Anima et l'ancien temple

Après avoir aperçu et entendu les élucubrations de Blanc-bonnet et Bonnet-blanc, Anima parvint toutefois à garder son calme, au prix d’un grand effort. Dans un premier temps, elle refusa poliment l’offre de la représentation sur toile que les deux gérants lui soumettaient. Puis, elle leur affirma ne posséder que six pièces d’or sur elle.
Les deux « jumeaux » se mirent à réfléchir.

« Six pièces d’or….
- Cela fait trois jours dans la suite Nature.
- Ou une dans la suite Argent !
- Ou deux semaines dans la suite pigeon !
- Ah ouais ! Elle est bien la suite pigeon !
- Je me demande pourquoi personne n’y vas ?
- Elle est pourtant faite avec de véritable pigeon !
- Même le lit !
- C’est très divertissant ! »

Tous deux commencèrent à méditer sur la suite pigeon. Puis, ils revinrent à la conversation.

« Mais celle-ci est très bien aussi !
- En plus, vous avez le droit à trois repas par jour en cadeau.
- Ainsi qu’un chien-lampe !
- N’est-il pas mignon ?
- Oh que si !
- Et très décoratif en plus !
- Oui !
- Au fait, si vous voulez de la compagnie….
- En plus du chien
- Madame Cooper est dans la suite or…
- Et Monsieur Finbar dans la suite étoile..
- Tiens, on connaît pas son nom de famille
- C’est par ce qu’on a du oublier de lui demander…
- Faudra le faire avant qu’il parte.
- Oui, c’est bien de connaître le nom des gens !
- C’est vrai !
- Et vous, vous appelez comment ?
- Moi ? Blanc-bonnet. Et vous ?
- Bonnet-blanc !
- C’est bien comme nom.
- Merci ! Le vôtre aussi !
- Merci ! C’est vrai que c’est original !
- Oui ! Mais le vôtre aussi !
- Merci !
- Et vous, vous appelez comment ? »

Cette fois-ci la question s’adressait à Anima. Tous deux attendait la réponse de la jeune femme, en la dévisageant, tout en souriant.

Alors qu'elle venait de leur apprendre qu'elle n'avait que six pièces d'or sur elle, Blanc-Bonnet et Bonnet-Blanc affirmèrent de suite que cela lui faisait trois nuit dans l'hôtel avec la suite Nature, les trois repas journaliers compris bien sûr, chose qui n'allait pas réellement lui servir. A moins que les repas qu'elle recevrait égalaient le contenu de la tasse de thé qu'elle avait pu boire quelques minutes auparavant.
Après avoir débattu sur le sujet de la suite pigeon, ils lui vantèrent tout de même les bienfaits de la suite qu'elle avait choisit et lui indiquèrent les chambres d'Olda et de Finbar. Vu le peu de temps qu'elle pouvait rester ici, et la difficulté pour obtenir ce qu'elle voulait, elle n'aurait certainement pas le temps d'aller voir ses deux voisins, à moins de les rencontrer tout à fait par hasard.
Se rendant compte qu'il ne connaissait pas le nom de Finbar, ils se présentèrent l'un l'autre pour bien s'assurer de connaitre les leurs mutuellement maintenant. Voyant cela, Anima se frappa le front tout en soupirant.

*C'est pas vrai...Quels débiles....*

Puis ils lui demandèrent son nom. Résignée elle répondit d'un petite voix tout en soufflant.

"Je vous l'ai déjà dit deux fois. Je m'appelle Anima... Norowareta Te Anima. "

Elle savait très bien qu'ils ne retiendraient pas son nom et qu'ils le lui redemanderaient certainement...
Voynt comment les choses se déroulaient, elle allait devoir trouver un plan pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Cela allait surement être difficile. Mais déjà en premier lieu elle devait se changer .

"C'est d'accord je prends la suite Nature pour 3 jours. "

Avec le stylo qu'elle avait prit des mains au gérant en même temps que le contrat, elle le signa et lui rendit.

"Voilà. Je suppose que vous avez mit des vêtements à ma disposition pour que je puisse me changer ? Sinon, j'aimerai que vous me rendiez les miens... Et si cela ne vous dérange pas, j'aimerai me changer..."

Elle regarda d'un air de dire "si vous pouviez me laisser seule ca m'arragerait bien... ".

Après avoir confirmé le montant de la somme pour le séjour dans leur hôtel, les deux gérants se présentèrent l’un à l’autre, puis demandèrent à Anima de se présenter, une nouvelle fois. Une fois cela fait, la jeune femme confirma le fait qu’elle prenait cette chambre, signa le contrat et demanda des vêtements, ou qu’ils rendent les siens. Les deux hommes quittèrent la pièce, tout en lui répondant.

« Ne vous en faite pas, il y en a dans l’armoire. Mais si vous quittez l’hôtel avec ceux-ci, ils seront comptabilisés sur votre note. »

Blanc-bonnet et bonnet-blanc quittèrent la chambre.

Dans l’armoire se trouvait en effet des vêtements. Plusieurs étaient disponibles en fonction de la taille, de l’âge et du sexe. Les seuls vêtements féminins, de la taille d’Anima, étaient trois costumes aux choix. L’un était une robe bleue et jaune (celle de blanche neige), le second était une robe bleue (celle de cendrillon ^^) et le dernier costume était un ensemble avec un haut rose, assortit d’un pantalon de la même couleur, avec un chapeau avec un voile (celui-là il et façon mille et une nuits^^).

Avec soulagement ils confirmèrent à Anima que l'armoire qui se trouvait sur sa droite contenait bel et bien des vêtements. Mais, bien évidement, si elle partait avec il faudrait les payer.

*Ouais bah pour que ca n'arrive pas, il va falloir qu'ils me les rendent.......*

Elle fit un petit signe de la tête pour montrer qu'elle avait bien comprit, et attendit qu'ils sortent avant d'aller un jeter un oeil dans le placard. Un long soupir retentit dans la pièce lorsqu'elle vit les vêtements disponibles. Pourquoi ne pouvaient-ils pas avoir quelque chose de normal dans cet hôtel ? Enfin, il vallait mieux cela, que la robe qu'elle portait en cet instant même.
Elle choisit celle qui lui paraissait la plus simple, une toute bleue. Une fois qu'elle eut enfilé, elle n'osa meme pas se regarder pour voir à quoi elle ressemblait de peur de l'enlever de suite .
Elle se posa ensuite sur le lit pour réfléchir à ce qu'elle allait faire maintenant. Il lui fallait des informations sur ce lieux. Mais comment les obtenir... Peut-être que les clients déjà présents auraient des connaissances en peu plus poussées sur l'endroit dans lequel ils étaient depuis plus longtemps qu'elle.
Elle sortie alors de la chambre en essayant de trouver dans ce long couloir la porte qui avait pour insigne une étoile.

