Retour de la quête du poignard d'argent

Yamashita, Deacon, et Maol parvinrent au château de l’Obscurité, sans rencontrer de problème. Ils se trouvaient à présent de l’autre coté du pont. La Paresse avança, jusqu’à ce qu’il parvint au pont-levis. A cet instant, celui-ci s’abaissa afin de les laisser entrer. Le jeune homme avança, jusqu’à ce qu’il entre dans la coure intérieure principale. Autour d’eux, les orques et les trolls avaient tourné leur regard dans leur direction. Ils ne s’attendaient pas ce que Maol regagne le domaine en compagnie de deux autres personnes. Ils ne les quittèrent des yeux, grognant légèrement, et ceci, jusqu’à ce qu’ils parvinrent à l’entrée de la demeure.
Hestia, l’intendante du château, était venue les accueillir. A leur arrivée, elle s’inclina. Puis, de sa voix monotone, elle leur souhaita la bienvenue.

« Bonjour. Soyez le bienvenu au Château de l’Obscurité. Le seigneur Orgar a fait part de son désire que vous le rejoigniez dans son bureau si tôt votre arrivée. »

Elle tourna les talons, et avança. La jeune femme mena les trois personnes jusqu’au deuxième étage. Ses pas l’arrêtèrent devant une sombre porte de bois, qu’elle ouvrit. Puis, elle se plaça sur le coté, afin de laisser la place aux trois hommes pour entrer. Une fois cela fait, elle referma la porte derrière eux, et partit.

La pièce était de taille conséquente. Sur le mur devant eux, des fenêtres, recouvertes de rideaux de velours noir, se trouvaient placées à distance égale. Entre deux de ces fenêtres, au milieu du mur, se trouvait un miroir décoré de moulure en argent, et dont le verre avait été brisé. Les autres murs comportaient des étagères, présentant des livres, et quelques objets divers. Sur leur droite, entre deux étagères, se trouvait une porte en bois, menant directement dans la chambre de l’Orgueil. Sur leur gauche, au fond, se trouvait le bureau d’Orgar. Il était assis dans un grand fauteuil, recouvert de velours rouge sombre. Derrière lui se trouvait Una, qui avait les mains posées sur les épaules de son frère. Dès que Deacon, et Yamashita entrèrent dans la salle, elle leur adressa un clin d’œil, tout en leur offrant un sourire aguicheur.
Devant le bureau avait été placés trois sièges, moins importants, tant par la taille que par les ornements, mis à la disposition des trois hommes.

Maol commença par se diriger vers le bureau, sur lequel il posa le poignard d’argent. Orgar avança sa main, afin de le prendre et de l’examiner. Pendant ce temps, la Paresse avait déjà prit place sur l’un des fauteuils.

Yamashita regarda le comité d'acueil et remarqua le clin d'oeuil
*Doit être la luxure elle*

Yamashita s'avança puis s'installa dans le fauteil. Il attendait que les choses suivent leur cour, et espèrait avoir sa récompense sous peu.

Orgar était entrain d’inspecter le poignard. Dès qu’il eut confirmation qu’il s’agissait bien de l’arme divine, il la tendit à Una.

« Va le placer dans la salle des tableaux. Je ne veux pas de soucis. »

La Luxure prit l’arme délicatement dans sa main, tout en gardant son regard porté sur les deux hommes qui étaient entrés dans la pièce en même temps que Maol. Elle avait déjà croisé Deacon lors de certains conseils, mais elle n’avait pas encore eut l’occasion d’apercevoir Yamashita. Sa curiosité se dirigeait donc, dans un premier temps, sur lui. Après leur avoir offert, à tous deux, un dernier sourire aguicheur, elle quitta la pièce.

Orgar, lui, fixait du regard Maol. Son corps avait légèrement basculé en arrière, faisant en sorte que son dos repose confortablement contre le dossier de son fauteuil. Ses bras étaient déposés sur leurs accoudoirs respectifs, et ses mains étaient croisées l’une dans l’autre. Il attendait.
La Paresse finit par prendre la parole.

