’interrogeait sur les raisons de ces paroles, qui s
*C’est pas très spontané ni naturel tout ça…se moquerait-il de moi ou serait-il vraiment très timide ?*

« Heu vous savez mon cher, » dit-elle sur un ton ironique
« Vous n’este pas obligé de me dire cela comme ça, on dirait que vous vous forcez ? »

Puis Liutheï reprit sa marche, tout en lui disant :
« En tout cas Arya vous êtes quelqu’un de bien étrange. »

Liutheï commençait à parler un peu toute seule par ce qu’elle aussi se sentait un peu tendue par l’ambiance qui régnait entre elle et Aryagalatys, et à cause de tout ces évènements stressants.
Elle soupira.
« Ha… j’envie vraiment la capitaine ! Elle a de l’autorité et sait exactement ce qu’elle veut !
J’aimerai lui ressembler, ne serai-ce qu’un peu. Comparé à moi, je me sens sans but ni raisons d’avancer. »

La déprime s’installait petit à petit sur les traits de son âme. Mais elle se reprit et se retournât vers son compagnon. Avec un grand sourire, elle lui dit :
« Mais comme je suis Courageuse, je ne dois pas me laisser abattre ! N’est-ce pas mon petit frère. »

Ses derniers mots paraissaient étranges, vu qu’auparavant Aryagalatys lui avait précisé qu’elle n’avait plus besoin de jouer le rôle de sa sœur. Mais ce que Liutheï visait à faire, c’était de taquiner son compagnon en même temps que de détendre l’ambiance. Ce qu’elle tenta de faire via ce petit pseudonyme.

Elle attendait une réponse motivée de son compagnon.

A la réponse de Rion, Anabell haussa les épaules. Elle s'était évidement bien douté que ce n'était pas le genre d'information qu'il souhaitait, mais elle n'avait rien d'autre à dire au sujet des intempéries.
Tout en se levant, il lui annonca qu'il devait rentrer au château afin déviter une possible catastrophe si le roi Mégalo rentrait.
"Bien sûr je comprends, vous avez une lourde tâche dans ce pays Rion..."

Supporter le Roi Mégalo à longuer de temps ne devait en effet pas etre vraiment très facile. Surtout un Roi fou incapable de se gérer lui même...Un fou tout court en fait.
Alors qu'il lui tendait les livres, elle s'approcha pour reprendre les livres avec un air un peu étonné.

"J'aurai pensé que vous les emmeneriez avec vous. Ce n'est pas en lisant deux pages que vous risquez de trouver les informations que vous souhaitez. Mais c'est comme vous voulez."

Elle reprit les journaux et les posa au sol, sur les autres débris. Rion s'était déjà dirigé vers la sortie, et elle le ratrappa en quelques enjambées. A peine avaient-ils franchit la porte du bureau, que Rion lui posa une dernier question à propos d'un arbre de la taille d'un château qui flotte.
Une petite lueur se mit à briller dans les yeux de la capitaine. Elle posa un index sur sa bouche et se mit à tourner en rond.

"Ouhhh ca me dit quelque chose ca...Un arbre de la taille d'un château, qui flotte...un arbre de la taille d'un chateau qui flotte... "

Après quelques secondes elle frappa du poing dans la paume de son autre main tout en regardant Rion.

"Oui! Je me rappelle, c'était dans la partie ouest des Mers Troubles près des Iles oubliées! Alors que nous partions pour une île du continent néoutris, un de mes matelots m'avertis qu'il y avait un arbre géant qui flottait audessus de l'eau. Je me rappelle avoir regardé dans cette direction alors que nous passions à quelques coudées. Il me semble avoir même appercut une petite fille avec de grande ailes de papillon qui faisait de la balancoire ! Mais je ne voit pas en quoi cela peut vous aider. L'arbre se déplacait et depuis le temps il ne doit plus être du tout au même endroit... "

Anabell s'était penchée par dessus la rembarde pour voir ou en était les travaux. Plusieurs tronc d'arbres étaient en train d'être travaillé sur la plage alors qu'Arya et Liutheï se rapprochaient du navire.

Aryagalatis venait d’annoncer à Liutheï que leur petite mascarade avait été démasquée par Anabell. Aussitôt la jeune femme s’excusa, pensant que cela était de sa faute. Aussitôt la Justice tenu à la rassurer.