*Avec de la chance y'a tellement de truc bizarre ici que je tomberais peut-être sur un livre qui me raconte l'histoire du lieu... Non ca serait trop beau...*

Elle continua sa route jusqu'à arriver devant la porte choisie.

Une fois que les deux gérant lui aient bel et bien confirmé le fait que l’armoire contenait des vêtements, et qu’ils eurent quitter la pièce, Anima s’intéressa d’un peu plus près à ces fameux habits. Elle choisit, par dépit, la robe bleue, qu’elle enfila. Aussitôt un nouveau phénomène se produisit. Ses pieds étaient maintenant doté de chaussures de verres et ses cheveux se trouvèrent relevés sur la tête, formant un étrange chignon (et oui, tu as la panoplie complète de cendrillon maintenant^^). Ses crânes étaient toujours présents sur sa tête ce qui, avec son accoutrement, produisait un effet des plus insolite.

Après avoir réfléchit, sur son lit, de la meilleure manière de fonctionner pour avoir des renseignements, elle se leva afin de rejoindre l’un des clients qu’elle avait aperçu tant tôt, dans l’espérance qu’il pourrait l’aider. Elle parcouru les couloirs jusqu’à parvenir devant la porte où une étoile était représentée. Blanc-bonnet et Bonnet-blanc avait précisé, un peu plus tôt, que c’était la suite qu’occupait Finbar.
Alors qu’elle se trouvait devant la porte, elle put entendre un bruit sourd provenant de la pièce, suivit d’un :

« Aïe ! Oh non ! Encore ! »

La porte s’ouvrit et Finbar se trouvait devant elle, entrain de se frotter le front. Il paru surpris de trouver Anima, sans savoir si c’était la présence de la jeune femme devant sa porte, ou son nouvel accoutrement qui provoquait en lui ce sentiment.
Après un long « Euuuuuuuuh » d’hésitation, il se décida à formuler une vraie phrase.

« Euh… je me suis tombé et je me suis cogné…. »

Un petit silence s’installa avant qu’il ne posa sa question.

« Vous vouliez me voir ? »

Aussitôt il se mit à rougir. Il venait de réaliser que le fait que la prêtresse de la Mort se trouve devant sa porte ne signifiait pas pour autant qu’elle souhaitait s’entretenir avec lui. Il n’osa dire mot de plus de peur d’enfoncer davantage sa situation.

*Une fois qu'elle eut enfilé sa robe, sa coiffure et ses chaussures se transformèrent elles aussi tout à coup! La première devint un chignon élaboré lui donnant l'air sévère, et les deuxièmes devinrent des pantoufles de verre. Sentant ses cheveux se tirer sur son crane, elle posa les mains dessus, n'ayant pas voulu se regarder dans le miroir. Elle ferma les yeux poussant un soupir désespéré.

"Ce n'est qu'une coiffure après tout..et..." elle appercut ses nouvelles chaussures "ohhh... c'est pas vrai, des chaussures pareilles... mon dieu..."

Quelques instants plus tard, elle était sortie de sa suite pour retrouver un des habitants, disons plutô un des locataires temporaires de cet endroit. Elle s'était dirigée dans le long couloir afin de trouver la chambre de Finbar. Alors qu'elle levait la main pour frapper à la porte, cette dernière s'ouvrit après qu'elle eut entendu un bruit sourd et la voix du jeune homme derrière, la laissant dans une pause incongru. Se trouvant face à face, le silence était lourd et Finbar semblait mal à l'aise. Voyant que cela ne servait plus à rien d'avoir une main levée, Anima baissa doucement son bras et écouta Finbar lui expliquer "qu'il s'était tombé". La prétresse réprima un petit rire et lui répondit, une pointe de sarcasme dans la voix.

"Ahhhh.. Vous vous êtes tombé ? Vous ne vous etes pas fait trop mal au moins ? "

Après qu'il lui eut répondu, il lui demanda si elle était venue pour le voir. Mais cette question sembla le mettre encore plus mal à l'aise et son visage se mit à rougir. Amnima répondit alors vite afin de mettre fin à cette situation délicate.

"oui en effet... J'étais venue pour vous parlez un peu. J'aurai quelques questions à vous posez au sujet de cet hôtel si cela ne vous dérange pas et si vous avez apprit divers petites choses durant votre séjour."

La pretresse venait de se rendre compte qu'il était plus que probable que les clients de Blanc-Bonnet et Bonnet-Blanc ne sache rien sur leur établissement et qu'elle allait devoir retourner voir ces deux fous.

*Oui bah ca sera mon dernier recours... D'abord je tente tout, et en dernier, j'irai les voir...*

Alors qu’il s’apprêtait à sortir de sa chambre, à la recherche d’une possible infirmerie, Finbar tomba nez à nez avec Anima. Il resta un instant sans rien dire puis tenta d’expliquer qu’il était tombé et c’était ainsi cogné à la tête, mais les mots se bousculèrent, et Anima lui fit remarquer qu’il s’était trompé. Un peu gêné, il tenta de lui répondre, cette fois-ci correctement.

« Excusez-moi. Je pensais en même temps que j’étais tombé, et que je m’étais fait mal, les mots en ont fait qu’à leur tête. »

Anima se renseigna au près du jeune homme afin de savoir s’il sa blessure n’était pas trop grave. Celui-ci continua de se frotter le front, tout en lui répondant.

« Euh non, ça va. Enfin je crois. C’est que cela m’arrive assez souvent. Je voulais juste voir les gérants pour savoir s’ils n’avaient pas quelque chose à me mettre sur le front pour éviter que je n’ai une bosse, mais je crains que cela ne soit déjà le cas. »

Il enleva sa main et, effectivement, une petite bosse, légèrement rouge, était apparue à l’endroit où il s’était cogné.
Après cela, il demanda à la jeune femme si elle était venue ici dans le but de le voir. Anima acquiesça, tout en lui expliquant la raison de cette visite. Elle souhaitait obtenir quelques renseignements sur cet hôtel.
Finbar réfléchit un instant, puis il entra de nouveau dans sa chambre, laissant la porte ouverte afin que la prêtresse de la Mort en face de même.