« Voici Yamashita. »

Il tourna son regard en direction de ce dernier.

« Il a participé à la quête en échange d’un sort de Terre. »

Maol jugea qu’il avait suffisamment parlé pour l’instant, et qu’il se devait donc une pause bien méritée. Il ouvrit son sac, déposa sa tasse fétiche sur le bureau de son frère, et y versa son thé. Orgar observait cette scène avec un air hautain, comme si son frère était entrain d’effectuer un acte méprisable. Puis il tourna son regard en direction de Yamashita.

« Pourquoi souhaitez-vous un sort de Terre ? »

* Ha, c'est fauteil !! Ils sont presque aussi confortable que ceux de ma bibliothèque !!*

Yamashita attendit quelques secondes avant de répondre à Orgar:

- Et vous, pourquoi vous me demander pourquoi ? On a fixé un prix contre ma participation, un point c'est tout. Le reste ne vous concerne pas.

Orgar restait callé confortablement dans son fauteuil, toisant de son regard glacial et hautain Yamashita.

"En vérité cela me regarde parfaitement. Je suis le commanditaire de la quête, et ce que vous demandez, je ne l'ais point en ma possession. Il me faudra donc l'obtenir auprès d'une personne ayant ce pouvoir. De plus, vous vous trouvez sur mes terres, et il me faut vérifier que ce pouvoir ne servira point dans le but de nous nuir à l'un d'entre nous, ou à une personne sur nos ordres. Et pour finir, si vous n'aviez rien à vous reprocher, vous le direz clairement, et cette histoire serait close."

Alors qu'il s'adressait à son convive, la port du bureau s'ouvrit, laissant entrer deux pâles servantes, qui semblaient pratiquement inexistantes. L'une d'elle portait une petite table, tandis que la seconde tenait en ses mains un plateau présentant des boissons et des mets diverses, réputés pour leur grande qualité autant que pour leur rareté.
Toutes deux frôlèrent le mur se trouvant derrière eux, ne le quittant que pour se diriger vers les deux invités, et la Paresse. La table fut déposée entre eux et le bureau, et le plateau, dessus. Puis elle repartirent en direction du mur. Elles étaient si insignifiantes qu'elles semblaient être des tapisseries mouvantes au travers de la pièce. Elle partirent.

Maol se pencha afin de se servir du thé. Bien que parmit la vaisselle apportée, une tasse avait été placée à son attention, il persista à garder la sienne.

*AH AH AH !!!! Il m'énerve celui la !!! Il mériterai un châtiment pour me faire perdre mon temps. Mais bon, je n'ai pas vraiment le choix*.

- Bon, j'ai besoin de ce sort pour assouvir mes connaissance. Aussi, j'en ai besoin pour aller prendre ce qui me revient de droit, c'est à dire, la forêt des ombres. Le reste de mes projets ne vous regarde pas. J'en ai assez dit.

Quand au sort, vu votre puissance, vous savez que même en me le donnant je serai incapable de vous faire quoique ce soit.

*Mais vous inquiètez pas, je trouverai comment vous détruire et avoir tout vos connaissance.*

Dès qu'il entendit la réponse de Yamashita, L'Orgueil explosa de rire. Maol, lui, restait toujours impassible avec son air endormit.
Une fois que les éclats de rire glacial d'Orgar s'estompa, il entreprit de donner des expliactions concernant son agissement.

"La forêt des ombres! A vous! Quelle idée! Je vous signalerais que ce territoire est sous la protection de Wanda pou l'instant. En plus, il regroupe une grande diversité, et seul le Royaume Maudit peut accepter que différents peuples soient gouvernés par un seul souverain. Vous n'obtiendrez au mieux que le titre de chef d'un peuple, ce qui ne vous autorisera en rien à être le maître de la forêt des ombres entièrement!"