« Ne vous en faite pas, cela n’a aucune mauvaise conséquence. Nous sommes parvenus à bon port, et il semblerait que personne ne se mette en travers de notre route afin de récupérer l’objet sacré. Nous prenons donc un départ favorable pour notre mission. »

Un sourire plein de chaleur s’esquissa sur les lèvres du jeune homme. Puis, il aborda le sujet « Rion », ce qui ne sembla guère plaire à la jeune femme, qui déclara aussitôt ne pas vouloir supporter sa présence trop longtemps. Cette fois-ci, ce fut Arya qui se trouva gêné. Rion se trouvait être pour l’instant le seul lien qui existait entre eux et le roi des fous, c’est à dire, le seul moyen pour eux de parvenir à l’objet sacré.

« En fait, je crains que nous ne devions supporter sa présence pendant un certain temps, du moins jusqu’à ce que nous parvenions jusqu’à la demeure du roi des fous. »

La jeune femme commença à avancer en direction du navire, afin de rejoindre le conseiller du roi, mais elle en vint à s’arrêter lorsqu’elle entendit la réponse tardive de son compagnon de quête. Lorsqu’il perçu l’étonnement sur le visage de Liutheï, Aryagalatis ne sut que faire. Pendant un instant il se demanda s’il avait eu raison de dire cela, craignant que les conséquences ne soient bien plus néfastes que s’il s’était tu. Mais avant qu’il n’ait pu dire quoi que soit, la jeune femme rétorqua d’un air ironique, qu’il n’avait pas à se forcer. Laissant de coté le ton qu’avait emprunté Liutheï, Arya rétorqua aussitôt.

« Mais non ! Je ne me force pas, je le pense ! »

Il s’arrêta net. Il se demanda si cet élan irréfléchi ne lui causerait pas davantage de problème.
A cet instant, la jeune femme déclara qu’elle le trouvait bien étrange. Arya continua de rester totalement stoïque face à cette déclaration, lors d’un instant.

« Mais.. euh.. pourquoi dites vous cela ? »

Liutheï en vint à admirer la capitaine, son autorité et le fait qu’elle sache exactement ce qu’elle veut faire. Encore une fois, La Justice se laissa emporté par ses sentiments.

« Ne dîtes pas cela. Je trouve que vous n’avez rien à lui envier. De plus, je préfère être en votre compagnie plutôt qu’en la sienne. »

La jeune femme ne se laissa, cependant, point abattre, et affirma qu’elle était courageuse, tout en appelant Arya « petit frère ». Ce dernier s’arrêta justement sur ces paroles, ne comprenant nullement l’intention de le taquiner qu’avait la jeune femme.

« En vérité, il serait plus logique que je sois votre grand frère étant donné que je suis plus âgé que vous. »

Il avait déclaré ceci tout en prenant un air parfaitement sérieux. Il continua sa route, tout en adressant un sourire à sa compagne.

Anabell fit une mimique très séduisante. Alors qu’elle cherchait dans sa mémoire si elle avait vu cet arbre bizarre, Rion lui cherchait dans la sienne pourquoi il aimait tellement la posture dans la quelle se trouvait Anabell.

Finalement la corsaire finit par lui dire ce qu’elle avait vu.
Rion acquiesça et la remercia.
« Hum hum, les mers troubles, bien merci pour cette information. »

Tendis qu’Anabell observait les travaux, Rion sorti et dit :
« Nous, nous reverrons avant que vous ne repartiez chère capitaine. »

Puis il parti sur la plage à la rencontre des deux passagers.

L’humeur a présent joyeuse de Liutheï, était plutôt voyante. Touts en retenant sa respiration, elle écartait ses bras sur les cotés le plus loin quelle pouvait puis elle les réuni au dessus de sa tête et en se prenant les mains, s’étira le plus haut possible. Enfin elle expira l’air qu’elle avait bloqué. Maintenant elle se sentait enthousiasmée et fraîche.

*Huuum ! Je ne sais pas pour quoi, mais je me sens prête aller de l’avant !*

A ce moment Aryagalatis répondit à Liutheï qu’il serait plus son grand frère que son petit frère.