« Et bien, je ne suis là que depuis quelques jours, mais si vous souhaitez quelque chose en particulier je peux peut-être vous aider. En plus, je connais peut-être le moyen d’avoir réponse à toutes vos questions. »

Il attendit que la jeune femme ne lui dévoile davantage ses pensées avant de pouvoir répondre correctement à ses attentes.
La chambre du jeune homme était particulièrement magnifique, pour toute personne aimant les étoiles.
Le plafond était une reproduction si parfaite d’un ciel étoilé, que l’on eut pu croire qu’il était vrai. Au centre, accroché au plafond, un petit soleil servait de lampe principale à la chambre (sans produire de chaleur bien sur !). Les meubles étaient placés de la manière que dans la chambre d’Anima, à quelques exceptions près. Au centre de la pièce, là où se trouvait le bassin dans la chambre de la jeune femme, se trouvait une table ronde, de couleur brun-orangé, qui virait vers le blanc, ainsi que trois chaises de la même couleur. L’armoire et le lit étaient décorés de motifs rappelant les étoiles et les planètes.
Sur la gauche se trouvait la porte menant à la salle de bain, et sur la droite, une porte où il était inscrit « trou noir ».

Finbar expliqua la raison de sa faute, ce qui fit sourire la prêtresse voyant comment le jeune homme essayé de se dépatouiller.
Une fois qu'elle lui eu demandé si ce n'était pas trop grave, il lui avoua qu'il souhaitait rencontrer les gérants pour qu'ils lui donnent quelque chose à se mettre sur le front pour éviter une belle bosse.

"A votre place j'éviterai d'aller les voir... A moins que vous ne souhaitiez être transformé en momie, ou vous retrouver avec un chapeau horrible et énorme, quitte à avoir une bosse encore plus grosse que celle que vous avez... Pour sur vous n'obtiendrez pas ce que vous voulez..."

Alors qu'Anima lui expliquait la raison de sa visite, Finbar entra de nouveau dans sa chambre et laissa la porte pour qu'elle en fasse de même. Une fois qu'elle fut rentrée, elle ferma doucement la porte et regarda le ciel étoilé en guise de plafond.

"Waow...Vous avez une suite magnifique..."

Les yeux toujours rivés vers les étoiles, elle écouta ce que Finbar lui disait. Son attention lui fut réelement redonné lorsqu'elle entendit sa dernière phrase. Ses yeux se posèrent sur le jeune homme le fixant avidement.

*Le moyen d'avoir la réponse à toutes mes questions ? Cela me faciliterait vraiment la tache en effet... Mais il doit y avoir encore un truc bizarre la dessous...*

Pendant quelques secondes elle ne dit rien, réfléchissant à cette nouvelle information, puis répondit lentement. Elle allait bien sûr devoir expliquer ce qu'elle cherchait pour que Finbar lui en dise un peu plus.

"Cela me serait d'un grand secour si vous pouviez me dire ce que vous saviez. Je suis ici en pélerinage, et recherche informations et présents de tous les anciens et présents sanctuaires ou temples qui existents ou on existé sur les terres d'Asgampth. Et, j'ai par de sources sûres, appris que cet hôtel avait été crée sur les ruines de l'ancien temple dédié à la déesse Asga. Si vous aviez ne serait-ce que des rumeurs sur ce culte, ou ceux qui possède le don des anciens prêtre/pretresse de cette déesse, en espérant que ces deux gérants ne soient pas ces personnes là, je vous en serez très reconnaissante..."

Elle attendit la réponse de Finbar en espérant que ce qu'elle avait dit suffirait et qu'il ne refuserait pas de lui divulguer ce qu'il savait au souvenir de la part de chocolat en pleine figure...

Après avoir déclaré à Anima qu’il souhaitait rejoindre l’infirmerie, la jeune femme lui conseilla de n’en rien faire, pensant même qu’il risquait bien plus que sa simple bosse sur le front. Finbar paru l’air déçu, mais cela ne dura point, son esprit fut soudainement bien plus préoccupé par la demande de la prêtresse.
Tout en réfléchissant, il entra dans sa chambre, invitant Anima à faire de même. Celle-ci observa le plafond peu banal, tout en faisant part de ses impressions. Pendant ce temps, le jeune homme répondait à sa question. Bien qu’il n’était présent en ce lieu que depuis peu de temps, il pouvait peut-être l’aider. Le regard de la prêtresse délaissa les étoiles pour se poser sur lui. Elle en vint à lui expliquer la raison de sa curiosité envers le temple. Sa mission consistait en la recherche d’informations sur les temples et sanctuaires de la Terre d’Asgampth. Ayant entendu dire que cet hôtel avait été battît sur les ruines de l’ancien temple d’Asga, elle souhaitait en savoir plus.
Tout en se frottant le front, Finbar réfléchissait.

« En fait, il n’a pas été battît sur les ruines de l’ancien temple, c’est l’ancien temple qui a été simplement réaménagé. Je le sais par ce que c’est marqué sur leur brochure. »

Il s’approcha de sa table de chevet, où il prit un petit parchemin qu’il tendit à Anima. Dessus été inscrit :

L’Autel de Blanc-bonnet et Bonnet-blanc : réaménagement de l’ancien temple dédié à la déesse Asga pour votre plus grand plaisir !

« Ils ont simplement changé le mobilier, d’après eux. »

Le jeune homme continuait de se frotter le front.

« Mais si vous souhaitez en savoir plus sur le temple, c’est très simple. Il suffit d’aller voir Madame Cooper. Elle m’a confié avoir voulu se renseigner sur le lieu, et a demandé aux gérants de lui apporter toute la documentation existant là-dessus. Ou autrement vous pouvez aller les voir eux-mêmes. Après tout vous êtes à l’hôtel des plaisirs, et ils sont censés y répondre. Je vous conseillerais même de le faire, sinon ils risqueraient de vouloir deviner ce que vous souhaiter et vous l’apporter. »

Il tourna son regard vers un coin de la pièce où se trouvait un amoncellement de cailloux de toutes les couleurs, ainsi qu’une tong violette, et trois rouge à lèvres. Finbar fixa ces objets d’un air qui énonçait clairement le fait qu’il se demandait encore pourquoi ils lui avaient offerts ces choses.

Anima fit les grands yeux en apprenant de la bouche de Finbar que le temple n'était pas en ruine, mais que cet hôtel d déluré était en fait un réaménagement de l'ancien lieu dédié à la déesse Asga. Ces dires furent confirmés par le parchemin qu'elle tenait maintenant en main et qu'elle lut avec étonnement.

"Alors le temple devait être immensément grand! Pour posséder toutes ces pièces, il devait être vraiment important. "

Alors qu'il lui expliquait qu'il vallait mieux qu'elle aille voir directement les deux fous pour avoir des renseignements, la nécroman réfléchissait sur des choses qui n'étaient pas réelement très importantes.