Il se leva et posa les mains sur son bureau, tout en se penchant vers yamashita.

"Et je vous signalerais que vos tendances vous classerais plus comme un être neutre, or c'est une terre appartenant au Mal. Même si vous parvenez à gouvernez un peuple, si vous ne prêtez pas loyauté au Mal, jamais les habitants de cette demeure, ni même ceux de ce continent ne laisseront un "neutre" régner sur ne serait-ce qu'une parcelle des terres obscures."

Il se redressa, regardant de haut Yamashita, avec son air emplit de dédain.

"Mais il est vrai que vous êtes incapable de faire quoi que ce soit. Seules les divinités sont plus puissantes que les allégories."

Un sourire satisfait orna son visage prétentieux.

- Mon cher seigneur, je serai un peut moins orgueilleux à votre place.

Lors de la quête du poignard, j'ai vu une chose que ma intigguer:: Maol, votre frère à fait un pétage de plomd méchant. Et, j'ai une idée sur cette cause. Ne me tentez pas, d'aller à la grande bibliothèque confirmer mes doutes.

Yamashita était sastisfait. - Aussi, pas la peine de me faire croire que cela est du au hasard, car vu le caractère de Maol, je suis sur de mon intuition.

Quand à vous, vous semblez oubliez une chose : Je suis une liche, et les liches par leur pouvoir domine toutes les cratures de la forêt s'il elle le souhaite, vu le peu d'intelligence. Quand à prêté serment auprès de vous, mais si cela est une connerie et ne vous servira a rien, je peux le faire, si cela me donne le droit de devenir le chef des liches.

Alors que Yamashita recommandait à Orgar de se montrer moins orgueilleux, ce dernier continua de faire résonner son rire glacial dans la pièce.

« Moins orgueilleux ! Et pourquoi ne pas demander à Una de renoncer au plaisir de la chair pendant que vous y êtes ! »

Yamashita expliqua par la suite qu’il avait vu Maol dans une situation gênante, et menaça L’Orgueil d’aller mener son enquête à la Grande Bibliothèque.
Orgar, apprenant le comportement de son frère, tourna son regard dans sa direction. Il supposa très rapidement les raisons qui l’ont conduites à agir de cette manière. Lui-même y avait été confronté. Mais tout ceci ne changea en rien son caractère orgueilleux et sur de lui.

« Et bien allez-y dans ce cas. »

Orgar savait qu’il n’avait rien à craindre. Lui, et les autres membres de sa famille, avaient été les premiers êtres créés. Aussi, ils avaient pu aisément raconter ce qu’ils souhaitaient sur leur passé, personne n’ayant été présent pour les contredire, ou dénoncer leur véritable passé.
Yamashita répliqua par la suite que les liches gouvernaient toutes les créatures de la forêt, ce qui naturellement fit rire de nouveau l’Orgueil.

"Je ne sais pas d'où vous sortez, mais vous avez en effet grand besoin de vous rendre à la Grande Bibliothèque. Sachez que les liches qui se trouvent dans la forêt des ombres sont loin d'être les créatures les plus puissantes de ce lieu. Vous oubliez, semblerait-il que Wanda, qui se trouve être né dans ce lieu, a "donné naissance" aux pixies, et que de ce fait, ce sont elles qui représentent la race dominante de la forêt des ombres. Elles sont beaucoup plus nombreuse et possèdent deux fois plus de térritoire que les autres créatures!"

Puis le sujet du serment fut abordé. Yamashita semblait qualifié ceci de "connerie", mais était prêt à le faire, si cela lui permettait d'obtenir ce qu'il souhaitait. Orgar continuait d'esquisser un sourire à la fois diabolique, moqueur et hautain.

"Cela ne vous donnera pas le droit d'être le chef des liches de la forêt des ombres. Cela vous permettra de vous rendre sur ces terres et de leur parler sans qu'ils n'éprouve l'envi de vous tuer. Sachez que ces créatures n'ont pas eu de chef depuis un certain temps, et ne seront donc pas très enthousiasmées à l'idée de se trouver gouvernées. Alors si vous vous présentez à elles en n'étant qu'un "neutre", vous serez aussitôt rejeté."