Tout en s’arrêtant, Liuthei se trouva un peu déconcertée. Elle fronça un peu ses sourcils, et tenta de trouver quelque chose de valable pour répondre à son compagnon.

Elle ne savait pas ce qu’il pensait.
* Pourquoi répond-t-il ainsi ? Je n’arrive pas à appréhender sa façon de penser. Peut être ne voit-il pas le monde de la même manière que nous ?*

Finalement elle trouva quelque chose à lui répondre.
« Arya approche. »
Elle savait qu’il viendrait à elle et attendit donc qu’il soit près d’elle.

Une fois qu’Aryagalatys fut à coté d’elle, elle lui dit :
« Surtout ne tombe pas »

Puis elle passa derrière lui et grimpa sur le dos de son compagnon. Ainsi percée, elle lui dit :
« Maintenant c’est moi qui suis la plus grande, c’est donc moi la grande sœur ! »

Alors qu’Aryagalatis attendait que la jeune femme lui explique la raison pour laquelle elle avait déclaré qu’il était bizarre, celle-ci ne lui répondit nullement. Le jeune homme s’en serait inquiété en temps normal, mais la bonne revenue de la jeune femme, lui permit de passer à autre chose. La conversation s’arrêta à cette « histoire de petit/grand frère ». Lors d’un instant, Liutheï ne sut que répondre au jeune homme, mais elle finit par lui demandé de s’approcher.
La Justice, qui se trouvait à un ou deux pas d’elle, observa la jeune femme d’un air un peu intrigué. Pendant quelques minutes il ne fit, ni ne dit rien.

* Pourquoi me demande t’elle cela ? Elle cache quelque chose…… Après tout, j e ne pense pas risquer grand chose si je fais ce qu’elle attend de moi. *

Aryagalatis s’exécuta et se rapprocha de la jeune femme. Celle-ci lui demanda de ne pas tomber. Il s’apprêtait à en demander la raison, mais Liutheï se trouvait déjà sur son dos, déclarant, qu’étant la plus grande, elle avait donc le droit au titre de grande sœur.

La Justice resta un instant bloqué, possédant juste assez conscience pour retenir les jambes de la jeune femme, pour qu’elle ne tombe pas. Décidément, sa fameuse « sœur » ne cessait de l’étonné. Mais cette fois-ci, il se mit à rire, doucement. On avait l’impression que le masque figé de la peine qui avait recouvert depuis tant de temps son visage venait de se briser, laissant place à un vrai rire, prisonnier depuis des années à l’intérieur de lui.

Au bout d’un moment, il prit une grande inspiration et se calma.

« Tu es peut-être la plus grande en taille, mais je suis toujours le plus âgé. Donc j’ai encore droit au titre de grand frère. »

Elle sourit lorsque son compagnon rit.
Ensuite elle descendit un air gênée.
Puis le regard baissé, elle s’excusa.
« Excusez-moi Aryagalatys, je n’ai pas réfléchi lorsque j’ai fait ça ! Je vous ai encore mis dans une situation gênante. »

Elle releva sa tête, et un sourire malicieux se tentait sur ses lèvres.
« Mais vous avez gagné Arya. J’accepte que vous soyez mon grand frère ! Et par la même occasion je retire le fait que je vous aie désigné comme étrange. »

Elle le dévisagea et dégagea une mèche qui tombait sur le visage de son compagnon.
D’une voie très faible presque inaudible elle lui souffla
« Vous êtes gentil ... Aryagalatys. »

Puis sans le laisser répondre, elle continua sa marche vers le bateau en lui disant :
« Alons chercher au plus vite ce Rion pour qu’on en finisse le plus rapidement ! »

Après la dernière réplique d’Aryagalatis, concernant son statut de « grand frère », Liutheï descendit de son dos, et d’un air gêné s’excusa auprès de lui de sa conduite. Le jeune homme eut un sourire très touché qui se dessina sur son visage. Une nouvelle fois, il prit les mains de la jeune femme dans les siennes.

« Ne dis pas cela. J’aime beaucoup quand tu ne réfléchi pas…. »

Il devint soudainement rouge, se rendant compte de ce qu’il venait de prononcer. Craignant que la jeune femme ne le prenne mal, il souhaita se reprendre, tout en maudissant, à l’intérieur de lui, cette maladresse qui allait finir par lui causer grand tord.