*Ces deux fous sont réelement stupides... Changer un lieu de culte en hôtel des plaisirs... C'est vraiment n'importe quoi... Comment pourraient-ils me donner des informations avec leur comportement...débile ? Déluré ? non... effrayant ? Taré ? rrooo et puis zut...*

Lorsqu'elle écouta de nouveau l'elfe, il lui montrait du regard des objets plus ou moins bizarre par leur couleurs, leur quantité et leur utilité pour ce jeune homme. Blanc-bonnet et Bonnet-blanc les lui auraient offert croyant satisfaire ses plaisirs par ces présents. L'elfe semblait géné de ces cadeaux et cela se lisait sur son visage.
Anima offrit à Finbar un sourir et un regard de compassion, tout en espérant que cela ne lui arriverait point. Sinon, elle partirait folle et sans information de ce lieu...
Au début de la discussion, Finbar lui avait conseillé d'aller en parler à Madame Cooper, qui apparement c'était renseignée sur ce lieux.

*Après tout, pourquoi pas . Mieux vaut aller la voir elle que ces deux timbrés! *

"Merci beaucoup pour vos informations Finbar, je vais aller voir madame Cooper sur le champs. Veuillez m'excuser si je vous ai dérangé. "

Elle salua l'elfe avant de quitter sa chambre après avoir jeté un dernier coup d'oeil au ciel étoilé.
Une fois dans le couloir, elle chercha parmit les nombreuses portes du couloir sans fin celle qui aurait un symbole correspondant à la suite Argent pour s'y entretenir avec la deuxième cliente du lieu.

(Finbar est juste un humain, et Madame Cooper se trouve dans la suite Or.^^)

Finbar en vint à expliquer à Anima que cet hôtel réutilisait les murs d’origine du temple, ce à quoi elle répondit par l’étonnement de constater le nombre de pièce qu’il possédait à l’origine. Le jeune homme ne savait pas vraiment quoi répondre. Il est vrai qu’il avait, lui aussi, estimé que cet hôtel abritait un grand nombre de pièce, mais jamais il n’avait réellement fait le rapprochement entre le temple d’origine et sa grande taille.

« En effet, il devait être immense. Ou alors….. les gérants ont utiliser un sort de dédoublement. Les connaissant, il ne serait pas étonnant qu’ils l’aient fait. »

Après quoi, il conseilla à la prêtresse de se rendre au près de Madame Cooper qui, selon lui, devait posséder un grand nombre d’informations sur le lieu, ou de s’adresser à Blanc-bonnet et Bonnet-blanc, eux-mêmes. Mais Anima ne sembla guère emballé par cette idée. Elle observait d’un air condescendant le jeune homme qui paraissait gêné des présents offerts par les deux gérants. Puis, elle remercia Finbar, tout en lui faisant part de sa décision de se rendre au près de Madame Cooper.

Anima arpenta les couloirs à la recherche de la suite de la femme, ce qui dura un certain temps.
Au bout d’un moment, une voix étrange résonna dans la pièce. On aurait dit la voix d’une personne enrhumé.

« Je ne vous aurais pas déjà vu passer par ici ? »

Sur le mur, se trouvait une applique murale dorée. Elle avait la forme d’un visage masculin aux traits très exagérés. Un long nez, des yeux globuleux, des joues tombantes, le tout dans un visage très mince. Au-dessus, et de part et d’autre, de sa tête se trouvait des bougies.

« Alors, que cherchez-vous ? Je n’ais pas grand chose à faire à part vous aider, alors profitez-en. »

(dsl....mon cerveau suit plus rien là....vais essayer de plus trop faire de connerie... )

Face à son étonnement, Finbar émit l'hypothèse que si cette endroit était si grand, c'était certainement à cause d'un sort, appelé sort de dédoublement qui aurait permit de multiplier par deux la taille de l'ancien temple. La prêtresse ne semblait pas réelement convaincue de cette explication.

*Même avec un sort pareil, la taille de ce temple est impressionnante. Enfin, c'est surtout la disposition de ses salles qui n'est pas très commune...*

Elle remercia ensuite Finbar pour ses informations avant de partir à la recherche de Mme Cooper dans les couloirs de l'hôtel des deux fous. Mais contrairement à la suite étoile du jeune homme qui avait été simple à trouver, celle de la dame l'était beaucoup moins. Persuadée qu'elle se trouvait dans la suite argentée, Anima passa devant la suite d'or sans s'en rendre compte .
Au bout de plusieurs minutes sans réussite dans ses recherches, Anima commenca à souffler au milieu du couloir.

"C'est pas vrai. Voilà maintenant que je ne trouve pas une simple porte! Saleté de couloir interminable... J'en aurait jamais terminé !!! "

Alors qu'elle parlait toute seule dans le couloir, une voix résonna. Surprise, Anima se retourna d'un bon, scrutant le vide qui s'étendait en face d'elle mais personne. Elle se retourna de nouveau mais il n'y avait rien non plus dans l'autre sens .

*J'entends des voix maintenant...*

La voix retentit de nouveau et des mouvements tout à fait étranges attirèrent son attention en direction du mur. Elle écarquilla les yeux, voyant que la chose qui était de lui parler était une applique murale en forme de visage. L'objet lui demanda si elle avait besoin d'aide, et qu'elle devait en profiter. Anima mit plusieurs minutes à se remémorer que l'endroit où elle était, regorgeait de choses plus étranges les unes que les autres.
Après avoir prit conscience de cette vérité, elle parla à l'applique comme si c'était une personne normale.

"Hum... Je... Je recherche des informations sur le temple d'Asga de l'ancien temps. Des petites informations sur cet ancien culte, sur les personnes qui possèdent le don des anciens dirigeant du culte seraient les bienvenues si vous en avez..."

Après avoir remercié Finbar pour les quelques renseignements qu’il avait pu lui fournir, la prêtresse de la mort quitta sa chambre afin de se rendre dans celle qu’occupait Madame Cooper, la seule personne, saine d’esprit, susceptible de l’aider dans sa quête d’information.
Anima arpenta les nombreux couloirs, qui semblaient résolus à lui faire perdre du temps, jusqu’à ce qu’elle entende une étrange voix résonner. Cette voix appartenait à une applique murale, effroyablement laide, mais qui possédait néanmoins un avantage : elle appartenait au lieu et était donc en mesure de fournir à la jeune femme l’aide qu’elle souhaitait. Après lui avoir proposer de profiter du fait qu’elle n’avait rien d’autre à faire que de lui apporter les renseignements que la prêtresse recherchait, elle se mit à longuement soupirer lorsqu’elle entendit la réponse de la jeune femme.