Orgar prenait un malin plaisir à se mettre en valeur par ses connaissances. Quant à Maol, il semblait à peine suivre la conversation. Il se trouvait "vautré" dans son fauteuil, sa tasse entre la main, le regard plongé dans le liquide maronnâtre au doux parfum, qu'elle contenait.

(Me qué ? Je me suis fait enchainer par orgar a la terminator ASTA LA VISTA Yamashita lazer

)

*Quel être médiocre. Icapable de prendre une phrase au second degrés. Vraiment, on remarquera que le plus fort est souvent celui qui croit l'être.*

"Les pixie sont de simple fée du mal. Elles ont un territoires, qu'elle le garde. Je ne suis pas la pour dominée, juste la pour confirmer, et affirmer mes connaissance. Avoir un territoire m'importe peut. Surtout, je veux que mon peuple soit réafirmer.

Yamashita pris une tasse de thé, puis dit :
- Au faites ne sous-estimez pas les liches. Vous savez très bien que une fois uni, nous sommes des plus dangereux. Et à mon avis, sur un champ de bataille, quand la discorde sera vaincu, avoir des mage hautement qulifiée, certe, moins puissant que vous, sera bien mieux que vos troll et autre orc aussi con les uns que les autres et hautement indiscipliner.
A, aussi,
Quand à mon statut, je suis neutre, et les liches la plupart du temps aussi. Une liche cherche sa propre connaissance, souvent dans dans les sort noir, comme je le fait. Est ce pour autant que l'on est comme vous ?"

(lolllll, et oui c’est tout Orgar ça, et encore, il se montre relativement sympathique, vu que Yamashita lui a rendu service)

Yamashita expliqua à l’Orgueil que, pour lui, les pixies n’étaient que de simples fées vouées au Mal. De plus, il ne recherchait nullement à acquérir un territoire, son objectif étant de réaffirmer son peuple. Orgar, entendant cela, ne savait s’il devait rire ou soupirer. Finalement, il n’exprima ni l’un ni l’autre, restant toujours fidèle à lui-même avec son air hautain.

« Réfléchissez un instant. Les pixies que vous avez rencontrez auparavant dans votre vie devaient certainement correspondre à la définition que vous en faite. Mais pas dans la forêt des ombres. Elles sont considérées comme les descendantes de Wanda, aussi le territoire où elles se trouvent en font des créatures plus puissantes qu’elles ne devraient l’être. Elles jouissent ainsi de privilèges directement accordés par l’Envie. »

Yamashita répliqua par la suite que les liches pouvaient être bien plus dangereuses que ce que l’Orgueil pouvait l’escompter. Par conséquent, elles pouvaient se montrer plus utiles sur un champ de bataille que les orcs et troll, doués d’une intelligence moindre.
Un petit sourire, affirmant la supériorité qu’il croyait sienne, se dessina sur le visage de l’Orgueil.

« En effet, ils sont bien plus stupides. Mais ils ne sont là que pour exécuter mes ordres. Et c’est ce qu’ils font. Ils n’ont d’autre utilité que de me servir sans poser de question. Je n’ais pas besoin de souffrires qui réfléchissent. Les questions stratégies je les discute avec les chefs de guerre, les vrais. Les autres obéissent. C’est ainsi que cela fonctionne. De plus, je tiens à vous signaler que les liches ne se trouvent pas uniquement dans la forêt des ombres. Certaines résident dans les marécages, d’où vous venez, quant aux autres, elles sont au Royaume Maudit, sous les ordres de Fart’h. Mais je doute que vous ayez envi de lui chercher querelle afin de rallier ses sujets aux vôtres. »

L’hôte d’Orgar lui expliqua par la suite que la plus part des liches se trouvaient être neutres et qu’elles cherchaient uniquement à accroître leurs connaissances grâce à la magie noire.