« Ce que j’essai de te dire, c’est que j’apprécie grandement ta spontanéité. Elle est vraiment rafraîchissante et je crois qu’elle….

A cet instant le jeune homme s’arrêta de parler, tout en délivrant les mains de la jeune femme. Il voulu dire ce qu’il avait réellement sur le cœur, mais ces paroles ne sortir qu’en pensées

*…..qu’elle brise peu à peu la malédiction qui m’enchaîne depuis tant d’années… *

A la place, il n’y eut qu’un vague sourire un peu triste, et des paroles pas aussi exactes que ses pensées.

« … je crois qu’elle me fait passer des moments très divertissants. »

Liutheï s’avoua et vaincue et reconnue qu’il avait bel et bien droit au titre de grand frère, et retira par la même occasion le fait qu’elle l’avait décrit comme étrange. La Justice voulu répondre à cela, mais déjà la jeune femme s’approcha de lui, et de sa blanche main releva délicatement une mèche de cheveux du jeune homme. Un sentiment plus qu’étrange envahi l’être du jeune homme, sans pour autant parvenir à en décrypter le sens. Très doucement, et d’une voix faible, qu’il eut bien du mal à entendre, Liutheï le caractérisa de gentil. Il resta un court instant sans rien dire, ni faire. Mais à l’instant ou il voulu se saisir de la main de la jeune femme et lui parler, celle-ci repartit en direction du navire, tout en déclarant qu’il valait mieux trouver Rion au plus vite, et ainsi se débarrasser de sa présence plus rapidement.
Un faible soupire sortit de la bouche du jeune homme.

« Oui, tu as raison. Ne faisons pas trop durer cette histoire. »

Rion Marchait sur la plage réfléchissant à la réaction d’Anabell lorsqu’il lui demandera le dernier service.
Mais il vit les deux passagers vernir à lui, ce qui le sortit de ses pesées.
*Il sont bien étranges tous les deux !*

Rion n’avait pas vu la scène où Liutheï grimpa sur le dos d’Arya. Car s’il avait vu cela, il leur aurait directement accordé un passeport pour circuler librement sur l’île des fous en tant que tel.

Il alla à leur rencontre. Arrivé devant eux, il leur parla ainsi :
« Bonjour je suis Rion. »

Il regarda Liutheï avec un léger sourire.
« Jeune fille il me semble vous avoir déjà vue, mais je ne sais plus dans quelle morgue. »

Il reprit avec ce sourire narquois.
« Mais quelle peut donc bien être la raison de votre venue ? Quel genre d’excursion avez-vous envie de faire ? Je connais des endroits très dangereux si vous le souhaitez. »

Rion arriva devant eux en se présentant de nouveau

Il leur teint des propos très désagréables, surtout pour Liutheï. Le temps que la colère monte en elle, Rion eut le temps de finir ses dernières phrases, qui exacerbèrent la colère de Liutheï.

D’une attitude froissée, Liutheï ne se retint pas le moins du monde et gifla par deux fois Rion.
« En voici deux que vous méritez bien ! »

Enervée, elle lui répondit sur un ton agacé, car c’était la deuxième fois qu’il s’adressait à elle de cette façon.
« Quel que soit votre rang et votre fonction, rien ne vous donne le droit de me traiter de la sorte. »

Liutheï enchaîna sans lui laisser répliquer.
« La raison pour laquelle nous sommes venus, nous l’expliquerons à quelqu’un de plus compétent que vous, et quant à vos lieux dangereux, vous n’avez qu’à y aller vous-même ! »

Alors qu’ils se dirigeaient vers le navire échoué, à la recherche de Rion, ce dernier vint à leur rencontre. Il commença par se présenter, puis s’adressa à Liutheï, prétendant l’avoir déjà vu dans une morgue, et finit par demandé le motif de leur venue sur cette île, tout en leur proposant de leur faire connaître des endroits dangereux. Ce à quoi elle répondit par le violent geste d’une double claque, prétendant que le rang et la fonction de Rion ne l’autorisait nullement à parler de la sorte.
Aryagalatis, qui était resté sans rien dire, ni faire jusqu’à présent, fut plus que surpris par le geste et les mots de la jeune femme. S’il l’avait pu, il l’aurait certainement empêché. Il était fort dangereux de contrarier un fou, surtout lorsque celui-ci était le premier conseiller du roi, possédait un tel sens de l’humour noir, et avait a possibilité de leur refuser leur requête.
De plus, la jeune femme se permit de déclarer qu’ils expliqueraient la raison de leur venue à une personne plus compétente que lui, incluant, bien entendu Aryagalatis dans le « nous ».
La Justice resta un instant sans rien faire, les yeux grands ouverts, encore surpris par l’attitude de sa compagne. Il prit un certain temps afin de retrouver ses esprits, puis il se plaça entre Liutheï et Rion, tout en s’adressant à ce dernier.