« Ah ben ça, il n’y a qu’un seul être qui pourrait vous renseigner mieux que quiconque. Vous savez, cela fait de nombreux siècles que plus personne n’a exercé de rituel en l’honneur d’Asga. Néanmoins, si vous voulez des renseignements là-dessus, le mieux c’est de demander à la déesse elle-même. Alors, voyons voir, quel jour sommes-nous ? C’est que j’ai la mémoire qui flanche un peu moi ! »

Alors que l’étrange ornement réfléchissait, une seconde voix se fit entendre. Elle était plus douce, féminine, presque chantante. Sur le mur d’en face, une applique murale argentée, possédant la forme de ces bustes de sirène qui ornait les navires, prit la parole.

« Nous sommes samedi. Il me semble que c’est d’ailleurs son jour de visite. »

La seconde applique murale s’adressa ensuite à Anima, répondant à une question que la prêtresse de la Mort n’avait point posée.

« C’est logique. Après tout Asga a bien voulu céder sa demeure terrestre, il est normal qu’elle vienne l’inspecter de temps en temps. Et je crois qu’elle a prit nos deux fous en amitié. Je me demande bien pourquoi d’ailleurs. D’un autre coté, ça peut paraître très logique. »

La première applique murale reprit la parole.

« Si vous voulez la voir, rendez-vous à la suite qui porte la lettre A. »

Anima n'en croyait pas ses yeux. Elle était entrain de parler avec une applique murale, et ce naturellement comme si l'ambiance du lieu lui avait fait croire que c'était logique.
Après avoir posé sa question, le visage ideux lui répondit en une grimace tiraillant encore plus sestraits que le mieux à faire, c'était de s'adresser directement à la déesse.
La prêtresse ne répondit rien, s'attendant encore une fois à un coup fourré. Le silence flottait dans le long couloir et soudain, une autre voix, plus douce féminine résonna sur l'autre mur, derrière elle.
Une nouvelle fois, elle se retourna, écarquillant les yeux face au buste de sirène qui lui avait répondu. Elle venait de lui dire que c'était son jour de visite.

*Le jour de visite de qui ? D'Asga ? Les déesses rendent visite à des fous maintenant ? Mais pourquoi ? On ne célèbre même plus son culte !*

Anima n'avait pas eut le temps de poser sa question, mail l'applique argentée semblait l'avoir tout de même deviné. Elle lui expliqua par la suite que le temple était en quelque sorte l'ancienne demeure terrestre de la divinité et qu'elle passait de temps en temps l'inspecter, ayant prit en amitié les deux fous.

"Ah ca oui! je me demande bien comment elle fait !! "

A peine avait-elle terminé sa phrase, que la première applique reprit la parole pour lui indiquer que c'était dans la suite A, qu'elle trouverait la déesse si elle désirait lui parler.
Chamboulé parce tout ce qu'elle venait d'apprendre et voir, Anima ne murmura qu'un simple "Merci" avant de reprendre son chemin dans le couloir.
Alors qu'elle marchait elle ne cessait de penser à voix haute.

"Après tout ce n'est pas une si mauvaise idée, je pourrais en même temps savoir pourquoi elle m'a choisi lors de l'épreuve d'Ergone... Mais cela me semble tout de même bizarre de réussir à voir une déesse aussi facilement. Il doit y avoir encore une antourloupe de ces deux fous la derrière... Mais j'y pense... Même en tant que prêtresse je n'ai jamais vu celle que j'honore. Pourquoi celle-ci se montrerait ? Bah je verrai bien. "

Par chance, elle n'était pas partie dans le mauvais sens, et elle se tenait maintenant devant une lourde porte portant le sceau qu'elle recherchait.
Baissant la tête pour une dernière réflexion, elle poussa un soupir face à sa tenue excentrique qu'elle avait presque oublié.

"Je suis très présentable en plus....Génial..."

Puis elle frappa trois fois à la porte.

Les deux appliques murales, qui éprouvaient en temps habituel un grand ennui, furent plus que ravies de pouvoir répondre aux questions d'Anima et de la renseigner un peu sur le moyen le plus rapide et le plus sur de pouvoir obtenir les renseignements qu'elle désirait à propos de cet ancien temple. Après lui avoir confié que la déesse se trouverait, en ce jour, dans la suite portant la lettre A, la prêtresse quitta les deux appliques murales qui commencèrent dès lors un nouveau qui avait pour thème la raison pour laquelle la déesse Asga semblait apprécier Blanc-bonnet et Bonnet-blanc.

Pendant ce temps la prêtresse de la Mort parcouru de nouveau les couloirs laissant de coté l'idée de rendre visite à Madame Cooper au profit de la porte portant la lettre. Au long de son parcours elle s'était posé diverse question sur les raisons qui faisaient qu'Asga avait souhaité son aide et la rencontrer. Mais une fois parvenues devant la porte c'est sa tenue qui accapara le plus son attention. Après avoir frappé trois fois la porte s'entrouvrit légèrement. Un visage sortit par la petite ouverture et observa attentivement Anima dans sa tenue de Cendrillon. La personne se mit à sourire et, tout en se laissant emporté par la joie s'exclama:

"Mais vous êtes ravissante ma chère! Vous avez vu, moi aussi je me suis mit sur mon 31!"

Blanc-bonnet avait en effet changé de vêtements au profit d'un costume noir et blanc (semblable à celui de Double-face!). Bien que sa tête se trouvait encore être cachée par son étrange bonnet de bouffon Anima pouvait certainement deviner rien qu'à l'odeur qu'il avait mit une certaine quantité de gel dans ses cheveux.
A cet instant Bonnet-blanc arriva ouvrant la porte davantage.

"Mais c'est vrai qu'elle est toute chou la petite! Alors où tu vas comme ça? Je sais! On va lui donner un chaperon rouge comme ça elle pourra aller voir Mère-grand!
-Bonne idée!
- Et moi alors? Comment suis-je"

Il existait que très peu de différence entre lui et son "frère", la seule étant les couleurs inversées du costume similaire que portait Blanc-bonnet.

"Alors alors. Qu'est ce que vous faite ici ? Vous avez besoin d'aide? Un peu de maquillage? Une boîte à outils? Un poulet en caoutchouc?"

Au fur et à mesure qu'il émettait des suppositions quant aux besoins de la jeune femme son compagnon faisait apparaître tout ce qu'il était entrain d'énumérer, attendant ainsi qu'Anima leur révèle ce qu'elle désirait réellement.