« Dois-je vous rappeler que vous vous trouvez sur les Terres Obscures. C’est ici que naquit le Mal, c’est à dire nous. Tout être résidant sur ces terres ne peut être que vouez, ou esclave de celui. C’est la même chose pour vos sujets. »

Il se redressa, plongeant son regard plein de mépris dans celui de Yamashita.

« Sachez seulement que si votre « peuple » se voyait changer au profit de la neutralité, ils seront aussitôt chasser de leurs terres. Nous ne faisons pas la charité ici. »

- Bon, mettons un terme à cette conversation.
Je promet de me dévouez au mal. En échange, je voudrai être de le chef des liches, etessayer e voir Wanda car vu votre discour, j'ai l'impression que seule elle peut m'aider à avoir ce que je veux.

Yamashita prit une gorgée de thé :
- Nous somme d'accord ? Aussi, je souhaite avoir mon dûe, pour ce que j'ai accomplie. Au moins, ca, c'est sur que je dois l'avoir.

Yamashita souhaita mettre un terme à la conversation, ce qui allait très bien à Orgar, qui esquissa un sourire satisfait d’avoir eu ce que l’on pourrait appeler le dernier mot. Son invité fit part, par la suite, de son Envi de rencontrer Wanda. Cette fois, ce fut un sourire amusé qui se forma sur le visage de l’Orgueil. L’Envie n’était pas vraiment le genre de personne que l’on souhaitait rencontrer d’ordinaire, bien au contraire, moins on la voyait, mieux on se portait. C’est du moins ce que pensait Maol, qui tourna son regard endormit en direction de Yamashita. Bien que cela ne paraissait nullement sur son visage, il était étonné.
Orgar prit la parole.

« Libre à vous de la voir si vous le souhaitez. Ses appartements se situent au fond du couloire, l’avant dernière porte à gauche. »

Puis, Yamashita réclama son pouvoir de la Terre. A cet instant Una entra dans la pièce. Sa démarche était gracieuse et envoûtante. Elle reprit place derrière son frère, ne quittant pas une minute Yamashita des yeux.
L’Orgueil continua de parler.

« Etant que je puis vous apporter ce sort de terre, vous devrez l’acquérir au près d’Una ou de Wanda, la Gourmandise étant partit. »

La Luxure esquissa un sourire malicieux, alors qu’Orgar restait dans son attitude de mépris. Maol, lui, recommençait à accorder plus d’importance à son thé qu’à la scène qui se déroulait.

Yamashita répondit satisfait alors :

- Merci pour vos réponses, et désoler du temps que j'ai fait perdre.
Aussi, qui est Una ? Car je ne suis pas d'ici moi, et je connais que peu de personne.

Yamashita remercia Orgar pour les réponses qu’il lui avait apportées, et s’excusa pour le temps qu’il lui avait fait perdre. L’Orgueil ne répondit rien à cela, excepté un de ses regards méprisants.
Puis, il tenta de se renseigner pour savoir qui se trouvait être Una.
La Luxure s’avança à cet instant, le regard pétillant, la démarche féline et envoûtante. Elle était après tout le symbole du plaisir sans attache, ainsi que du désire. Quiconque ressentait ce sentiment, au fond de lui, à propos de n’importe quel sujet, ne pouvait être indifférent à la jeune femme.
D’une voix aguicheuse, elle répondit à Yamashita.

« C’est moi. Alors qu’est-ce que vous attendez de ma personne ? »

Orgar observait la scène d’un mauvais œil. On sentait qu’une pointe de jalousie enflammait son regard.

« Il veut simplement un sort de Terre. Tu n’as pas besoin de faire ton numéro. »

Una ne semblait même pas prêter attention aux dires de son frère. Elle adressa un clin d’œil à Yamashita.