« Veuillez pardonner l’attitude de mon amie, elle n’a point l’habitude de rencontrer des personnes de votre caractère. Si nous sommes venu jusqu’ici c’est dans le but de rencontrer Mégalo, le roi des fous. Nous avons une requête à lui transmettre. Pourriez-vous nous introduire à lui ? »

Aryagalatis priait intérieurement pour que les actes et paroles n’aient point froissés Rion, et qu’il accepte de les mener au roi sans trop poser de questions.

Rion semblait avoir prit en note l'information que la corsaire venait de lui donner et il lui apprit qu'ils se revéraient avant son départ. Alors qu'il s'éloignait, Anabell lui fit des signes de la main pour lui dire aurevoir, agrémentés d'un : "j'espère bien!" pour leur future rencontre ainsi que d'un petit clein d'oeil comme à son habitude, puis elle descendit à son tour du navire pour superviser les réparation.
Plusieurs troncs étaient à présents coupés et leur écorce jonchaient le sable de la plage. Certains avaient même commencé à être coupé en planche. D'autres matelots s'afféraient à créer des cordes à l'aide de lianes et encore d'autres utilisaient la sève des arbres pour faire de la pâte imperméabilisante.
Apparement, à vue d'oeil, le chantier avancé rapidement. Toute la cargaison était déchargée.
La Capitaine devaient maintenant passer en revue tout ce qui leur restait pour la suite du voyage et s'il y avait de la marchandise à acheter rapidement, certainement pour une première escale.

Rion se reçut un soufflet magistral. Il avait rarement entendu une claque raisonner autant dans sa tête. Mais il se remit face à Liutheï avec un air confiant et souriant. Il n’avait rien changé à son attitude, à part peut être un léger rictus et une rougeur sur sa joue.

Rion prit la parole après que Liutheï et Aryagalatys eurent fini de parler.
Regardant dans le vide, il dit :
« Un jour un fou a dit : « Prends ma main et tends l’autre joue, et peut être, tu comprendras quelque chose. »
Mais voyez-vous jeune home à la chevelure jaune, je n’ai pas besoin de tendre l’autre joue pour comprendre que ce que désire le plus votre amie. »

Il la dévisagea rapidement avec un air hautain, les yeux arrêtés sur sa poitrine, il tenta de la rabaissée de manière toute naturelle .
« Hum… vous semblez jeune. »

Puis il la fixa droit dans les yeux pouvant presque entrevoir la proffondeur des pensées de Liutheï
« Je pense vous conduire à la prison des obsédés. Là bas vous pourrez leur servire une viande assez fraîche. »

Finalement il se retourna et leur fit dos. Il commença marcher vers l’Est.
« Suivez-moi. »

Liuthei Regardait Rion avec de grands yeux grand ouvert. Ce qu’il disait n’avait pour elle aucun sens. Mais lorsqu’il commença à parler de la maison clause. Elle serra les poings et ne lui répondit pas car elle voyait bien que ce la ne serait pas efficace. De plus elle ne voulait pas plus discréditer l’image d’Aryagalatys. Du fait qu’elle l’accompagnait, il en était en quelque sorte garant.

Elle se rapprocha d’aryagalatys qui a des kilomètres à la ronde lui paraissait être la personne la plus digne de confiance.

Puis elle commença à lui parler sur ses premières impressions de cette fameuse île des fous. Impression qui est plutôt mauvaise.
« Mais pour quoi est-il si méchant ? Je ne lui ai pourtant rien fait. Arya, je ne comprends pas… est-ce par ce que je ne suis pas folle ? »

Terminant sa phrase elle eut un léger sourire nerveux. Puis se mit à suivre Rion.