Décidement ces deux là n'allaient pas la lacher... Il avait fallut qu'il se trouve aussi dans les appartements de la déesse et qu'ils lui ouvrent la porte lui proposant par la même occasion des choses encore abérantes.
Anima ne répondit à leur compliment et se contenta de fournir un sourire forcé et un hochement de tête pour ne pas froissé les jumeaux lorsqu'ils se complémentaient sur leurs propres tenues.
Alors que l'un d'eux lui demandait ce qu'elle venait faire ici, il émit de nombreuses hypothèses les unes plus huluberlues que les autres, alors que son jumeaux les faisait apparaitre.
Tout de suite, elle secoua les mains dans un signe de négation, souhaitant réussir à leur faire comprendre au plus vite que ce n'était pas eux qu'elle souhaitait voir...

"D'après vous ? Si je suis venue frapper à cette porte c'est pour voir la personne qui s'y trouve non ? Je ne frappa pas au hasard!! Alors s'il vous plaît, pourrais-je parler à...à la...à la déesse ? "

Le fait de formuler sa demande simplement comme ca lui paraissait des plus étranges... Demander à deux magiciens fous de parler à une déesse dans une chambre d'un ancien temple reconvertit en hôtel....

Blanc-bonnet et Bonnet-blanc, qui étaient particulièrement fiers de leur tenu, se trouvèrent frustrés de la réponse d’Anima, qui souhaitait uniquement rencontrer la déesse. Pendant un instant, tous deux croisèrent les bras, prenant l’attitude parfaite du « boudage ». Mais ceci ne dura que l’espace d’un petit moment, puisqu’une minute après cela, la scène changea complètement. L’espace de la pièce se métamorphosa en jungle, les deux gérants avaient revêtis des costumes de camouflage et portaient des casques en forme de bonnet de bouffon recouverts de feuilles.
Blanc-bonnet se posa la main contre l’oreille et commença à parler.

« Roger, ici roger roger, à vous. Je répète, ici Blanc-bonnet, à vous. »

Bonnet-blanc attrapa le bras de son confrère d’un air sérieux.

« Attend, il faut un nom de code. Tu peux pas utiliser le tient, sinon tout le monde sera que c’est toi !
- Tu as raison ! Je vais me faire appeler… Bonnet-blanc !
- Ouais ! Trop bonne idée ! Personne ne sera qui tu es comme ça ! »

Blanc-bonnet répéta la même phrase, tout en faisant passer pour son acolyte. De longues minutes passèrent, et les deux gérants semblaient immobiles, comme s’ils écoutaient les instructions d’une voix que seuls eux pouvaient entendre. Puis, tout redevint « normal ». La pièce redevint une salle majestueuse, décorée avec du mobilier Louis XV. Un petit détail étrange, au fond de la pièce, un petit tableau blanc, encadré de dorures, paraissait être un étrange élément dans ce décor somptueux.
Blanc-bonnet et Bonet-blanc se mirent à sourire. Au fur et à mesure qu’ils parlaient, ils reculaient vers la sortie, et leur voix devenaient imposantes et graves.

« Asga va vous recevoir.
- La Grande Déesse va faire son apparition devant vous.
- Prenez garde.
- De terribles choses peuvent se produire.
- Surtout, maîtrisez-vous.
- Ne laissez pas vos émotions vous entraînez vers le mauvais choix.
- La Grande Déesse arrive
- Nous le sentons.
- Attention, elle est là.
- Tralala pouet pouet ! »

Sur ce, la porte se ferma devant eux, laissant Anima seule dans la pièce. Quelques secondes après, la porte s’entrouvrit légèrement, ne laissant percevoir qui était derrière. Une voix douce et calme s’adressa à la prêtresse de la Mort.

« Bonjour Anima. »

La porte s’ouvrit entièrement. Une jeune personne aux cheveux châtains entra. Elle était richement vêtue, et ses cheveux étaient ornés d’une jolie couronne. La personne s’avança davantage, tout en portant une sucette à sa bouche.

« Mes amis m’ont dis que tu voulais me voir. »

Jessia se tenait devant Anima, tout en regardant avec des yeux gourmands la sucette qu’elle porta à sa bouche.

Les deux boufons se mirent de nouveaux à faire une scène des plus grotesques dans ce genre d'endroit. La jungle avait prit place dans la suite de la déesse, alors que Bonnet-Blanc et Blanc-Bonnet se livrait à une discussion en morse qui énervait de plus en plus Anima.
Elle se mit à serrer les poings, puis les dents, alors que son sourcils droit commencait à se relever nerveusement.
Tous les petits voyages et les personnes qu'elle avait rencontré jusqu'à présent lui avaient permis d'apprendre à se maitriser toujours un peu plus. C'est comme ca qu'elle réussit à garder son calme, jusqu'à ce que les deux fous sortent lentement de la pièce, annoncant que la déesse allait arriver, et qu'il ne fallait pas que ses émotions l'entraine dans le mauvais choix.
Le coeur de la pretresse se mit à battre de plus en plus vite se demandant comment Asga allait faire son apparition.

*Peut-etre va t-elle apparaitre d'un coup, entourée de fumée bleu et portant une longue robe...Ou alors comme un fantome que je ne verrai pas...Ah bah non c'est bête ca, je les voit... hum...ou sinon peut etre une vielle femme avec une cape et un baton magique...ou encore, un animal! Ah nan! Je sais...Elle va arriver...*

La porte s'entrouvrit sur la fin de sa pensée, laissant apparaitre dans l'encadrement une petite fille qui lui était bien connue.

"...En Jessia ??? Co...Comment...Comment est-ce possible ? "

Anima resta de marbre de longues secondes qui lui parurent une éternité. Jessia, se tenait devant elle, avec sa sucette, comme si elle était Asga. Sans voix, Anima commenca à faire des gestes dans le vide, montrant tantot Jessia, tantot elle-même du doigt, faisait un signe qui laissait comprendre qu'elle désignait une prsonne de petite taille, écarta les bras vers le ciel, et resta de nouveau planté quelques secondes la bouche grande ouverte, avant de porter une main sur son front pout reprendre ses esprits.
Après plusieurs grandes inspirations, elle réussit enfin à marmoner quelques paroles.

"Tes amis ? euh, oui...enfin...la déesse Asga...pas Jessia...tu..vous...déesse ? Pourquoi...moi ? pourquoi...toi? euh vous ? J'y comprends rien... J'ai un don pour me mettre dans des situations pas possible...tout ce temps...a Ergone...Il savait...Toi..Vous aussi...Et moi là dedans...un pion...Je fais quoi maintenant...Pourquoi suis-je la déjà...ahhhh..."