« Et si nous allions dans ma chambre pour parler de ça, hein ? »

*Alors c'est donc elle. c'est vrai, elle évoque bien son domaine, la luxure.
Il faudra s'en méfier, car je veux juste mon sort*.

- C'est comme vous voulez, ce qui vous plaira me plaira, du moment que j'ai ce qui me reviens.

Yamashita se leva, puis s'appuya sur son bâton, en regardant Una.
Il n'attendait plus qu'elle lui montre le chemin.

Alors que La Luxure proposait à Yamashita de « s’entretenir » avec elle dans ses appartements, ce dernier lui répondit que ce qu’il lui plaira, lui plairait à lui aussi. A peine ces mots furent-ils prononcés, qu’elle se mit à glousser. La situation commençait à lui plaire davantage.
Elle se redressa, tout en s’adressant à lui d’une voix aguicheuse, arborant sur ses lèvres un malin sourire.

« Dans ce cas suivez moi. »

Elle quitta la pièce, sous l’œil mauvais d’Orgar qui les observait d’un air mécontent, et emprunta le couloir. Ses appartements se trouvaient juste à coté de ceux de son frère. Elle ouvrit la porte, entra dans sa chambre, et s’assit sur son lit.

« Je vous en pris, prenez place. »

La Luxure continuait de sourire. Elle plongea son regard dans celui de Yamashita.

« Dites moi, à quel point souhaitez vous ce sort ? »

Elle tentait d’éveiller en lui le désire qu’il avait d’obtenir ce sort, afin de pouvoir mieux combler les siens.

Yamashita plongea dans le regard de la luxure.
Il était fasciné par ce regard, qui il lui semblait, tentait de l'analyser :
*Ce que l'on dit sur elle est donc vrai. Elle cerne et essaye d'exercer son charme pour mieux attaquer..."

- Je veux ce sort, car j'en ai besoin pour régler un différent dans la forêt des ombres. Il me le faut absolument. Déjas qu'avec lui, je risque d'avoir Wanda sur le dos, alors sans....

Peu de temps après que la Luxure ait quitté la pièce en compagnie de Yamashita, Hestia entra dans la bureau, portant sur un plateau, une lettre adressée à l’Orgueil. Elle tendit le message à son maître, puis quitta les lieux à son tour.
Orgar lut attentivement la lettre, puis la reposa sur le bureau tout en esquissant une grimace de mécontentement.

“ Il semblerait que les “ autres ” cherchent à prendre de l’avance sur nous. Ils ont envoyé l’une de leur prêtresse et une femme sur l’île des fous. Je suppose qu’ils veulent récupérer l’objet sacré se trouvant là-bas, et que l’un des 14 les y attend. ”

Ils se leva, et fit quelques pas dans la pièce.

“ Nous ne pouvons les laisser gagner en puissance. S’ils récupèrent un trop grand nombre d’objets sacrés, ceci risquerait de mettre en péril mon plan. Nous devons partir le plus rapidement possible chercher l’Avarice. par la même occasion, nous devons reprendre l’objet sacré se trouvant dans l’Océan. ”

Il se tourna vers Maol. Ce dernier semblait assez ennuyé d’entendre qu’il risquait certainement de devoir prendre part aux futurs événements.

“ Je suis quand même pas obligé d’y aller ?
-Non. Toi tu devras te rendre dans les îles oubliées. Là-bas se trouve un autre des objets sacrés. Débrouille toi comme tu veux mais ramène le ici avant les autres ! ”

Maol soupira. Il se leva, récupéra sa tasse et le reste de ses affaires, et quitta la pièce afin de rejoindre sa propre chambre. Orgar n’avait précisé aucune date pour le départ de cette quête, aussi allait-il allègrement profiter de cette opportunité pour se reposer un peu avant l’accomplissement de cette nouvelle tache, qui lui paraissait tout autant désagréable à accomplir que la précédente.