Malgré la gifle qu’il venait de recevoir de Liutheï, Rion resta fidèle à lui-même, sans paraître le moins du monde offensé par l’attitude de la jeune femme vis à vis de lui. Quelque part, Aryagalatis s’en trouva rassuré. L’homme en noir continua en dévisageant la poitrine de Liutheï. Cette attitude ne plut guère à la Justice, qui se rapprocha lentement, devant la jeune femme, afin d’empêcher le regard vicieux de Rion de poser plus longuement sur elle.
Rion déclara vouloir l’emmener dans la « maison des obsédés », ce qui inquiéta aussitôt Arya. Il savait que le conseiller du roi des fous ne pensait pas réellement mettre en application ses paroles, du moins l’espérait-il fortement, il craignait plutôt que ces mots ne viennent à blesser la jeune femme, et qu’elle laisse sa colère transparaître une nouvelle fois au travers de geste peu agréable. Mais elle n’en fit rien. Courageusement, elle prit sur elle, et se contenta de serrer les poings. Bien que rien ne paraissait sur son visage, Arya sourit intérieurement tout en regardant Liutheï.

Alors que Rion se dirigeait vers l’Est ; la jeune femme se rapprocha de la Justice, tout en lui demandant les raisons de la malveillance du conseiller de Mégalo envers elle, et si celles-ci avaient un rapport avec le fait qu’elle n’était pas folle. Arya accorda à la jeune femme un sourire bienveillant, comme celui d’un grand frère. L’envie de lui prendre la main une nouvelle fois, et de lui faire tout un long discours pour la rassurer lui traversa l’esprit, mais sans savoir pour quelle raison, il n’osa pas, se sentant trop gêné par cette pensée. Il se contenta de continuer à la regarder, tout en souriant.

« Ne vous en fait, il n’a rien de particulier contre vous, c’est juste son caractère. Rion est certainement bien plus connu comme possédant un très grand sens de l’humour noir, que comme étant le conseiller principal de Mégalo. Surtout ne vous en fait pas et continuer d’ignorer ses paroles. Dès que nous arriverons au palais nous demanderons à être reçu par Mégalo, et dès lors, Rion ne vous pausera plus aucun problème. »

Il ne savait pas vraiment si ses paroles allaient rassurer la jeune femme, après tout, lui, n’avait point été la cible de Rion, du moins pour l’instant, car il se doutait légèrement que cela n’allait pas durer…

Anabell avait regardé Rion s'éloigné accompagné d'Arya et de Liutheï. Elle haussa les épaules, se disant qu'après les avoir amené ici, la moindre des choses aurait été un merci, ou un aurevoir, malgrè l'arrivée légèrement fracassante qu'ils furent sur cette île et ce voyage légèrement troublé par des ambitions qui allaient certainement s'avérer irréalisable.

Sans leur accorder plus d'attention elle s'en retourna au chantier navale, qu'elle dirigea avec une main de fer durant des jours et des jours.
Durant tout ce temps, les matelots évitèrent coute que coute de s'aventurer plus loin dans la forêt, et vécurent sur les restes de leur cargaison.

Les deriers préparatifs étaient effectués alors qu'Anabell était allongée sur le ventre, dans le sable, les jambes repliées, étudiant sérieusement une carte.

"Nous allons devoir faire une scale au plus vite... Sinon nous allons mourir de faim en mer.... L'île de la technologi serait la plus proche... Mais elle effrait presqu'autant mes gas que cette saleté d'île de tarés... Alors voyons...
-Capt'ain! Oh Capt'ain!!!
-Quoi! Qu'est ce qu'y a encore...
-Regardez! C'est terminé !!! "

Anabell se leva d'un bon, et écarquilla les yeux tout en applaudissant.

"Ahhhhh !! Bien jouer les gas! On va pouvoir quitter cette île de fou!
-OUAISSSSSSSSSSSS " reprirent-ils tous en coeur.

Le Jewel n'était bien plus ce qu'il était.. Il n'y avait plus aucun décord, plus aucune peinture, juste du bois, qui tranchait avec l'ancienneté de l'ancien qui avait survécu à la tempête...

"Bah...On fera avec..."