Après avoir essayé d'avoir une conversation un peu, potable, Anima avait baissé la tête, essayant de mettre de l'ordre dans ses idées.

*J'ai la pouasse...vraiment...*

Alors qu’Anima restait totalement surprise en apercevant Jessia et en gesticulant, la petite fille regardait sa sucette avec gourmandise et la menait à plusieurs reprises vers sa bouche. Au bout d’un moment, elle la tendit en direction de la prêtresse dans l’intention de lui en proposer un peu, mais s’apercevant que son interlocutrice tentait de lui demander des explications, elle enfila sa sucrerie dans sa bouche, tout en se dirigeant vers le tableau blanc. A cet instant, un crayon de couleur rouge apparu dans sa main et elle se mit à écrire dessus. Anima pouvait lire « Jessia Gaus » sur la toile, à présent. Dès que la fillette s’était tournée en direction de la jeune femme, les lettres changèrent de place afin de former « Je suis Asga ».

« C’est mon neveu qui m’a conseillé de faire ça ! »

La fillette observa la pièce, et se mit à faire la moue.

« C’est pas beau comme ça. »

La pièce se métamorphosa une nouvelle fois pour devenir une vraie chambre d’enfant, débordant de jeux et de peluches. Jessia partit s’assoire sur une balançoire double, et commença à apporter les réponses que lui demandait Anima.

« Je suis bien Asga. J’ai changé de nom pour me cacher, par ce qu’on veut me faire du mal. Mon papa, et ben, c’est l’Être Suprême, et ma maman et ben c’est Asgampth. En fait c’est l’esprit de la Terre d’Asgampth. Et j’ai été créé pour apporter quelque chose de nouveau à cette terre. Je suis le libre arbitre. Au début c’était chouette, tout le monde m’aimait. Mais quand les méchants ont fait la Guerre, et ben y’en a qui ont dit que c’était ma faute, que c’était moi qui avais permis ça et qu’il fallait donc que je disparaisse. Il y a, sur une île, une fontaine qui fait que, quand on en boit l’eau, une divinité devient humaine. Et ils me cherchent pour me faire devenir humaine et me tuer. C’est pour ça que j’ai besoin d’aide. Tu étais la seule qui ait passé l’épreuve d’Ergone et qui t’ais soucié de quelqu’un d’autre que toi. C’est pour ça que je pense que tu pourrais m’aider. »

La fillette regarda Anima avec un air de chien battu, un début de larme naissant dans ses yeux.

« T’es ma copine hein ? Tu vas m’aider ? »

Elle tendit sa sucette en direction de la jeune femme.

« Je te donnerais ma sucette si tu veux en échange. »

Anima ne faisait guère attention aux geste qu'effectuait Jessia, tentant de lui proposer gentillement sa sucette.
Elle n'arrétait pas de gesticuler, espérant que cela l'aiderait certainement à mieux comprendre la situation.
la petite fille partit écrire son nom sur son tableau, et avec stupeur Anima découvrit le trsite jeu d'anagramme qu'il cachait. Stratagème apparament habillement mené par Le Vagabond Blanc. Outrée par cette nouvelle, Anima accompagna Jessia en faisant la moue, mais pas pour la même raison.

*il savait tout depuis le début...il m'a laissé dans le pétrin...Si je lui retombe dessus un jour...Il va entendre parler de moi! Le gredin!*

Mais l'attention de la nécroman fut attirée par un changement brutal de décor, qui correspondait maintenant mieux à la petite fille que représentait la déesse. Après avoir prit place, Asga apporta quelque réponse aux questions d'Anima, trop de réponse à son goût d'ailleurs! La pretresse se mit de nouveau à gesticuler ses bras en sens de négation avant de porter ses mains sur ses lèvres, comme si elle venait d'apprendre une terrible nouvelle. Ce qui était le cas... Tout au long de son apprentissage, elle en avait lu des livres parlant du libre arbitre...Elle savait exactement tout ce que les histoires anciennes racontaient à ce sujet. Et là, manque de chance, la déesse qui est convoitée par toutes les forces du mal pour sa disparission, apparait devant elle, se présente sans ménament, et lui demande son aide! Décidement, elle ne pouvait plus s'empecher de penser qu'elle aurait mieux fait de rester dans ses marais soutérains.

*Mais dans quoi je me suis embarquée moi... J'ai encore mit les pieds dans un truc de fou...*

Asga venait de lui offrir une mine d'information en quelques secondes. Anima ne savait plus ou donner de la tête. Et maintenant, les yeux larmoyant, la fillette lui demandait de l'aide.

" Le Libre Arbitre...C'est pas vrai... Pourquoi ca tombe sur moi... Asga..Enfin Jessia, désolée, je suis plus à l'aise avec Jessia... "

Un long soupir sortit d'entre ses lèvres alors qu'elle avait enfin arrété de gesticulé, et reprit apparement le contrôle de ses émotions.
Elle voyait maintenant la petite fille qu'elle avait voulu sauver du village fantôme et non la déesse du Libre Arbitre.
Elle s'avanca alors doucement et prit la fillette dans ses bras.

"Bien sur que je suis ton amie Jessia. Mais...Je ne vois pas en quoi je peux t'aider... Mange ta sucette, ne t'inquiètes pas pour moi. Tu...Tu es une déesse...Que veux-tu que je fasse toute seule ? Explique moi ce que tu attends de moi, je te dirai si par la suite j'en suis capable...D'accord ?"

Après avoir prononcé ses paroles, Anima se mordit les lèvres, imaginant bien qu'elle avait encore une fois trop parler.
Elle semblait d'ailleurs avoir oublié la raison pour laquelle elle était venue parler à la déesse.

Anima resta stupéfaite lorsque Jessia, ou plutôt Asga lui apprit la vérité sur son identité, les raisons pour lesquelles elle se cachait et pourquoi elle avait choisit la prêtresse de la Mort pour lui venir en aide.
La jeune femme ne percevait en la fillette que la petite Jessia et non pas la Déesse du libre arbitre, c’est pour cette raison, qu’elle continua à l’appeler par son faux prénom, ce qui fit naturellement sourire la petite fille.