Alors que la Paresse quittait les lieux, une petite souris blanche, qui était passée inaperçue aux yeux de tous, en fit de même. Elle parcouru rapidement le couloir, priant pour ne point rencontrer le chat de Gwenda, et entra dans les appartements de sa maîtresse. Wanda l’attendait, assise sur une chaise. La souris reprit sa forme humaine, alors que l’Envie l’interrogeait.

« Alors ? Ils ont dit quoi ? »

Milly raconta la scène en détail : le retour de la Paresse, l’arrivée de Yamashita et Deacon au château, le don d’un pouvoir à l’un d’eux, son désir de devenir souverain des liches de la forêt des ombres, la lettre que reçu Orgar, et les ordres qu’il confia à Maol.

La mauvaise humeur de Wanda ne fit qu’empirer lorsqu’elle connu la raison pour laquelle Yamashita souhaitait ce pouvoir, et de qui il allait l’obtenir, mais le fait que l’Orgueil se décide enfin à partir à la recherche, calma légèrement ses humeurs.
Elle prit une feuille de papier et de quoi inscrire un message dessus, et rédigea une courte lettre à l’intention de Fart’h. Celle-ci, qui se résumait en peu de mots, contenait pour principal message :

Ramène tes fesses illico presto au château, on va bientôt partir chercher l’Avarice. J’arrange tout avec Orgar.

Elle signa. Puis, elle confia la lettre à un serviteur, qui se chargea de la faire parvenir au souverain du Royaume Maudit.

(Je te laisse faire la réception de la lettre Fart’h.)

La Luxure gardait son regard plonger dans celui de Yamashita tout en souriant. Celui-ci répondit à sa question, et lui apprit la raison pour laquelle il nécessitait ce pouvoir, ainsi que les difficultés qu’il risquait d’encourir avec Wanda. Una se mit à sourire. La situation allait devenir bien plus amusante qu’elle ne l’avait imaginé. Elle se rapprocha de Yamashita, faisant ainsi frôler leur deux corps. Ne le quittant pas des yeux, la jeune femme s’adressa à lui d’une voix suave et envoûtante.

« Je ne sais pas exactement quelle affaire tu dois résoudre dans la forêt des ombres, mais si cela risque de ne pas plaire à Wanda, les représailles risqueraient d’être plus que néfaste pour toi. Je la connais bien, pour avoir du supporter sa compagnie pendant de long siècles, et je sais qu’elle prend un malin plaisir à contrarier les autres. »

Un sourire malicieux apparu sur les lèvres de la Luxure.

« Comme tu le sais très bien, un simple sort de Terre ne te servira à rien contre ses manigances, ce qu’il te faut pour avoir la paix, c’est un allié, ou plutôt une alliée, qui t’aiderais à déjouer ses plans. »

Elle se rapprocha davantage de Yamashita, passant ses bras autour de lui.

« Qu’en penses-tu ? »

Yamashita qui n'avait pas vu et touché une femme depuis sa transformation fut plus que surpris par cette attitude.

Il pensa alors aux paroles de Una. Oui, un allié lui permettrai d'optenir un soutient non négligeable, mais, est ce qu'elle respectera sa parole ?

Alors, dans un geste délicat,, tout doucement et sereinement, et regarda Una et dit:

- Oui, j'aurai besoin d'une alliée. Cela me serai plus qu'utile. Mais toutefois, cette alliée devrai me promettre d'être sincère, et de ne pas juste m'utiliser, non ?

Après en avoir terminé avec la lettre adressée à Fart’h, Wanda gagna à son tour le bureau d’Orgar. Sans prendre la peine de frapper, elle entra précipitamment dans la pièce, se dirigeant vers son frère.

« Eh ! Faut qu’j’te parle. »

Celui-ci leva son regard hautain en direction de sa sœur, tout en se calant dans son fauteuil.

« Qu’est-ce qu’il y a ?
-Tu veux aller chercher l’Avarice, c’est ça ?
-Je croyais avoir été suffisamment clair là-dessus, même toi, tu aurais du le comprendre.
-Ouais ouais, c’est ça. En attendant, tu sais pas où il est. »

Orgar lança un regard glacial en direction de sa sœur.