Sans trop demander de choses, Liutheï suivit Rion, tout en restant aux cotés d’Aryagalatys au cas ou ça tournerait mal et que la misanthropie de Rion reprenne.
Elle était assez proche d’Aryagalatys, bien qu’elle ne se sentait pas très bien à l’intérieur d’elle-même par-ce qu’elle maltraitait si souvent son compagnon alors qu’il n’était pas fautif.
Mais elle le sentait bien, il était digne de confiance.

Elle regarda discrètement Aryagalatis, comme ferait une enfant devant une grande personne à qui elle aimerait demander quelque chose.

*Je dois avouer que sa présence me rassure. Je sais que lui est gentil, mais c’est les puissante magie qui m’effraient, ou plutôt, qui me rappellent de mauvaise sensations.*

Alors que la jeune fille était dans ses pensées, elle serra son bras lorsque des souvenir désagréable refirent surface.

*Je devrais penser a autre chose !*

Elle Réfléchit et chercha un sujet de conversation à aborder avec son compagnon.

*Hum… pas facile de trouver un sujet de conversation qui puisse l’intéresser, Il paraît tellement mystérieux, ou plutôt renfermé. Je ne sais pas ce qu’il pourrait aimer. Et puis j’ai peur qu’il me réponde que par oui, ou non… Que faire ?*

Puis elle se tourna vers Aryagalatis et de but en blanc lui demanda :
« Qu’est-ce que vous aimez ? »

Aryagalatis continuait d’avancer aux cotés de Liutheï tout en espérant que ses paroles allaient amoindrir les craintes qu’elles éprouvaient envers les remarques de Rion. Le jeune homme dirigea son regard vers elle, et s’aperçu qu’elle le regardait d’une manière étrange.

* Aurais-je dis ou fait quelque chose qui la contrarie ? Je n’espère pas. Je suis tout de même sensé apporter un certain confort aux gens, et là j’ai l’impression que ma présence la dérange. Il va falloir que je corrige certaine chose en moi, je ne dois en aucun cas lui porter atteinte une nouvelle fois. *

La Justice perçue une certaine gène chez sa compagne, qui était entrain de serrer son bras. L’attitude de la jeune femme créa une vive émotion chez lui.

*A présent j’en suis certain. Elle essaie de me dire quelque chose, elle va me faire un reproche. *

A cet instant, elle se tourna vers lui, et lui demanda ce qu’il aimait. L’étonnement d’Aryagalatis, qui s’attendait à se faire passer un savon, fut tel qui l’empêcha d’avancer.

« Ce que j’aime ? Vous voulez savoir ce que j’aime ? »

Il ressentit un grand soulagement, ce qui se transcrivit chez lui par un rire. Il porta sa main, la tête légèrement baissée.

« J’ai cru que vous m’en vouliez de quelque chose. »

Il reprit la marche à ses cotés.

« Et bien je dois vous avouer que je n’y ais guère réfléchis. Mais c’est peut-être là l’occasion de le faire. »

Il prit un instant de réflexion, tout en continuant d’avancer en souriant.

« Comme je vous l’ais déjà dis, je ressens de vifs sentiments pour une jeune femme. A part cela… je crois que j’aime assez la solitude. J’ai toujours eu du mal à me comporter normalement avec les autres. Mon frère, Garth, est mon opposé. Il arrive parfaitement à être lui même en présence d’autrui. Peut-être que sa présence et sa confiance en lui a étouffer la mienne. J’aime lire autrement. Et bien entendu, j’aime que la justice soit respectée. Ce qui est par ailleurs mon devoir. »

Il se tourna vers Liutheï.

« Et vous ? Qu’est ce que vous aimez ? »

Il s’arrêta une nouvelle fois de marcher.

« Je voulais vous demander aussi… enfin j’espère que cela n’est pas trop indiscret, et je comprendrais si vous refusiez de me répondre, il y a certaines choses que l’on n’aime pas révéler, mais, j’aurais voulu savoir pourquoi vous sembliez si ..différente tout à l’heure ? J’ai cru que c’était de ma faute. Peut-être aurais-je dis ou fait quelque chose qui vous a offusqué ? »

Arya observa Liutheï d’un air fraternellement inquiet, espérant que sa question n’allait pas créer davantage de embarras entre eux.