« ça me va très bien. »

Anima s’avança vers elle, et la prit dans ses bras. Les petits bras fins de la fillette s’enroulèrent autour du dos de la jeune femme. Elle se sentait bien comme cela. Si l’Être Suprême avait donné un corps d’enfant à la déesse c’était pour l’unique raison qu’un enfant avait moins subit d’influence de la part des autres, contrairement à un adulte. Et le Libre Arbitre se devait ne subir aucune influence. Mais ceci avait aussi des effets ennuyeux pour la fillette. N’ayant ni réellement de père ni de mère, elle ne pouvait obtenir d’eux des marques d’affections physiques. C’est pour cette raison qu’elle apprécia ce contacte avec Anima.
La jeune femme confirma à la fillette qu’elle était bien son amie, et lui conseilla de manger sa sucette, chose que Jessia n’hésita pas à faire. Anima souhaitait comprendre de quelle manière elle pouvait aider la déesse.

« Et ben c’est simple, reste avec moi et protège moi ! Tu verras se sera amusant, on jouera toujours ensemble et on ira voir le monsieur en blanc pour qu’il nous raconte de jolie histoires ! »

Après avoir confirmé à la prêtresse de la Mort qu'elle pouvait l'appeler par son prénom de petite fille, la déesse Asga apprécia les quelques instants fugasses passés dans les bras de la nécroman. Elle posa sa main gantée sur le dos de la fillette, et le l'autre commenca à lui caresser les cheveux alors qu'elle refusa gentillement la sucette que Jessia lui proposait.
Maintenant, le tout était de savoir ce que la déesse attendait d'elle.
Jessia fut clair et précise dans ses propos, avec une fraicheur enfantine.
Tout ce qu'elle souhaitait, c'était une personne pour s'occuper d'elle, rester avec elle et la protèger, tout comme l'aurait fait des parents. Un tique nerveux souleva le sourcil droit d'Anima par acoups lorsqu'elle l'entendit dire qu'elles passeraient beaucoup de temps avec le vagabond blanc, et que se serait amusant. Anima n'avait guère envie de revoir ce personnage de si tôt!! Mais elle ne pouvait refuser la demande de la demoiselle juste pour cette raison.
A cet instant, le but précis de sa visite en ce lieu refit surface dan sa mémoire. L'air déçu, et essayant de prendre une voix réconfortante elle lui répondit.

"Je suis désolée Jessia, mais je ne peux pas rester avec toi et le vagabond dans les landes. J'ai une mission à remplir qui m'a été confiée par mon peuple, et je dois voyager dans toutes les Terres d'Asgampth pour y arriver. "

La prêtresse espéra que ces quelques mots ne chagrinneraient pas trop la fillette. Elle se reprit soudain.

"Mais je sais! Pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ? "

Bien évidemment, Anima n'avait pas réfléchit aux conséquences que risquaient de créer une telle demande.

Asga avait tentée de convaincre de rester avec elle, ainsi qu’avec le vagabond blanc, mais la prêtresse de la Mort, l’air déçu, refusa avec le plus douceur possible la demande de la fillette. Etant donné qu’on lui avait confié une mission, il lui était impossible de rester avec elle et de la protéger.
Jessia se mit à faire la moue, des petites larmes commençaient à naître dans ses yeux. Ce n’était pas le refus de la jeune femme qui la peinait le plus, mais le fait qu’elle risquait de perdre la première personne qui s’était réellement inquiété pour elle.
Anima proposa dès lors à la fillette de venir avec elle. D’un bond, Jessia sauta de sa balançoire, et se tenait face à la jeune femme, les yeux pleins d’étoiles, un large sourire dessiné par ses lèvres.

« Oui ! Je veux ! »

Mais elle se souvint qu’elle ne pouvait. Sa mine devint triste, elle baissa la tête vers le sol.

« Je suis désolée. Mais je peux pas. Papa m’a demandé de bien rester sur ce continent. IL dit que les autres ne sont pas gentil. »

Elle se rassit sur la balançoire, se balançant légèrement, le regard toujoursbaissé.

Comme Anima l'avait prévu, Jessia semblait de nouveau triste de son refus, les yeux larmoyant en face d'elle . Mais, contre toute attente, elle lui avait proposé de l'emmener avec elle, l'accompagner dans sa mission. La déesse accepta sans hasitation mais sa joie fut passagère et elle se retracta aussitôt.
D'après ses dires, l'Etre Suprême lui avait imposer de rester dans ce continant, en lui affirmant que ceux des autres étaient méchants. Anima ne pouvait plus lui avouer qu'elle venait de là bas, sa double nature en aurait convaincu Jessia. Mais elle trouvait que ce n'était tout de même pas la meilleure chose à faire.

"Tu sais, que même si toi tu ne vas pas sur leur continent, eux pourront venir sur le tien ? Cette protection ne te sert pas vraiment à grand chose..."

Elle sembla réfléchir quelques instants. Mais apparement ces instants de réflexion ne furent pas très productifs.

"Je te propose une chose alors. Tu n'as qu'à resté avec moi le temps que je reste sur ce continent. Ensuite...Bah ensuite nous verrons! "

Tout en lui disant ca, elle avait posé ses doigts non ganté sur le menton de la petite fille pour lui redresser lentement le visage.
Dans l'instant présent, Anima ne savait plus où elle devait aller, si elle avait encore des choses à faire ici ou non... Elle y rélféchirait certainement plus tard, quand justement il sera trop tard. Comme à son habitude.

Dès que Jessia eut avouée à Anima qu'elle ne pouvait quitter ce continent, faute de quoi elle serait une cible plus facile pour ceux qui souhaitaient l'éliminer, la jeune femme lui rétorqua que même en celieu ils pouvaient venir l'atteindre.
La fillette, le regard toujours baissé, nia d'un geste de tête.

"Ils n'oseront pas. Les gentils sont là pour me protéger! Il y a trop de gens bien ici! ça leur fera peur!"

Jessia avait envie de pleurer. Bien qu'il lui restait toujours la compagnie du vagabond blanc, et celle des autres enfants avec lesquels elle pouvait toujours s'amuser, elle resentait quelque chose de particulier pour Anima. A présent, elle ne la percevait plus comme une amie, mais un sentiment familial s'était imicé en elle. Elle avait besoin d'une présence maternelle à ses cotés. Les autres avaient plus l'habitude de lui parler avec un air enfantin, comme s'ils voulaient juste être leur ami. Mais avec Anima s'était différent.
La jeune femme releva le visage de la fillette, tout en lui proposant de l'accompagner durant son "voyage" sur le continent de Lumière. Un mince sourire vint chasser la tristesse de la fillette. Elle sauta aussitôt dans les bras de la prêtresse de la Mort.

"Ouiiiiiiiiii ! Je veux! On va bien s'amuser!"