« Je ferais comme pour toi.
- C’est vraiment con comme idée, surtout que moi je sais où il est !
- Et contre quoi accepterais-tu de me livrer l’information ?
- Contre la présence de Fart’h dans la quête. »

L’Orgueil observa sa sœur d’un air méfiant. Il se demandait pour quelle raison elle souhaitait que le souverain du royaume maudit les accompagne.

« C’est à cause de cette histoire de rivalité avec Una ? »

Wanda, qui ne souhaitait nullement révéler la véritable de raison de cette demande, n’avait pourtant pas pensé une seule seconde à réfléchir à une quelconque excuse pour expliquer cela. Mais comme son frère la lui fournissait directement, elle n’eut aucun scrupule à s’accaparer la dite « raison », et n’hésita pas un instant à lui mentir.

« Ouais, ouais c’est pour ça.
-Très bien, si ça t’amuse. De toute façon, il nous faudra faire vite, les « autres » sont déjà partis sur l’île des fous récupérer l’un des objets sacrés. »

Wanda soupira de soulagement.

« Heureusement que c’est eux, je serais pas partis là-bas moi ! Ils sont trop dangereux !
- Qu’est ce qu’il y a ? Tu as peur de leur folie ?
- C’est pas ça, c’est l’autre chose ! »

Orgar savait où elle voulait en venir. Ses souvenirs de la Grande Guerre refirent surface. Le souverain qui dirigeait l’île désertique en ce temps là avait eu l’idée d’attaquer l’île des fous. Etant donné que les habitants de cette île ne possédaient aucune raison, il en déduisit qu’il devait être facile de remporter le combat, ainsi que ce territoire. Mais à peine son armée avait-elle embarquée, qu’une chose étrange tomba du ciel, et détruisit une partie de l’île désertique et fit de nombreux morts. Tout au long de la guerre, dès qu’un peuple souhaitait s’en prendre à l’île des fous, la même chose se reproduisit. Depuis, plus personne n’osa vouloir les combattre.
L’Orgueil ignorait ce qui se trouvait sur cette île, et qui protégeait ainsi ces habitants, mais ce devait être quelque chose de bien plus puissant que les objets sacrés.
Il revint à lui, puis dévisagea sa sœur. D’un air dédaigneux, il s’adressa à elle.

« Tu veux encore quelque chose ? »

Elle lâcha un vulgaire « pfff », puis quitta la pièce. Elle avait eu ce qu’elle voulait et ne voyait donc pas de raison de supporter la compagnie de son frère plus longtemps.

Yamashita réfléchissait à la proposition d’Una. Il finit par l’acceptée, à condition qu’elle se montre véritablement sincère envers et lui, et qu’elle ne l’utilise pas uniquement.
La Luxure laissa un sourire amusé prendre place sur ses lèvres. Elle rapprocha davantage son corps, le collant contre celui de Yamashita. Lentement, elle passa ses bras autour de lui.

« Ne sais-tu donc pas qu’une fois la parole d’un des 14 donnée, il ne peut aller contre ses engagements. »

Le visage de la jeune femme se trouvait à présent à quelques centimètres de celui de Yamashita. Ses lèvres étaient prêtes se poser contre les siennes.

« Alors dis moi, quelle genre d’aide je puis t’apporter. »

Mais avant qu’il ne puisse répondre, elle tint à préciser ce qu’elle attendait en retour.

« Je suppose que tu sais ce que j’attend de toi. »

Yamashita sourit *Pour un simple duo, elle est prête à m'aider.*

- Je voudrai comme aide, que vous réussissiez à faire en sorte que Wanda me laisse. Quand au retour de cela, je suis prêt a faire tout ce que vous souhaiter.

Yamashita alors doucement, enlaça Una. et la ramena délicatement vers lui en attendant la réponse, qui n'étais plus si importante, tant le charme d'Una opérait.